Massacre de l'école d'Ikeda

Parmi les victimes, sept filles en deuxième année, à l'exception d'un garçon en première année, ont été tués, tandis que 15 autres personnes ont été blessées, dont deux enseignants[5].

• Yuki Hongo, (本郷 優希, Hongō Yūki)
• Mayuko Isaka, (猪阪 真宥子, Isaka Mayuko)
• Yuuka Kiso, (木曽 友香, Kiso Yūka)
• Ayano Moriwaki, (森脇 綾乃, Moriwaki Ayano)
• Maki Sakai, (酒井 麻希, Sakai Maki)
• Takahiro Totsuka, (戸塚 健大, Totsuka Takahiro), âgé de 6 ans, il a été le seul garçon à perdre la vie pendant l'attaque[6].
• Hana Tsukamoto, (塚本 花菜, Tsukamoto Hana)
• Rena Yamashita, (山下 玲奈, Yamashita Rena)

Mamoru Takuma (japonais : 宅間 守, Takuma Mamoru) est né le 23 novembre 1963 à Itami, préfecture de Hyōgo, au Japon. Lors de son enfance, il a montré un comportement antisocial, il tuait habituellement de petits animaux en les enveloppant dans du papier journal et en les allumant sur un feu. De l’école primaire au collège, Takuma a été à la fois victime et auteur d’intimidation. Il a exprimé de l’envie et de la jalousie pour « l’élite très instruite et à revenu élevé » dès son entrée au collège, Takuma a été remarqué à cause d'une conduite indisciplinée. Dès son plus jeune âge, Takuma a été à la fois maltraité physiquement et négligé par son père, qui le battait régulièrement[14].

Également, les ancêtres de Mamoru Takuma étaient des samouraïs du clan Satsuma, de ce fait, il a reçu une éducation traditionnelle[15].

En février 1979, Takuma s’inscrit au lycée à Amagasaki, mais abandonne en mars 1981. Il a travaillé à temps partiel dans une station-service pendant plusieurs mois jusqu’à ce qu’il s’engage dans la Force aérienne d'autodéfense japonaise à la fin de l'année 1981, à l’âge de 18 ans. Après avoir été libéré de l’armée, en 1984, Takuma et sa mère ont quitté la maison familiale et ont acheté un appartement, laissant son frère aîné et son père seuls. Ils ont vécu ensemble pendant un an et demi. Après cela, il a travaillé comme gestionnaire de copropriété, chauffeur d'autobus urbain, éboueur, concierge d'école primaire, chauffeur de taxi ou encore chauffeur de camion à benne basculante. Le 11 février 1999, le frère de Takuma, menacé de faillite, se suicide en se tranchant le cou avec un couteau, il décède à l'âge de 40 ans[16].

La mère de Mamoru Takuma a lutté toute sa vie contre la maladie mentale, elle décèdera finalement le 19 décembre 2016. Son père, quant à lui, est décédé le 20 avril 2020, à l’âge de 88 ans, cause d'un cancer du poumon. La maison où il résidait, a été démolie en septembre de la même année[17].

Mamoru Takuma avait une longue histoire de troubles mentaux et de comportement antisocial, et un lourd casier judiciaire, y compris une condamnation pour viol[18].

En 1984, alors qu’il travaillait pour une société de gestion de condominiums, Takuma entre dans la chambre d’une femme pour percevoir le loyer, il agressera sexuellement cette femme, et après l’incident, Mamoru Takuma a rendu visite à un psychiatre accompagné de sa mère et a été hospitalisé, mais alors qu’il était à l’hôpital, il a sauté du 5^e étage et a été grièvement blessé. Après cet événement, un diagnostic de schizophrénie a été posé à l'encontre de Mamoru Takuma[19].

En 1985, il est condamné à trois ans de prison pour son premier viol, il purgera sa peine dans une prison pour mineurs de Nara, il sera libéré en 1989. En 1993, âgé de 30 ans, Takuma devient un employé à temps partiel, et commence à travailler comme chauffeur d’autobus municipal, alors qu’il conduisait un autobus urbain, il a été sanctionné pour avoir agressé une passagère.

En avril 1999, tandis que Takuma est concierge dans une école primaire, il est démis de ses fonctions pour avoir mélangé des tranquillisants dans du thé bu par des enseignants du primaire, mais n’a pas été puni pénalement. Après cela, il a de nouveau changé d’emploi, mais, à cause de son comportement colérique et de ses agressions à répétition, il ne réussit pas à trouver d'autre emploi. À partir de la fin de l'année 2000, Takuma est au chômage, il y restera jusqu'à la date de la tuerie.

Étonnamment, Takuma Mamoru a été marié cinq fois. À l'âge de 26 ans, il épouse une femme de 19 ans, se faisant passer pour un médecin. Quatre mois plus tard, après son premier divorce, il épouse son professeur d'école primaire qui avait 20 ans de plus que lui, ils finiront par rompre, à la suite de la première affaire de viol de Takuma. Le troisième et quatrième mariage de Takuma se sont réalisé à la suite de soirée, et n'ont pas durée longtemps[20] - [21].

Enfin, Mamoru Takuma s’est marié en prison, Sa femme, s’est avéré être philanthrope et chrétienne. L’avocat de Mamoru Takuma a révélé plus tard que la première personne à exprimer son intention de se marier était lorsqu’il a présenté le formulaire d’enregistrement de mariage, et Mamoru Takuma était heureux qu’il y ait une femme qui voulait l’épouser[22].

De cette façon, le mariage a été établi, mais Mamoru Takuma a changé son nom pour le nom de famille de sa cinquième épouse, et a finalement pris le nom de « Yoshioka ». Avant l'exécution, Takuma Mamoru a écrit une lettre à sa femme, ou il exprimait sa gratitude [23].

Document bibliographique utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

• (ja) Koichi Imaeda, 100 heures de conversation avec le père du meurtrier de l'école primaire d'Ikeda, Takuma Mamoru, Shinchōsha, 22 août 2008 (ISBN 978-4-10-142624-2).
• (ja) Akira Okae, Rapport d'évaluation psychiatrique de Takuma Mamoru entre la médecine psychiatrique et la justice pénale, Aki Shobo, 5 mai 2013, 416 p. (ISBN 978-4-7505-1310-2).
• (ja) Tamami Katada, Rapport d'évaluation psychiatrique de Takuma Mamoru entre la médecine psychiatrique et la justice pénale, Shinchōsha, 17 octobre 2014, 223 p. (ISBN 978-4-10-603637-8).
• (ja) Satoshi Sakuma, Peine de mort : dossier moderne du condamné à mort., Jiyukokumin Sha, 5 décembre 2015, 223 p. (ISBN 978-4426752156).

• Massacre d'Akihabara
• Massacre de Sagamihara