Mariano Severo Balcarce
Mariano Severo Balcarce (Buenos Aires, - Brunoy, ) est un diplomate et mĂ©decin argentin, qui s'est mariĂ© avec Mercedes Tomasa de San MartĂn y Escalada, fille du libĂ©rateur de l'AmĂ©rique du sud, JosĂ© de San MartĂn.
Biographie
Mariano Severo Balcarce est né en Argentine à Buenos Aires, fils du général Antonio González Balcarce, triomphateur de la bataille de Suipacha, et de Dominga Francisca Buchardo (ou Bouchardo)[1].
Époux de sa patiente
MĂ©decin de profession, il effectue un sĂ©jour en France en 1832, pour ses fonctions diplomatiques lorsqu'il a eu la tâche privilĂ©giĂ©e de s'occuper du gĂ©nĂ©ral JosĂ© de San MartĂn et de sa fille Mercedes Tomasa de San Martin y Escalada, qui Ă©taient malades du cholĂ©ra. Après les avoir soignĂ©s plusieurs mois, Mariano se marie avec Mercedes (le ) et de cette relation sont nĂ©es les deux uniques petites-filles du GĂ©nĂ©ral San MartĂn: Josefa Dominga Balcarce et MarĂa Mercedes Balcarce[2].
Carrière de diplomate
Mariano Balcarce a consacré une grande partie de sa carrière au champ de la politique. Secrétaire de l'ambassade argentine à Paris, il remplace ad interim l'ambassadeur M. de Sarratea à la suite du décès de ce dernier en 1849[3]. Avec son épouse Mercedes, il a assisté son beau-père jusqu'à son dernier souffle à Boulogne-sur-Mer[4].
Quelques années plus tard, il parviendra à être désigné Ambassadeur de l'Argentine en France, remplaçant l'ancien diplomate Juan Bautista Alberdi[1]. Il occupe ce poste en France depuis 1857[5] ou 1859[6]lorsqu'il se voit confier une mission comme ambassadeur plénipotentiaire auprès du Royaume de l'Espagne pour une de ses plus importantes tâches, la « mission Balcarce »[1]. Pour cette mission, le 18 mai 1863, le président Bartolomé Mitre, l'a désigné envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire pour négocier avec le représentant de l'Espagne les modifications ou éclaircissements au traité signé à Madrid le 9 juillet 1859 entre l'ancienne Confédération et l'Espagne, afin de l'étendre et rendre le traité obligatoire dans toute la République Argentine[1].
Décès et rapatriement
Il vivait dans la petite localité de Brunoy, près de Paris. C'est à l'hôtel de légation argentine, qu'il est mort à 77 ans le 20 février 1885 d'une congestion pulmonaire après une dizaine de jours de maladie[5]. Ses obsèques se sont déroulées en l'église de la Trinité le puis il a été enterré à Brunoy où il possédait un caveau familial où reposait déjà son épouse[5].
Mariano Balcarce Ă©tait toujours l'ambassadeur en titre au moment de son dĂ©cès. Il sera remplacĂ© Ă ce poste par M. JosĂ© G. Paz, le fondateur du journal La Prensa[6]. Après avoir Ă©tĂ© rapatriĂ©s en Argentine, le 13 dĂ©cembre 1951, les restes de Mercedes Tomasa de San MartĂn, de Mariano Balcarce et de MarĂa Mercedes Balcarce ont reçu leur sĂ©pulture dĂ©finitive dans un monument funĂ©raire spĂ©cialement bâti dans la Basilique San Francisco, de la ville de Mendoza oĂą est venu au monde la fille du Libertador.
Références
- Juan Lucio Torres, El español como soldado argentino, Ediciones de la Torre, , 270 p. (ISBN 9788479605780, lire en ligne).
- (es) « GeneaogĂa Familiar » (consultĂ© le )
- « Nouvelles diverses », Le Siècle, no 269,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
- Carlos A. de Olazabal, « Le libérateur général José de San Martin », Le Gaulois,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Mort de M. Mariano Balcarce », Le Soir, vol. 19e année, no 5707,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
- « Représentation diplomatique de l'Argentine en France », Le Figaro, vol. 69e année, no 312,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le )