Marianne Pierson-Piérard
Marianne Pierson-Piérard, née le à Frameries et morte le à Bruxelles, est une écrivaine belge[1].
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 74 ans) Ville de Bruxelles |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père |
Biographie
Fille du journaliste et écrivain Louis Piérard, elle lui voue une grand admiration toute sa vie[1]. Elle passe son enfance à Mons puis à Bruxelles[2] avant d'émigrer avec sa famille aux Pays-Bas lors de l'invasion de la Belgique par l'Empire allemand en 1914[1]. En 1918, la famille part pour Ville-d'Avray (Seine-et-Oise) où elle fréquente le lycée de Saint-Cloud mais la famille rentre finalement à Bruxelles en décembre[1]. Là , elle s'inscrit au lycée de Saint-Gilles en humanités classiques[1].
De 1919 à 1926, elle accompagne son père dans ses voyages puis s'inscrit en Lettres à l'Université libre de Bruxelles mais abandonne dès la première année[1].
Marianne Pierson-Piérard publie son premier ouvrage, un essai sur Louis Piérard intitulé Nous ou Le député Piret dans ses terres avec son époux Marc-Antoine Pierson[1]. Ce recueil compile des dizaines de lettres reçu par son père de 1906 à 1950 de personnalités céléèbres telles que Stefan Zweig, Camille Lemonnier, Paul Fort, Benito Mussolini ou encore Paul Drouot, classées par ordre alphabétique de l'expéditeur plutôt que par date[3].
Deux ans plus tard, elle publie son premier roman Millie qui lui vaut le Prix du Brabant[1].
Elle fait une congestion cérébrale lors d'un cocktail et meurt le [1].
Ĺ’uvres
Romans et nouvelles
- av. Marc-Antoine Pierson, Nous ou le Député Piret dans ses terres, Bruxelles, Office de publicité,
- Milie, Bruxelles, Labor,
- Inconstances, Paris, CorrĂŞa Ă©ditions,
- Dora, roman, Bruxelles, Labor, 1951, Bruxelles, Labor,
- Les Beaux Étés. Histoires sans lendemain (ill. Ange Rawoe), Bruxelles, éditions du Chat qui pêche,
- Le Tour de soi-mĂŞme, Paris, Ă©ditions Debresse,
- La Rose amère, Bruxelles, La Renaissance du livre,
- Un petit mas au pied des Alpilles, Bruxelles, Ă©ditions Audace,
- Plages, Bruxelles, Ă©ditions du Large,
- (it) La rosa amara, Rome, Fazzi Ă©ditore,
- Entre hier et demain, Paris, Stock,
- Les Cloches d'Ostende, Bruxelles, Louis Musin Ă©diteur,
- Oslo au mois d'août, Nivelles, La Francité,
- La Dernière Journée, Paris, Librairie de Saint-Germain-des-Près,
- Le premier été sans Fabienne, Bruxelles, Labor,
- Être et avoir été, Sherbrooke, Antoine Naaman éditeur,
- D’enfance et d'ailleurs, Bruxelles, Louis Musin éditeur,
Essais
- La Chine à bâtons rompus, Bruxelles, éditions Vermaut,
- Neel Doff par elle-mĂŞme, Bruxelles, Esseo,
- Maud Frère, Bruxelles, Pierre de Méyère éditeur,
- Trois cent trente-deux lettres à Louis Piérard, précédées de Mémoires intérieurs, Paris, éditions Minard,
- La Vie passionnée de Katherine Mansfield, Bruxelles, Labor,
Théâtre
- La Frangimani, Bruxelles, Labor,
Prix
- Prix du Brabant pour Milie (1938)[1]
- Prix Marguerite Van de Wiele pour Dora (1951)[2]
- Prix de la Société des Gens de lettres pour Entre hier et demain (1967)[1]
- Prix Maurice Malherbe pour Entre hier et demain (1967)
- Prix FĂ©lix Denayer pour Les Cloches d'Ostende (1970)
- Prix Charles Plisnier pour La Vie passionnée de Katherine Mansfield (1979)
- Prix Katherine Mansfield pour La Nuit de Verdun (1981) du recueil D’enfance et d’ailleurs[4]
Notes et références
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Marianne Pierson-Piérard » (voir la liste des auteurs).
- « Marianne Pierson-Piérard », sur Service du Livre Luxembourgeois (consulté le ).
- « Marianne Pierson-Pierard (1907-1981) – Editions Névrosée » (consulté le ).
- Francis B. Conem, « Review of Trois cent trente-deux lettres à Louis Piérard », Revue d'Histoire littéraire de la France, vol. 74, no 1,‎ , p. 130–132 (ISSN 0035-2411, lire en ligne, consulté le ).
- « 66. Marianne Pierson-Piérard, La Dernière journée (1974) – René Godenne » (consulté le ).
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :