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Mathilde de Montesquiou-FĂ©zensac

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Montesquiou.

Mathilde de Montesquiou-FĂ©zensac
Madame Widor
Image illustrative de l’article Mathilde de Montesquiou-Fézensac
Mathilde enfant vers 1890.

Biographie
Dynastie Maison de Montesquiou
Nom de naissance Mathilde Marie Anne Élisabeth de Montesquiou-Fézensac
Naissance
Lorient (Morbihan)
DĂ©cès  Consultez la documentation du modèle

Mathilde de Montesquiou-Fézensac, noble française, épouse de l'organiste et compositeur Charles-Marie Widor, est née à Lorient (Morbihan), le et morte à Madaillan (Lot-et-Garonne), le . Son histoire sert de trame à un roman rédigé par son cousin, l'écrivain Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, plus connu sous le nom de Guy des Cars.

Biographie

Famille

Mathilde Marie Anne Élisabeth de Montesquiou-FĂ©zensac est nĂ©e le , rue de Brest Ă  Lorient, lieu dit Nouvelleville en Meurville dans le dĂ©partement du Morbihan[1]. Elle est la fille unique du comte et officier de marine, Bertrand Pierre Anatole de Montesquiou-Fezensac. Il s'est mariĂ© le dans le 7e arrondissement de Paris avec Émilie Gabrielle Marie de PĂ©russe des Cars[2]. En 1883, Bertrand de Montesquiou-FĂ©zensac est capitaine de frĂ©gate et directeur des mouvements du port de Lorient. Il est nommĂ© chevalier de la LĂ©gion d'honneur le , avant d'ĂŞtre promu officier le puis commandeur le [3]. Il termine sa brillante carrière en tant que contre-amiral le .

Émilie de PĂ©russe des Cars hĂ©rite en 1882 du château de Hauteville et de son domaine Ă  CharchignĂ© dans le dĂ©partement de la Mayenne[4]. Sa mère, Mathilde de PĂ©russe des Cars nĂ©e de CossĂ©-Brissac, est une cousine issue d'issus de germains du châtelain qui n'a pas de descendance : Charles Alexis du Hardas (1799-1873) et son Ă©pouse MĂ©lanie Françoise Prudhomme de la Boussinière (1805-1882), lĂ©gitimistes et partisans du comte de Chambord, le prĂ©tendant au trĂ´ne de France sous le titre d'Henri V[5]. Dans son testament en 1867, du Hardas « indique que ce legs fut motivĂ© par l'amitiĂ© qu'il portait Â» Ă  Artus de CossĂ©-Brissac (1790-1857) — l'arrière-grand-père de Mathilde de Montesquiou-FĂ©zensac — « qui l'avait comblĂ© de bontĂ©s, ce dont il lui Ă©tait restĂ© très reconnaissant Â». Du Hardas et CossĂ©-Brissac Ă©taient cousins, leur ancĂŞtre commun Ă©tant François Pierre de La Forest d'ArmaillĂ© (1676-1743). La mère d'Artus de CossĂ©-Brissac Ă©tait tante Ă  la mode de Bretagne du père de Charles Alexis du Hardas.

Sa mère meurt de maladie Ă  l'âge de 57 ans, en son château de Hauteville, le [6] et son père, l'annĂ©e suivante, le Ă  Paris dans son hĂ´tel particulier du 7e arrondissement Ă  l'âge de 65 ans[7]. Il est inhumĂ© aux cĂ´tĂ©s de son Ă©pouse Ă  la chapelle de Hauteville dans le cimetière de CharchignĂ©. Mathilde au jour du dĂ©cès de ses parents, est alors mineure et elle est prise en charge par sa tante HĂ©lène Standish, nĂ©e de PĂ©russe des Cars, suivant les dispositions testamentaires lĂ©gales. HĂ©lène est l'Ă©pouse de Lord Henry Noailles Widdrington Standish of Standish, une très ancienne famille aristocratique britannique.

Madame Widor

Charles-Marie Widor,
l'Ă©poux de Mathilde de Montesquiou-FĂ©zensac.

Lady Standish accueille sa nièce et l'installe en son hĂ´tel parisien au no 3 rue de Belloy dans le 16e arrondissement de Paris. Leur salon est l'un des plus rĂ©putĂ©s de la capitale avec celui de leur amie, la comtesse Élisabeth Greffulhe rue d'Astorg Ă  Paris. Élisabeth Greffulhe est la fille de Marie JosĂ©phine Anatole de Montesquiou-FĂ©zensac[8], nièce du contre-amiral Bertrand de Montesquiou-FĂ©zensac et cousine de Mathilde.

Les hôtes les plus prestigieux de la maison Standish sont sans nul conteste le roi d'Angleterre Édouard VII et son épouse, la reine Alexandra de Danemark. Par le passé, le roi alors jeune prince de Galles n'était pas insensible au charme de Lady Standish. Les réceptions données en l'honneur des souverains enchantent la jeune Mathilde qui croise tant de personnalités et ne tarde pas à remarquer un autre invité de marque, le célèbre organiste et compositeur, Charles-Marie Widor. En pleine détresse à la suite de la disparition de ses parents, Mathilde se réfugie dans la musique et accompagne Lord et Lady Standish lors des concerts d'orgue de leur ami Widor. Et contre toute attente, une relation se noue d'abord amicale, entre cet homme de talent, mais de presque quarante ans l'aîné de Mathilde.

Marcel Proust frĂ©quente Ă©galement les salons mondains d'HĂ©lène Standish et de la comtesse Greffulhe. La gouvernante de l'Ă©crivain, CĂ©leste Albaret, Ă©voque Mathilde de Montesquiou-FĂ©zensac[9] :

« Je me rappelle… Pendant les deux dernières annĂ©es, quand nous Ă©tions rue Hamelin, après avoir quittĂ© le boulevard Haussmann, il y avait une dame du monde [HĂ©lène Standish] qui avait son hĂ´tel particulier juste au coin de la rue La PĂ©rouse […] Cette dame avait Ă©tĂ© très belle et gardait une Ă©lĂ©gance très stricte […] M. Proust la connaissait pour l'avoir vue chez la comtesse Greffulhe, je crois, et avait Ă©tĂ© fascinĂ© par sa mise. Elle avait une nièce qui vivait avec elle comme sa fille, parce qu'elle n'avait pas eu d'enfant, et cette nièce, me racontait M. Proust en riant, avait une telle admiration pour lui que, disait-elle, si elle ne parvenait pas Ă  l'Ă©pouser, elle ne voyait qu'un autre homme avec qui se marier : le cĂ©lèbre organiste Widor, qui Ă©tait beaucoup plus âgĂ© qu'elle. De fait, elle s'est mariĂ©e avec Widor, qui est venu partager l'hĂ´tel particulier de la rue La PĂ©rouse. Â»

Le , Mathilde épouse à 36 ans et en toute intimité, le compositeur Charles-Marie Widor âgé de 76 ans à la mairie de Charchigné[10]. La cérémonie religieuse a lieu, sans faste particulier, le lendemain dans la chapelle du château de Hauteville. Un vin d'honneur et un lunch se déroulent dans le salon, décoré de glaces de Saint-Gobain.

Le château de Hauteville

Sa tante HĂ©lène Standish meurt Ă  Paris, le et son Ă©poux dĂ©cède Ă©galement Ă  Paris, le Ă  l'âge de 93 ans. Mathilde est dĂ©sormais seule dans l'appartement qu'elle a hĂ©ritĂ© de sa tante au no 3 rue Belloy dans le 16e arrondissement. MalgrĂ© une nombreuse domesticitĂ©, la solitude engendre la dĂ©tresse[11]. Ă€ la fin de cette annĂ©e 1937, Mathilde se rĂ©fugie dans ce qu'il reste d'habitable au château de Hauteville. S'il ne reste rien des appartements du corps central, dĂ©truits par l'incendie accidentel du , l'aile droite consolidĂ©e après le sinistre, est dĂ©sormais le lieu d'habitation. Le mobilier qui a Ă©tĂ© sauvĂ© est rĂ©installĂ© dans cette partie de la propriĂ©tĂ©. Six personnes logent au château dont le rĂ©gisseur et sa famille qui habitent dans les dĂ©pendances, Ă©pargnĂ©es par l'incendie. Auprès de Mathilde, veille sa dame de compagnie qui l'accompagne notamment lors de ses villĂ©giatures en Suisse. Mais avec la dĂ©claration de guerre en 1939 et l'invasion de la France par l'Allemagne nazie en 1940, Hauteville devient le refuge. Cette mĂŞme annĂ©e les deux femmes effectuent un voyage en Normandie et rencontrent une lointaine et jeune cousine de Mme Widor, religieuse de son Ă©tat[12]. Mathilde, fervente catholique, offre l'hospitalitĂ© Ă  cette cousine qui ne tarde pas Ă  abandonner le couvent et sa vocation pour une vie plus facile et aisĂ©e. Très vite cette ex-religieuse prend de l'ascendant sur sa gĂ©nĂ©reuse bienfaitrice et la pousse Ă  se sĂ©parer de sa dame de compagnie. Mathilde prend-elle conscience que sa fortune est l'objet de la convoitise de son hĂ´te ou est-elle aveuglĂ©e Ă  ce point par sa fragilitĂ© et le besoin de se sentir « protĂ©gĂ©e Â» ?

Le piège

La destinĂ©e en dĂ©cide autrement. Vient la libĂ©ration dans les deux sens du terme. Celle historique en 1944 et la dĂ©livrance de Mathilde par un coup du sort : sa cousine est atteinte d'un cancer. Mathilde engage une infirmière, Mme Dervo qui reste Ă  demeure dans l'hĂ´tel particulier de la rue de Belloy. Cette infirmière « si dĂ©vouĂ©e Â», reste jour et nuit auprès de la malade qui ne tarde pas Ă  succomber[13]. La place est vacante pour Madame Dervo qui va tirer avantage de la situation et des opportunitĂ©s qui s'offrent Ă  elle. Toujours aussi versĂ©e dans la religion, Mathilde entreprend un pèlerinage Ă  Lourdes avec sa nouvelle relation, Mme Dervo. Cette dernière prĂ©sente alors un ami Ă  Mathilde, l'abbĂ© Labat-BĂ©rot, prĂŞtre « dĂ©froquĂ© Â» et le piège se referme. Mme Widor est très vite influencĂ©e et ne tarde pas Ă  tomber sous leur domination.

Nous sommes au dĂ©but des annĂ©es 1950 et la santĂ© de Mathilde se dĂ©grade : des troubles de la mĂ©moire surviennent. La pression psychologique exercĂ©e par les deux garde-malades aggrave son Ă©tat de santĂ© dĂ©faillant et n'est pas sans consĂ©quence sur une partie de ses facultĂ©s mentales. Le couple formĂ© par l'ancien prĂŞtre et l'infirmière Ĺ“uvre dans l'ombre et s'Ă©rige en gardiens sous le fallacieux prĂ©texte de protection. Ils prennent en main la direction des affaires et la gestion du patrimoine de leur victime. Une gestion plus que douteuse mais bĂ©nĂ©fique pour les parasites ainsi en place. Ils Ă©loignent Mathilde de sa famille, lui extorquent des signatures, organisent les ventes de biens Ă  leur profit. Ainsi sont dispersĂ©s les immeubles et hĂ´tels Ă  Paris, la demeure en Suisse et les terres Ă  Hauteville. Les fermes du château sont cĂ©dĂ©es une par une, en l'espace de très peu d'annĂ©es et les fermiers qui les exploitent, ont en gĂ©nĂ©ral la possibilitĂ© de les acheter en 1960. La magnifique allĂ©e de hĂŞtres n'Ă©chappe pas Ă  cette liquidation et est abattue l'annĂ©e suivante.

La tragédie

Afin de s'assurer de leur totale emprise sur l'infortunĂ©e Mme Widor, les deux escrocs lui font acheter une demeure Ă  Combelle sur la commune de Madaillan dans le dĂ©partement de Lot-et-Garonne. Meubles, tableaux, objets d'arts suivent le mĂŞme chemin. Les derniers fidèles domestiques ne sont pas du voyage et Mathilde termine son existence dans la plus complète des solitudes. Des voisins tĂ©moignent que « Madame Widor semblait quelque peu sĂ©questrĂ©e, qu'elle venait Ă  la messe en l'Ă©glise de Doulougnac toujours soutenue par l'abbĂ© et sa gouvernante infirmière et que personne ne pouvait lui parler en tĂŞte-Ă -tète Â»[14].

Cependant, Mathilde reçoit chaque semaine la visite de son médecin qui ne constate pas de violence physique. Mais la contrainte morale est réelle puisque le prêtre Labat-Bérot devient le légataire universel de Mme Widor. Le , s'éteint à l'âge de 77 ans et loin des siens, Mathilde de Montesquiou-Fézensac, veuve de Charles-Marie Widor et elle est inhumée près de Combelle. L'annonce de sa mort et l'ouverture de sa succession mettent en lumière les conditions de sa séquestration et les malversations du couple. Les héritiers naturels attaquent le testament et poursuivent en justice les escrocs. Le notaire de Lourdes, conseiller du couple machiavélique, est destitué pour fraude et complicité. La famille accepte un compromis et récupère une partie de l'héritage de Mathilde dont le château de Hauteville, du moins ses ruines. L'abbé Labat-Bérot conserve la maison de Combelle qu'il lègue au moment de son décès en , à Mme Dervo. Celle-ci finit par la vendre avec tout son mobilier.

Après le procès, les proches de Mathilde vendent le château de Hauteville et ses dĂ©pendances au mois de , aux fermiers qui cultivent sa terre, M. et Mme Roger Bordelet. L'histoire de Mathilde connaĂ®t un dernier dĂ©nouement. Ses hĂ©ritiers font exhumer son corps pour le transfĂ©rer au cimetière de Montmartre Ă  Paris. Puis ils dĂ©cident une seconde exhumation Ă  destination de sa dernière demeure : la chapelle de Hauteville dans le cimetière de CharchignĂ©. Ses obsèques se dĂ©roulent en toute simplicitĂ© et Mathilde repose enfin en paix auprès de ses parents, de sa tante HĂ©lène Standish et de ses ancĂŞtres[15].

Bibliographie

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Voir aussi

Articles de l'encyclopédie

Liens externes

Notes et références

  1. Archives dĂ©partementales du Morbihan : État civil de Lorient - Acte de naissance no 537. Cote du document : commune de Lorient, naissances 1881-1883. Archives dĂ©partementales du Morbihan, no 80 rue des VĂ©nètes, CS 52405, 56010 Vannes Cedex.
  2. Archives de Paris : État civil - Acte de mariage no 559 du 7e arrondissement de Paris. Cote du document : V4E 3287. Archives de Paris, no 18 boulevard SĂ©rurier 75019 Paris.
  3. Bertrand Pierre Anatole de Montesquiou-Fezensac (1837-1902) - dossier de la LĂ©gion d'Honneur : « Cote LH/1918/61 Â», base LĂ©onore, ministère français de la Culture.
  4. Marie-ThĂ©rèse Pelatan, Jean Pelatan et Odette Tournier (prĂ©f. Robert Lehagre, maire honoraire de CharchignĂ©), Trois dames et un château (histoire du château d'Hauteville Ă  CharchignĂ© et de ses propriĂ©taires), Mayenne, Éditions rĂ©gionales de l'Ouest, , 112 p. (ISBN 978-2-85554-126-6), « Mathilde, le rĂŞve incendiĂ© Â», p. 67
  5. Marie-ThĂ©rèse Pelatan, Jean Pelatan et Odette Tournier (prĂ©f. Robert Lehagre, maire honoraire de CharchignĂ©), Trois dames et un château (histoire du château d'Hauteville Ă  CharchignĂ© et de ses propriĂ©taires), Mayenne, Éditions rĂ©gionales de l'Ouest, , 112 p. (ISBN 978-2-85554-126-6), « MĂ©lanie, la passion du combat politique Â», p. 62
  6. Archives dĂ©partementales de la Mayenne : État civil de CharchignĂ© - Acte de dĂ©cès no 10. Cote du document : 4 E 63/16 1893-1902. Archives dĂ©partementales du Morbihan, no 6 place des Archives 53000 Laval.
  7. Archives de Paris : État civil - Acte de dĂ©cès no 1212 du 7e arrondissement de Paris. Cote du document : V4E 8687. Archives de Paris, no 18 boulevard SĂ©rurier 75019 Paris.
  8. Marie Joséphine Anatole de Montesquiou-Fézensac est née le 16 août 1834 à Paris et décédée le 25 décembre 1884 à Bruxelles en Belgique, à l’âge de 50 ans.
  9. Citation extraite des MĂ©moires de CĂ©leste Albaret dans Monsieur Proust, pages 286 Ă  288, Ă©dition de 1973 chez Robert Laffont : CĂ©leste Albaret, Monsieur Proust : Souvenirs recueillis par Georges Belmont, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. Â« VĂ©cu Â», (1re Ă©d. 1973), 454 p. (ISBN 978-2-22109-505-8, prĂ©sentation en ligne)
  10. Archives municipales de CharchignĂ©: État civil - acte de mariage no 9. mairie de CharchignĂ©, no 6 rue de la Bruyère 53250 CharchignĂ©.
  11. Marie-ThĂ©rèse Pelatan, Jean Pelatan et Odette Tournier (prĂ©f. Robert Lehagre, maire honoraire de CharchignĂ©), Trois dames et un château (histoire du château d'Hauteville Ă  CharchignĂ© et de ses propriĂ©taires), Mayenne, Éditions rĂ©gionales de l'Ouest, , 112 p. (ISBN 978-2-85554-126-6), « Le temps des adieux Â», p. 94
  12. Marie-ThĂ©rèse Pelatan, Jean Pelatan et Odette Tournier (prĂ©f. Robert Lehagre, maire honoraire de CharchignĂ©), Trois dames et un château (histoire du château d'Hauteville Ă  CharchignĂ© et de ses propriĂ©taires), Mayenne, Éditions rĂ©gionales de l'Ouest, , 112 p. (ISBN 978-2-85554-126-6), « Les chemins d'abandon Â», p. 95
  13. Marie-ThĂ©rèse Pelatan, Jean Pelatan et Odette Tournier (prĂ©f. Robert Lehagre, maire honoraire de CharchignĂ©), Trois dames et un château (histoire du château d'Hauteville Ă  CharchignĂ© et de ses propriĂ©taires), Mayenne, Éditions rĂ©gionales de l'Ouest, , 112 p. (ISBN 978-2-85554-126-6), « Les chemins d'abandon Â», p. 97
  14. Marie-ThĂ©rèse Pelatan, Jean Pelatan et Odette Tournier (prĂ©f. Robert Lehagre, maire honoraire de CharchignĂ©), Trois dames et un château (histoire du château d'Hauteville Ă  CharchignĂ© et de ses propriĂ©taires), Mayenne, Éditions rĂ©gionales de l'Ouest, , 112 p. (ISBN 978-2-85554-126-6), « Les chemins d'abandon Â», p. 99 .
  15. Marie-ThĂ©rèse Pelatan, Jean Pelatan et Odette Tournier (prĂ©f. Robert Lehagre, maire honoraire de CharchignĂ©), Trois dames et un château (histoire du château d'Hauteville Ă  CharchignĂ© et de ses propriĂ©taires), Mayenne, Éditions rĂ©gionales de l'Ouest, , 112 p. (ISBN 978-2-85554-126-6), « Les chemins d'abandon Â», p. 101 .