Michèle Foison
Michèle Foison est une compositrice, cheffe d'orchestre et pédagogue française, née le à Bois-Colombes.
Naissance |
Bois-Colombes |
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Activité principale | Compositrice |
Style | Musique classique |
Activités annexes | Cheffe d'orchestre, Directrice de conservatoire |
Maîtres | Olivier Messiaen |
Biographie
Michèle Foison naît le à Bois-Colombes[1].
Après des études classiques, elle se perfectionne au Conservatoire de Paris entre 1961 et 1972, obtenant plusieurs premiers prix, en harmonie (dans la classe de Georges Dandelot[2]), contrepoint (classe d'Alain Weber[2]), fugue (classe d'Yvonne Desportes[2]), ondes Martenot (classe de Maurice Martenot[2]) et composition musicale dans la classe d’Olivier Messiaen[3].
Elle travaille également le piano à l'école César-Franck avec Suzanne Robineau et Germaine Mounier, ainsi que la direction d'orchestre auprès de Roger Trochon, Igor Markevitch et Pierre Dervaux[4].
En 1969 est créé Indra, une pièce pour cinq ondes Martenot, deux harpes et vibraphone, au Conservatoire puis à la salle Cortot à Paris (dans une version pour cordes, harpe et vibraphone)[4].
En 1970[1], Michèle Foison est lauréate du Certificat d’aptitude à la direction des écoles nationales de musique et reçoit le prix Georges Bizet de l'Institut pour Gemme d’étoiles[2], une partition pour grand orgue (deux organistes), six ondes Martenot et deux percussions, dont la première audition est donnée à l'église Saint-Eustache à Paris le [4].
En 1972, elle obtient le prix et la bourse de la Casa de Velázquez[1].
Michèle Foison fait ensuite carrière comme directrice de conservatoires, notamment à Dreux, Houdan, Alençon, ou à la tête du conservatoire municipal de Paris-Centre. Elle a également créé le Centre artistique de Bû et dirigé, comme chef d'orchestre, de nombreux concerts en France et à l'étranger[1] - [5].
En tant que compositrice, elle est l'auteure de plusieurs œuvres pour orgue, ondes Martenot, percussion, chœurs, orchestre et solistes[1].
Œuvres
Le catalogue de Michèle Foison, édité par Présence Compositrices, compte une quarantaine d’œuvres[6] :
Musique symphonique
- Indra, musique en cinq parties, pour orchestre à cordes, 2 harpes et vibraphone (1968), qui existe également dans une version pour 5 ondes Martenot, 2 harpes et vibraphone
- Otoño, pour orchestre de 90 instruments à cordes (1973-1974)
- Nevermore, commande de l'IRCAM pour l'Ensemble intercontemporain (1982)
- Fanfare pour la liberté, pour 18 cuivres et 3 percussions (1989)
- Cygnes, pour violon solo et orchestre à cordes (1992)
Musique vocale
- La dernière peine, mélodie sur un texte de Marie Noël, pour voix soprano ou voix de femme et ensemble à cordes (1967)
- Mon bien aimé, mélodie sur un texte de Marie Noël, pour voix soprano ou voix de femme et ensemble à cordes (1967)
- Chœurs de Noël, chants de Noël anciens orchestrés, pour voix et orchestre (1987), également en réduction pour voix et piano
- Six prières « Tu es l'Amour », pour soprano solo et orchestre (1991)
- Cygnes, pour soprano solo ou 12 voix de femmes et orchestre à cordes (1992)
- Une rose dans les cheveux ou Le monde des enfants, cont'opéra sur 48 textes de comptines, pour chœur adulte, chœur d'enfants et orchestre (1995-1998)
- Désespoir, pour récitant, chœur et orchestre (2003)
- Requiem, pour chœur mixte, orgue, harpe, célesta, ondes Martenot et orchestre symphonique ou orchestre à cordes (2009-2011), créé en à l'église Saint-Pierre de Dreux[7]
- Ave Maria, pour voix solo et orchestre à cordes (2013), également pour chœur mixte et orchestre
- Offertoire, pour voix solo et orchestre à cordes (2013), également pour chœur mixte et orchestre
- Noël, joie de Noël, texte de Michèle Foison, pour chœur, récitant, orgue et percussion (2013), également pour chœur, récitant et orchestre
Musique pour ensemble instrumental avec ondes Martenot
- Le berger Lel et la princesse Maria, pour flûte, cor, 2 violons, alto, cithare, vibraphone, célesta, piano et ondes Martenot
- La Dame de neige, pour quatuor à cordes, piano, ondes Martenot, cithare, vibraphone, glockenspiel, cymbale et timbales (1966-1967)
- Gemme d'étoiles, pour grand orgue (avec deux organistes), 6 ondes Martenot et 2 percussionnistes (2 tam-tams), 1969-1971
- Ophélie ou le Miroir des étoiles dormantes, pour 2 ondes Martenot et ensemble de percussions (1972)
Musique de chambre
Musique instrumentale
- Le grand vent dans la plaine, pour harpe celtique ou clavier et récitant, texte de Marie Noël (1993)
- June The Sixth, pour percussion et récitant, texte Le dormeur de Colleville d'Alain Brugnot (2009)
- Regards, pour 4 flûtes différentes et récitant, sur quatre poèmes de Serge Bach (2014), également pour quatuor à cordes (ou flûte, violon, alto, violoncelle) et récitant
- Émotion, pour guitare et récitant (2019), également pour flûte, vibraphone et récitant
Musique pour ondes Martenot
- Transcriptions de Claude Debussy (extraits des Préludes) et Maurice Ravel (extraits de Ma mère l'Oye), 1987
- Chemins de temps, pour 4 ondes Martenot (1988)
Bibliographie
- Francis Paraïso, Michèle Foison : catalogue d'œuvres, Présence Compositrices, (lire en ligne).
- Claude Jaillot, « Michèle Foison », dans Association Femmes et Musique, Compositrices françaises au XXe siècle, vol. II, Sampzon, Delatour, (ISBN 978-2-7521-0240-9, présentation en ligne), p. 75-77.
Notes et références
- « FOISON Michèle », sur Présence compositrices
- Paraïso 2021, p. 5.
- Claude Jaillot, « Michèle FOISON », sur www.dictionnaire-creatrices.com
- Jaillot 2014, p. 75.
- Olivier Bohin, « Michèle Foison propose une manifestation de musique sacrée », sur www.lechorepublicain.fr,
- Paraïso 2021, p. 6-13.
- Jaillot 2014, p. 76.
Liens externes
- Camille Villanove, « Il fallait que je sois compositrice : entretien avec la compositrice Michèle Foison à l'occasion de la parution de son catalogue », sur presencecompositrices.com, .
- Ressources relatives à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :