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Marie Jean Pierre Hubert de Cambacérès

Marie Jean Pierre Hubert, duc de Cambacérès, né le 20 septembre 1798 à Solingen, dans le duché de Berg, et mort le 12 juillet 1881 à Paris, est un homme politique français du XIXe siècle.

Marie Jean Pierre Hubert de Cambacérès
Image illustrative de l’article Marie Jean Pierre Hubert de Cambacérès

Titre Duc de Cambacérès
Pair de France
Prédécesseur Titre créé
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Autres fonctions Conseiller général de la Seine (1834-1844)
Grand maître des cérémonies de France (1852-1870)
Sénateur (1852-1870)
Biographie
Dynastie Famille de Cambacérès
Naissance
Solingen (Duché de Berg)
Décès (à 82 ans)
7e arrondissement de Paris
Père Baron Jean-Pierre-Hugues de Cambacérès
Conjoint Louise Anne Alexandrine Thibon

Biographie

Neveu de l'archichancelier Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, Marie Jean Pierre Hubert est le fils du général baron de Cambacérès (1778-1826). Admis en 1812 parmi les pages de l'Empereur, il est nommé sous-lieutenant de chasseurs à cheval en 1814, sous la première Restauration, et suit l'empereur pendant les Cent-Jours, jusqu'à la bataille de Waterloo. Il épouse le 5 novembre 1818 Louise Anne Alexandrine Thibon (1799-1883), fille du baron Louis Charles Thibon, sans postérité. Fait prisonnier en portant un ordre au maréchal Ney, il est remis en liberté peu après, donne sa démission, étudie le droit sur le conseil de son oncle et s'inscrit en 1823 au barreau de Paris, quoique piètre juriste. Des papiers laissés par l'archichancelier lui valent un procès de quatre ans contre l'État, qu'il remporte

Après la révolution de Juillet 1830, il est réélu quatre fois capitaine dans la 10e légion de la garde nationale. Réputé charitable, les journaux rapportent ses œuvres de bienfaisance. Membre du Conseil général de la Seine, il est fait pair de France par Louis-Philippe le 11 septembre 1835, pour la notoriété de son nom. Pair sans envergure, il se borne à soutenir les derniers ministères de la monarchie de Juillet.

Brièvement mis en retraite par la Révolution française de 1848, son nom lié à l'histoire napoléonienne lui permet de tirer parti du coup d'État bonapartiste du 2 décembre 1851. Rapidement membre de la commission consultative au lendemain, il est fait sénateur dès le 26 janvier 1852. Élevé au titre de duc le 11 mai 1857 sur réversion du titre de son oncle, il participe au rétablissement de l'Empire en tant que grand maître des cérémonies de la maison de l'Empereur. Là encore très effacé, il opine à toutes les propositions du régime.

Acquéreur en 1832 du vaste domaine de Mignaux, à Verrières-le-Buisson, il est conseiller municipal de cette commune de Seine-et-Oise de 1846 à 1879. Inhumé avec son épouse dans le cimetière du village, dont une avenue porte aujourd'hui son nom[1]. La débâcle de 1870 entraîne la chute du Second Empire et avec elle la déchéance de ses fonctions nationales.

Distinctions

  • Légion d'honneur :
    • Officier (5 mars 1846) ;
    • Commandeur (30 août 1854) ;
    • Grand officier (30 décembre 1855).

Armoiries

Ses armoiries sont reprises de celles de son oncle Jean-Jacques Régis de Cambacérès :

D'or, au dextrochère de carnation, paré de gueules, retroussé d'hermine, tenant les tables de la loi de sable, le tout accompagné de trois losanges de sable ; au chef des Princes Grands Dignitaires.

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. Connaissance de Verrières-le-Buisson et de sa région, n° 61-62, 2017 (Domaine et château de Mignaux), édition de l'Historique de Verrières, pp. 55-71.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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