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Michel Chaillou

Michel Chaillou, né le à Nantes et mort le à Paris[1] - [2], est un romancier français, auteur de près d'une trentaine d'ouvrages.

Michel Chaillou
Description de cette image, également commentée ci-après
Michel Chaillou en dédicace à la Comédie du livre de Montpellier, en 2010.
Nom de naissance Michel Marcel Chaillou
Naissance
Nantes
Décès
14e arrondissement de Paris
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français

Après le prix des libraires reçu en 1989, le prix de la langue française en 2002, il obtient en 2007 le grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.

Biographie

Né à Nantes le de très jeunes parents qui vite se séparent, Michel Chaillou a été élevé par ses grands-parents paternels, gardiens d’une cartonnerie à Chantenay, « le faubourg ouvrier de Nantes », puis concierges de la Centrale des œuvres diocésaines, en plein centre-ville. Le contraste est fort entre ces descendants de modestes paysans vendéens et la grand-mère maternelle, l’imprévisible et pittoresque Alice. Cette fille de notables et artistes nantais (le peintre Maurice Orliac, professeur à l'école des Beaux arts de Nantes, lui-même fils de la portraitiste Élise Canoby-Orliac) a pris la route à 20 ans avec un gitan, le futur grand-père de Michel Chaillou. Après que son compagnon a disparu, la laissant avec ses deux enfants (Jean et Eva), Alice devient une figure des quartiers populaires de Nantes, brocanteuse, chanteuse des rues, diseuse de bonne aventure.

Michel Chaillou, d’abord élève à l’école élémentaire de Chantenay, est pensionnaire dans une institution religieuse de Saint-Sébastien-sur-Loire jusqu’au certificat d’études primaires libre [3].

Avec la Seconde Guerre mondiale, dans la presqu'île de Quiberon où vit Eva remariée à un médecin, survient le drame qui marquera profondément la sensibilité de Michel Chaillou (cf. le récit autobiographique 1945[4]). À la Libération, il quitte la France avec sa mère et commence une nouvelle vie – difficile – à Casablanca. Il reprend ses études secondaires interrompues et décroche la première partie du baccalauréat.

Revenu en France en 1951 après six années passées au Maroc, il y réussit la deuxième partie du baccalauréat et s’inscrit en philosophie à la faculté de Poitiers. Pour financer ses études, il est pion dans divers collèges de l’académie de Poitiers (Luçon, Pons, Melle, Thouars), il obtient une licence de philosophie et se marie une première fois en 1955.

En 1957, il est appelé en Algérie. De retour à la vie civile après 28 mois de service militaire, il obtient le capes de lettres modernes et enseigne au lycée de jeunes filles de Niort puis au lycée de Montmorillon. En 1960, il divorce et songe à quitter la province pour la capitale.

En 1962, il est admis au stage audiovisuel de l’École normale supérieure de Saint-Cloud. Il y rencontre Roland Barthes, et sa future femme, Michèle, qu’il épouse en 1966 et dont il a en 1971 un fils, David Chaillou, aujourd’hui compositeur.

De 1963 à 1968, désormais parisien, Michel Chaillou enseigne les lettres au lycée de Saint-Germain-en-Laye. Partiellement détaché auprès de la télévision scolaire il produit de nombreuses émissions de français jusqu’en 1970.

En 1968 paraît chez Gallimard son premier roman Jonathamour[5] dans la collection « Le Chemin » de Georges Lambrichs. Après l'arrêt de la collection en 1987, il se partage entre plusieurs éditeurs : Gallimard, le Seuil, Fayard … Autour des « déjeuners du Chemin », il se fait ses premiers amis écrivains : Jacques Borel, Jean-Loup Trassard, Jacques Réda, Michel Deguy, Henri Meschonnic, Ludovic Janvier, Patrick Reumaux, Pierre Lepère, Jean Roudaut, Pierre Pachet, etc.

En 1969, Michel Chaillou devient enseignant à l’IUT de Saint-Denis. En 1975, il obtient un doctorat en littérature française avec sa thèse « Bergerie critique (le sentiment géographique dans les premières pages de l’Astrée ) » dirigée par Roland Barthes et soutenue à Paris VIII. Elle est éditée chez Gallimard sous le titre Le Sentiment géographique, ouvrage singulier qui l’impose dans le milieu littéraire[6]. En 1991 Michel Chaillou entre à l’Université Paris VIII-Vincennes où il enseignera la littérature française de l’âge baroque et celle du XVIIIe siècle jusqu’à sa retraite en 1995. En 1982, invité par l’Université de Virginie à Charlottesville (États-Unis) il fait un cours sur les romans oubliés de la littérature française du XVIIe siècle.

Parallèlement à l’enseignement et à l’écriture, Michel Chaillou s’intéresse à la radio. Après sa rencontre avec Alain Trutat, il participe à ses expériences de création radiophonique. De nombreuses émissions sur France Culture de 1970 à 2002 témoignent de son don d’improvisation et d’une parole lyrique entre écriture et oralité (Perdus dans la mer de Weddell, Une descente imaginaire de la Volga, Histoires hantées, Avignon cœur de lion …). De 1973 à 1976, il est membre du comité de lecture de Radio-France, et en 1976 membre de l’atelier « texte-image » de l’Institut national de l’audiovisuel.

Participant activement à la vie littéraire, Michel Chaillou a été en 1982 le premier président de l’ADILC (association de défense et illustration de la littérature contemporaine). Il a été membre du comité de lecture de la revue Po&sie de Michel Deguy et de plusieurs commissions du Centre national des lettres. De 1985 à 1988, il est conseiller littéraire du Salon du livre de jeunesse de Montreuil. En 1989 il est l’un des six écrivains du groupe l’Hexaméron aux côtés de Michel Deguy, Jacques Roubaud, Denis Roche, Florence Delay et Natacha Michel.

En 1990, Michel Chaillou crée chez Hatier, à la demande de l’éditrice Colline Faure-Poirée, une collection d’histoire littéraire « Brèves littérature » qu’il dirige jusqu’en 1996 (24 volumes publiés). Y collaborent de nombreux écrivains et universitaires, dont Jean-Noël Vuarnet, Pierre Lartigue, Bernard Cerquiglini, Pierre Lepère, Pierre Pachet, Jacques Roubaud, Patrick Chamoiseau, Jacqueline Cerquiglini-Toulet, Jean Roudaut, Henri Meschonnic, Michel Butor, Natacha Michel, Dominique Noguez...La collection, d’une conception originale, réunit des « gens de style » qui tous entretiennent un rapport personnel, intime et vivant avec la littérature du passé[7].

Tombe de Michel Chaillou au cimetière du Montparnasse (division 16).

Autour des années 2000, sous l’influence du romancier et critique d’art Michel Ragon, vendéen comme lui, il se rapproche de Nantes, sa ville natale. Couronné par l’Académie de Bretagne pour La Croyance des voleurs, il en devient membre d’honneur en 2005. L’ultime roman de Michel Chaillou, l’Hypothèse de l’ombre, est sorti chez Gallimard trois semaines avant son décès. Son Journal, écrit entre 1987 et 2012, a été publié en aux éditions Fayard.

Depuis 2004, ses manuscrits alimentent un fonds Michel Chaillou au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France[8]. Il a fait don de deux manuscrits (La Croyance des voleurs et La Fuite en Égypte) à la bibliothèque municipale de Nantes. L'inventaire détaillé du fonds de la BnF est disponible en ligne[9].

Crématisé, il est inhumé dans une chapelle commune au cimetière du Montparnasse (division 16), à Paris.

Style littéraire

Riche d’une trentaine d’ouvrages, l’œuvre de Michel Chaillou touche à des genres variés.

Elle commence dans le pur romanesque avec Jonathamour, défendu chez Gallimard par Louis-René des Forêts. Son deuxième livre Collège Vaserman invente un théâtre imaginaire joué sous la férule d’un maître intraitable. Avec Le Sentiment géographique, il construit une « pastorale moderne » à partir de l’Astrée d’Honoré d’Urfé et la terre du Forez. Le livre suivant Domestique chez Montaigne explore le temps et un autre paysage, la Dordogne. Une diversité qui a fait dire à l'écrivain Sylvie Jaudeau : « Michel Chaillou, par le biais d'une écriture baroque, tente de renouveler la technique du roman en lui annexant des disciplines et des genres qui lui sont étrangers : histoire, biographie, théâtre. »[10].

Avec La Croyance des voleurs, Michel Chaillou ouvre un autre volet de son inspiration : l’autobiographie ou plutôt, ce qu’il nomme la « demi-autobiographie » tant réalité et imaginaire se confondent. Les événements de son enfance mouvementée, abordés souvent de manière détournée sinon travestie, sont maintenant au centre d’un récit poursuivi de livre en livre : enfance nantaise (La Croyance des voleurs), adolescence au Maroc (Mémoires de Melle), jeunesse à Melle (La Vie privée du désert), retour d’Algérie (Le Dernier des Romains), pour revenir à l’histoire familiale fondatrice : la fugue d’Alice (La Fuite en Égypte). Parallèlement, il n’abandonne pas la fiction, et développe des livres « de mystère » qu’il s’amuse au gré de sa fantaisie à placer tantôt au XVIIe siècle (Le ciel touche à peine terre), tantôt dans le Cotentin contemporain (Indigne Indigo), les Iles Anglo-Normandes (La Preuve par le chien), ou Quiberon, la presqu’île de son enfance (Le Crime du beau temps, l’Hypothèse de l’ombre).

Son écriture inventive a immédiatement été saluée par la critique, Jean-Pierre Richard étant le premier à évoquer un « parler Chaillou », une manière très particulière d’être dans les mots[11]. Comme le souligne l’écrivain François Bon : « C’est la syntaxe, qui le définit, et une façon de marcher – en langue, s’entend. C’est un promeneur : et toujours le même jardin quasiment à l’identique, mais où il déploie une fois de plus toute la littérature appelée, ses âges, ses pilotes (d’autres qui lui ressemblent) »[12].

Le style est la préoccupation constante de Michel Chaillou : il constitue pour lui le « sujet profond » d’un livre, opposé à son « sujet apparent », l'histoire que l’on peut raconter. Sa conception de la littérature est amplement développée dans son livre d'entretiens avec le romancier Jean Védrines, l'Écoute intérieure (2007) et dans son Journal paru en [13].

RĂ©compenses et distinctions

Le prix de la langue française lui est décerné en 2002. En 2007, il reçoit le grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.

Il est chevalier de la Légion d'honneur et officier dans l'Ordre du mérite.

Depuis mars 2023, une allée de Nantes porte le nom de Michel Chaillou[14].

Ĺ’uvres

  • Jonathamour : roman, Gallimard, coll. "Le Chemin", 1968, coll. "Folio" 1991
  • Collège Vaserman, Gallimard, coll. "Le Chemin", 1970. Le manuscrit, numĂ©risĂ© par la Bibliothèque nationale de France, est accessible sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52508193j
  • Le Sentiment gĂ©ographique, Gallimard, coll. "Le Chemin", 1976, coll. "L'imaginaire" 1989
  • La Petite Vertu : huit annĂ©es de prose courante sous la RĂ©gence, Balland, 1980, Seuil, coll."Fiction & Cie", 1990
  • Domestique chez Montaigne: roman, Gallimard, coll. "Le Chemin", 1983, coll. "L'imaginaire" 2010
  • La Vindicte du sourd: Gallimard, coll. "Folio Junior" 1984, prix Korrigan
  • Le RĂŞve de Saxe: roman, Ramsay 1986, Gallimard coll."Folio" 1988
  • La Croyance des voleurs, roman, Seuil, coll."Fiction & Cie", 1989, prix des libraires, prix de la Ville de Nantes, prix Vitet de l’AcadĂ©mie française.
  • L'HexamĂ©ron (en collaboration avec Michel Deguy, Florence Delay, Natacha Michel, Denis Roche et Jacques Roubaud), Seuil, coll."Fiction & Cie", 1990
  • Petit Guide pĂ©destre de la littĂ©rature française au XVIIe siècle : 1600-1660 (en collaboration avec Michèle Chaillou), Hatier, coll."Brèves littĂ©rature", 1990, repris sous le titre La Fleur des rues, Fayard, 2000, Pocket, "coll. Agora", 2017
  • La Rue du capitaine Olchanski : roman russe, Gallimard, coll. "L'un et l'autre", 1991
  • MĂ©moires de Melle: roman, Seuil, coll."Fiction & Cie", 1993, coll. "Points" 1995, prix Hugues Rebell 1994
  • La Vie privĂ©e du dĂ©sert : roman, Seuil, coll."Fiction & Cie", 1995, coll. "Points" 1997, grand prix Poncetton de la SociĂ©tĂ© des gens de lettres
  • Le Colosse machinal, illustrations de Martin Jarrie, Nathan 1996
  • Le ciel touche Ă  peine terre : roman, Seuil, coll."Fiction & Cie", 1997
  • Les Habits du fantĂ´me: roman, Seuil, 1999
  • La France fugitive, Fayard 1998, Le Livre de poche, 2001, prix Cazes 1999
  • Indigne indigo : roman, Seuil, coll."Fiction & Cie", 2000, Fayard 2007, prix littĂ©raire de la Ville de Caen
  • Le Matamore Ă©bouriffĂ© : roman, Fayard, 2002, Le Livre de poche, 2004
  • 1945 : rĂ©cit, Seuil, coll."Fiction & Cie", 2004, La DiffĂ©rence 2012, prix Breizh 2004, prix Ouest, prix des audiolecteurs
  • La Preuve par le chien : roman, Fayard, 2005, prix de la Ville de Rennes
  • VirginitĂ© : roman, Fayard, 2007
  • L’Écoute intĂ©rieure, neuf entretiens sur la littĂ©rature avec Jean VĂ©drines, Fayard 2007, Pocket, "coll. Agora", 2018
  • Le Dernier des Romains : roman, Fayard, 2009
  • Le Crime du beau temps: roman, Gallimard, coll. "Haute enfance", 2010
  • La Fuite en Égypte: roman, Fayard, 2011
  • Éloge du dĂ©modĂ©, La DiffĂ©rence, 2012
  • L’Hypothèse de l'ombre: roman, Gallimard, coll. "Haute enfance", 2014
  • Journal (1987-2012), Fayard, 2015
  • Les Entretiens d'Etretat (avec Jacques Roubaud), Ă©ditions du CanoĂ«, 2020

Traductions

  • En italien : Domestico in casa Montaigne, traduit par Gabriella Druidi, Ă©ditions Coliseum, Milan 1989
  • En portugais : A Crença dos LadrĹ‘es, traduit par Vera Adami, Ă©ditions Nova Fronteira, Rio de Janeiro 1995
  • En anglais (amĂ©ricain) : The Belief of thieves , traduction inĂ©dite par John Carlin Tomme

Radio et télévision

Télévision scolaire

  • Chateaubriand, chronologie d'un songe, 27 novembre 1965 (rĂ©al. Jean Vidal) lien vers la vidĂ©o sur Gallica
  • GĂ©rard de Nerval ou Le voyage avant la vie, dĂ©cembre 1965 (rĂ©al. Serge Witta) lien vers la vidĂ©o sur Gallica
  • Le Nouveau TĂ©lĂ©maque, feuilleton en cinq Ă©pisodes, avril 1967 (rĂ©al. Serge Witta)
  • Description I, II, III ou l'Histoire qui n'existe pas, feuilleton en trois Ă©pisodes, novembre 1968 (rĂ©al. Bataille)
  • Histoire ramassĂ©e par terre, Histoire suspendue en l'air, Histoire jetĂ©e au feu, Histoire racontĂ©e dans l'eau, mai 1981 (rĂ©al. Jacqueline Margueritte)

Radio

  • Madame de SĂ©vignĂ© chante, Atelier de crĂ©ation radiophonique, France Culture, 5 dĂ©cembre 1976
  • Avignon cĹ“ur de lion ou Les quatre samedis du roi Richard, 12 Ă©pisodes (rĂ©al. Janine Chollet), France Culture, juillet 1977
  • Perdus dans la mer de Weddell (rĂ©al. Jean Couturier), France Culture, aoĂ»t 1977 lien vers les archives de l'INA
  • Les derniers jours heureux (rĂ©al. Evelyne FrĂ©my et Marie-Rose DĂ©rouet), Atelier de crĂ©ation radiophonique, France Culture , NoĂ«l 1977
  • Histoires hantĂ©es, France Culture, Le goĂ»t du jour, octobre-novembre 1984
  • La France en Zigzag, France Culture, aoĂ»t 1987
  • Feu Tournant, dramatique (rĂ©al. Marguerite Gateau), France Culture, 4 septembre 1988
  • Descendre la Volga ou Le voyage immobile (rĂ©al. Jean Couturier), improvisation en direct sur France Culture, 31 aoĂ»t-4 septembre 1992
  • Collège Vaserman (rĂ©al. Jean Couturier), feuilleton en 10 Ă©pisodes, France Culture, dĂ©cembre 2001
  • Voyage parmi les Ă©toiles sĂ©rieuses, France Culture, dans la sĂ©rie "Les histoires du Pince-oreille", 26 janvier 2002

Bibliographie critique

Ouvrages

  • Bruley Pauline (dir.), Michel Chaillou. Les voix retrouvĂ©es, Presses Universitaires de Rennes, 2018, 212 pages
  • Rolla Chiara, Michel Chaillou, arpenteur Ă©vasif, Presses Universitaires du Septentrion, coll. Perspectives, 2020, 216 pages
  • Lefranc Pascal (dir.), Michel Chaillou Ă  l'Ă©coute de l'obscur, Revue des Sciences Humaines, n°344 4/2021, Presses Universitaires du Septentrion, 192 pages

Articles (liste non exhaustive)

  • Braudeau Michel, Proguidis Lakis, Salgas Jean-Pierre, Viart Dominique, Le roman français contemporain, Ministre des Affaires Ă©trangères – adpf, 2002. p. 9
  • Disson Agnès, " Une nouvelle histoire ", revue Schincho (Japon), n° , p. 192–210
  • Jaudeau, Sylvie, Dictionnaire de la LittĂ©rature française du XXe siècle, Paris, EncyclopĂ©die Universalis-Albin Michel, 2000, p. 190–193.
  • Martin Serge, « S'endormir en chemin d'Ă©coute intĂ©rieure avec Michel Chaillou » dans Les Cahiers du Chemin (1967-1977) de Georges Lambrichs. PoĂ©tique d'une revue littĂ©raire, Paris, HonorĂ© Champion, 2013, p. 94 et suivantes.
  • Martin Serge, « Michel Chaillou : les vies imaginaires des voix », Triages n° 27, , p. 5-17. 
  • Jacques RĂ©da "Un songe pourtant cadastrable", in Autoportraits, Fata Morgana, 2010, p. 39–45
  • Jean-Pierre Richard, "Une gĂ©ographie du trouble" in L’État des choses, Ă©tudes sur huit Ă©crivains d’aujourd’hui, nrf essais, Gallimard, 1990, p. 171–198
  • Rolla, Chiara, "L’AstrĂ©e selon Michel Chaillou ", in StratĂ©gie narratives 2, Le roman contemporain, a cura di Rosa Galli Pellegrini, Atti del Colloquio Internazionale di Genova, Bari-Paris, Schena-Didier Ă©rudition 2002, p. 221–235
  • Rolla, Chiara, "Michel Chaillou : voyageur sentimental et promeneur littĂ©raire Ă  la recherche d’un temps jamais perdu ", in Trois Ă©tudes sur le roman de l’extrĂŞme contemporain Marie Ndiaye, Sylvie Germain, Michel Chaillou, sous la direction de Rosa Galli Pellegrini, Bari, Schena, Presses de l’UniversitĂ© de Paris-Sorbonne, 2004, p. 121–167
  • Rolla Chiara, «Michel Chaillou: ascoltare la Storia, la Letteratura, il mondo, la vita», in Il romanzo francese contemporaneo (1980-2009), a cura di Elisa Bricco, “Nuova corrente”, 144/ 2009, p. 369-399.
  • Tonolo, Sophie, "PrĂ©face" au Petit Guide pĂ©destre de la littĂ©rature française au XVIIe siècle, 1600-1610, Pocket 2017, coll. Agora, p. 9–25
  • Viart, Dominique, Le roman français au XXe siècle, Hachette supĂ©rieur « Les Fondamentaux », 1999, p. 131–132
  • Viart, Dominique, Vercier, Bruno, La littĂ©rature française au prĂ©sent, La bibliothèque Bordas, 2005, p. 379–380

Film

  • Michel Chaillou, le mĂ©tier de la langue, un film de Pierre Samson, La Maison des Ă©crivains, ITEM/CNRS, Archives de la crĂ©ation, 54 min, 2001.

Colloques universitaires

  • 24- : colloque Ă  Cerisy : "Michel Chaillou, poète de l'extrĂŞme contemporain ?" organisĂ© par Pauline Bruley, Guillaume Fau et BĂ©nĂ©dicte Gorrillot, avec le soutien de The Melodia E. Jones Chair | University at Buffalo, du Laboratoire CIRPaLL - EA 7457 | UniversitĂ© Angers, du LARSH-DeSripto | UniversitĂ© Polytechnique Hauts-de-France (UPHF), de la Bibliothèque nationale de France (BnF), de l'Association Les Inimaginaires et de la Fondation KhĂ´ra - Institut de France. Programme :
  • 7- : colloque Ă  la Bibliothèque nationale de France et Ă  l'universitĂ© Sorbonne nouvelle Paris 3 : "Michel Chaillou Ă  l'Ă©coute de l'obscur", organisĂ© par Guillaume Fau, BnF dĂ©partement des manuscrits, et Serge Martin, universitĂ© Sorbonne nouvelle Paris 3 - THALIM (UMR 7172), en partenariat avec l'AcadĂ©mie littĂ©raire de Bretagne et des Pays de Loire. Interventions de Bernard Cerquiglini, Pauline Bruley, Michel Lussault, Guillaume Fau, David Bedouret, Alain Viala, Chiara Rolla, BĂ©nĂ©dicte Gorrillot, Alain Schaffner, François Berquin, Marie-Laure PrĂ©vost, Pascal Lefranc, Serge Martin, Jean VĂ©drines, Colette Lambrichs, Colline Faure-PoirĂ©e, Isabelle Dangy, NoĂ«lle MĂ©nard, Jean-Yves Paumier, Pierre Samson. Actes parus dans la Revue des sciences humaines n°344, dĂ©cembre 2021, Presses Universitaires du Septentrion.
  • 6- : colloque Ă  l'universitĂ© du Littoral-CĂ´te d'Opale : "Michel Chaillou, l'Ă©criture fugitive", organisĂ© par Catherine Haman et François Berquin, UR HLLI EA 4030, Ă©quipe "ModalitĂ©s du fictionnel", en collaboration avec l'universitĂ© d'Angers et le pĂ´le de recherche SHS, avec le soutien de Foncifrance. Interventions de Pauline Bruley, François Berquin, Marie-Laure PrĂ©vost, Chiara Rolla, Sophie Tonolo, Jacques Neefs, Guillaume Fau, Serge Martin, Christine PrĂ©vost, Isabelle Dangy, Anita Lavernhe-Grosset et Catherine Haman. Actes Ă  paraĂ®tre dans la revue Roman 20-50.
  • 28- : colloque Ă  l'universitĂ© d'Angers, "Michel Chaillou : une Ă©criture en parcours", organisĂ© par Pauline Bruley, universitĂ© d'Angers, CERIEC (EA 922), en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, l'AcadĂ©mie littĂ©raire de Bretagne et des Pays de Loire, l'universitĂ© du Littoral-CĂ´te d'Opale et avec les Lyriades de la langue française. Interventions de Michel Deguy, Jean-Loup Trassard, Marie-Laure PrĂ©vost, Guillaume Fau, GĂ©rard Dessons, Jean VĂ©drines, JĂ©rĂ´me Roger, Bertrand Guest, Jean-Yves Paumier, NoĂ«lle MĂ©nard, Serge Martin, François Berquin, Camille Esmein-Sarrazin, Catherine Haman, Jean-Marie Borzeix, Pauline Bruley et David Chaillou. Actes parus aux Presses Universitaires de Rennes en 2018, Michel Chaillou, les voix retrouvĂ©es.

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Décès de l'écrivain Michel Chaillou », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Un court reportage de Télé-Nantes réalisé en 2005 présente Michel Chaillou arpentant les lieux de son enfance à Chantenay. Retour sur l'écolier qu'il était, réflexions sur la lecture et l’écriture. (https://www.youtube.com/watch?v=ZlO2f49MGC8)
  4. Jean-Claude Lebrun, « Michel Chaillou L'année zéro », L'Humanité, 11.03.2004, https://www.humanite.fr/node/301763
  5. Le roman a donné lieu à une émission d'André Bourin en mars 1969. Interviewé dans Paris Michel Chaillou emboîte le pas du héros de son roman.(http://www.ina.fr/video/CPF10005607/un-jeune-romancier-michel-chaillou-video.html)
  6. « Le sentiment géographique » a été donné comme titre à une collection de voyages des éditions Gallimard créée en 2010.
  7. Cette collection sert de point de dĂ©part au dĂ©bat « PoĂ©tique sociologique et sociologie poĂ©tique » entre Pierre Bourdieu et Michel Chaillou le 16 dĂ©cembre 1991 au Centre Pompidou. En ligne sur le site de Jean-Pierre Salgas : http://jeanpierresalgas.fr/penser-la-litterature-aujourdhui-dialogue-entre-pierre-bourdieu-et-michel-chaillou/
  8. BnF, département des Manuscrits, cote NAF 28040 / Hommage de la BnF à Michel Chaillou, lecture concert exposition du 15 juin 2015 à la bibliothèque de l'Arsenal.http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/anx_conferences_2015/a.c_150615_chaillou.html / Manuscrit de Collège Vaserman sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52508193j?rk=64378;0
  9. « Consultation », sur bnf.fr (consulté le ).
  10. Sylvie Jaudeau, « CHAILLOU MICHEL (1930- ) », Encyclopædia Universalis
  11. Richard, Jean-Pierre, L’État des choses, études sur huit écrivains d’aujourd’hui, nrf essais, Gallimard, 1990, pp. 171-198 "Une géographie du trouble".
  12. François Bon, "Michel Chaillou digression majeure", Actualité Poitou-Charentes, avril 2009. Article publié aussi sur le site remue.net http://remue.net/spip.php?article3204
  13. Sur le Journal et l'œuvre de Michel Chaillou, l'entretien entre Philippe Vannini et Jean Védrines dans les jeudis littéraires de Radio Aligre le 25 juin 2015, "hommage à Michel Chaillou".
  14. Compte rendu des délibérations du Conseil municipal de la ville de Nantes, 21 juin 2019, article 23.

Liens externes

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