Maximilian von Weichs
Maximilian von Weichs, de son nom complet Maximilian Maria Joseph Karl Gabriel Lamoral baron von Weichs zu Glon ( à Dessau, au château de Rösberg) était un maréchal du IIIe Reich (Generalfeldmarschall).
Maximilian von Weichs | ||
Naissance | Dessau, Duché d'Anhalt |
|
---|---|---|
Décès | (à 73 ans) Château de Rösberg |
|
Origine | Allemand | |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich |
|
Arme | Deutsches Reichsheer Reichswehr Wehrmacht, Heer |
|
Grade | Generalfeldmarschall | |
Années de service | 1910 – 1945 | |
Commandement | 1. Panzer-Division XIII. Armeekorps 2. Armee Heeresgruppe B Heeresgruppe F |
|
Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
|
Distinctions | Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chĂŞne | |
En 1944, Maximilian von Weichs commandait le Groupe d'armées F dans les Balkans. Il supervisait la retraite allemande de la Grèce et la majeure partie de la Yougoslavie. Au cours du Procès de Nuremberg, Maximilian von Weichs fut accusé de crimes de guerre et devait participer au Procès des otages. Cependant, son nom fut retiré de la liste des accusés pour raisons médicales et il ne fut pas jugé.
Biographie
Fils d'un colonel d'armée, il est né dans une famille noble (de) à Dessau. Il entre dans le 2e régiment de cavaliers lourds (de) en 1901 et combat avec pendant la Première Guerre mondiale. De 1915 à 1918, il sert dans l'état-major du 3e corps d'armée bavarois. Après la guerre, il reste dans la Reichswehr nouvellement formée, il y occupe diverses positions à l'état-major et devient plus tard instructeur. En octobre 1937, il devient le commandant du nouveau 13e corps d'armée et de la nouvelle XIIIe région militaire qui occupe la nouvelle région des Sudètes. Pour l'invasion de la Pologne, il est à la tête de son corps d'armée.
Après la capitulation de la Pologne, et en préparation de la bataille de France, il est nommé commandant en chef de la 2e armée, qui appartient au groupe d'armées A de Gerd von Rundstedt dans l'ouest. On lui attribue la croix de fer pour ses succès lors de la campagne de France et il est promu au rang de Generaloberst. Von Weichs participe à la campagne des Balkans avec son corps d'armée et il est placé à la tête de la 2e armée du groupe d'armées Centre de Fedor von Bock, en préparation à l'opération Barbarossa, l'invasion de l'Union soviétique. Il dirige la 2e armée, en 1941, lors de la bataille de Kiev et de la bataille de Smolensk, puis sur Viazma et Briansk.
En 1942, pour l'opération Fall Blau, Weichs se voit assigner le commandement du groupe d'armées B nouvellement formé, constitué de la 2e armée, de la 4e armée Panzer d'Hermann Hoth, de la 2e armée hongroise, de la 8e armée italienne et de la 6e armée de Friedrich Paulus, dont la tâche consiste à s'emparer de la ville de Stalingrad et à couvrir un front d'environ 800 km. Il est nommé Generalfeldmarschall le .
Von Weichs prévient que ses lignes sont trop étirées, mais Hitler l'ignore. Les craintes de von Weichs se matérialisent lorsque les Soviétiques écrasent les armées italienne, hongroise et roumaine sur ses flancs, lors de l'opération Uranus, prenant au piège la 6e armée à Stalingrad. Von Weichs suggère un repli et s'attire la désapprobation d'Hitler. En conséquence, on lui retire le commandement d'une partie du groupe d'armées B pour former le nouveau groupe d'armées Don, dirigé par Erich von Manstein. Plus tard, en février, le reste du groupe d'armées B est fusionné au groupe d'armées Don pour former le groupe d'armées Sud, dirigé également par von Manstein. Von Weichs est placé dans la liste des dirigeants réservistes.
En août 1943, alors que la situation des Allemands est de plus en plus désespérée, von Weichs est nommé commandant du groupe d'armées F dans les Balkans, pour bloquer une éventuelle invasion des Alliés, cette région étant considérée comme le point faible du territoire contrôlé par l'Allemagne, car des groupes de partisans locaux s'y battent et gagnent en force. À la fin de 1944, il supervise le repli allemand de la Grèce et de la majeure partie de la Yougoslavie.
Alors que l'Allemagne nazie s'effondre, von Weichs est mis à la retraite le et il est arrêté par les troupes américaines en mai. Lors des procès de Nuremberg, von Weichs est accusé de crime de guerre perpétré lors de la répression des partisans, mais son affaire est retirée du procès des otages à cause de problèmes de santé et il ne répondra donc pas de cette accusation devant un tribunal.
Promotions
DĂ©corations
- Croix de fer (1914)[1]
- 2e classe
- 1re classe
- Ordre du Mérite militaire (Bavière) 4e classe avec glaives[1]
- Agrafe de la croix de fer (1939)
- 2e classe
- 1re classe
- MĂ©daille du front de l'Est
- Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chĂŞne
- Croix de chevalier le en tant que General der Kavallerie et commandant de la 2. Armee
- 731e feuilles de chĂŞne le en tant que Generalfeldmarschall et commandant du Oberbefehlshaber SĂĽdost
- Mentionné 7 fois dans le bulletin radiophonique Wehrmachtsbericht (, , , , , , )
Références
- Notes
- Citations
- Rangliste des Deutschen Reichsheeres. Mittler & Sohn, Berlin, S. 113
- Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maximilian von Weichs » (voir la liste des auteurs).
- Bibliographie
- (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
- (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).
- Liens externes