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Marcos Zucker

Marcos Zucker ( Buenos Aires, 1921 ― idem, 2003) Ă©tait un acteur et humoriste argentin. Il s’illustra aussi bien au thĂ©Ăątre qu’au cinĂ©ma (oĂč il apparut dans 66 films) et Ă  la tĂ©lĂ©vision. Son genre de prĂ©dilection Ă©tait la comĂ©die.

Marcos Zucker
Description de l'image Marcoszucker.jpg.
Naissance
Buenos Aires, Argentine
Nationalité Drapeau de l'Argentine argentine
DĂ©cĂšs
Buenos Aires
Profession Acteur de théùtre et de cinéma
Films notables
  • Juvenilia (1943)
  • La cigarra no es un bicho (1963)
  • Gallito ciego (2000)

Biographie

Fils d’immigrants polonais juifs venus en Argentine au dĂ©but du XXe siĂšcle, lors de la grande vague d’immigration europĂ©enne, Marcos Zucker vint au monde et grandit dans le quartier de l’Abasto Ă  Buenos Aires.

Il dĂ©buta dans la comĂ©die alors qu’il avait Ă  peine 6 ans, dans la troupe thĂ©Ăątrale pour enfants d’Angelina Pagano, oĂč il resta jusqu’à son adolescence. Il se dirigea ensuite vers le thĂ©Ăątre, d’abord comme comĂ©dien dramatique, puis progressivement comme acteur de thĂ©Ăątre de revue, et ce ne sera qu’à partir de la dĂ©cennie 1950 qu’il alternera le thĂ©Ăątre avec le cinĂ©ma et la tĂ©lĂ©vision. Des annĂ©es 1960 aux annĂ©es 1990, il joua avec succĂšs dans plusieurs comĂ©dies tĂ©lĂ©visuelles ; sur les 76 ans que dura sa carriĂšre, sa meilleure pĂ©riode professionnelle se situe, selon ses propres dires, dans la dĂ©cennie 1960, quand il appartenait simultanĂ©ment Ă  diffĂ©rentes troupes ou Ă©quipes d’acteurs tant au thĂ©Ăątre qu’au cinĂ©ma et Ă  la tĂ©lĂ©vision. Son plus grand succĂšs cependant lui viendra de son passage dans La tuerca, comĂ©die tĂ©lĂ©visuelle dans laquelle il joua toute une galerie de personnages et oĂč il s’enhardit mĂȘme Ă  quelque improvisation devant la camĂ©ra, audace peu habituelle Ă  cette Ă©poque. Il fut un grand admirateur de Carlos Gardel.

Sous la dictature militaire dite Processus de rĂ©organisation nationale (1976-1983), l’un de ses fils, Ricardo Marcos, surnommĂ© el Pato (le Canard), qui participa Ă  la contre-offensive des Montoneros, fut dĂ©tenu et disparut sans laisser de traces[1].

De toutes les rĂ©compenses dont il fut le rĂ©cipiendaire, celle qui lui tenait le plus Ă  cƓur Ă©tait le prix Trinidad Guevara qui lui fut dĂ©cernĂ© en 1998 et qui lui valut (outre une pension viagĂšre) una ovation de la part de ses collĂšgues pendant plus de quatre minutes.

AprĂšs l’annĂ©e 2000, il n’eut plus d’engagements au cinĂ©ma et on le vit plus guĂšre sur le petit Ă©cran que comme invitĂ© des magazines du soir, oĂč on le prĂ©sentait comme « une gloire de la tĂ©lĂ©vision ».

Il fut inhumé dans le Panthéon des acteurs du cimetiÚre de la Chacarita à Buenos Aires.

Interprétations

Au thĂ©Ăątre, il travailla pendant de longues annĂ©es aux cĂŽtĂ©s de l’actrice Luisa Vehil, avec qui il interprĂ©ta notamment l’Alouette (titre espagnol La alondra) de Jean Anouilh, dans une mise en scĂšne de Jean-Louis Barrault. Il apparut dans des Ɠuvres du thĂ©Ăątre de revue, sur la scĂšne de salles de spectacle sises calle Corrientes Ă  Buenos Aires et Ă  Mar del Plata. Il s’en alla aussi travailler au Chili voisin, oĂč il interprĂ©ta sept saisons durant Un violon sur le toit.

À la tĂ©lĂ©vision, il fit ses dĂ©buts dans des rĂŽles de jeune premier, mais devait ensuite peu Ă  peu s’illustrer dans la comĂ©die. Dans les annĂ©es 1960, il fut l’un des principaux acteurs de la cĂ©lĂšbre Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e comique La tuerca (litt. l’Écrou), puis, dans les annĂ©es 1990, fit partie de la distribution de Cebollitas (litt. les Petits Oignons), sĂ©rie pour enfants de la tĂ©lĂ©vision argentine, et participa Ă  Alta Comedia, sĂ©rie d’adaptations d’Ɠuvres thĂ©Ăątrales classiques et modernes (MoliĂšre, Pirandello, DragĂșn etc.), oĂč il tint un rĂŽle dans la livraison consacrĂ©e Ă  La hija del relojero de Jorge Luis SuĂĄrez, dans la dĂ©cennie 1970.

Au cinĂ©ma, il joua quelques rĂŽles mĂ©morables, notamment dans les films Juvenilia, El crack (1960), La cigarra no es un bicho, Mi novia Ă©l..., Gallito ciego etc. Dans le genre de la comĂ©die, il lui fut donnĂ© de jouer aux cĂŽtĂ©s de comiques tels que Alberto Olmedo, Jorge Porcel ou Tato Bores, interprĂ©tant des figures d’entrepreneurs ou d’usuriers dans les comĂ©dies Los caballeros de la cama redonda, AsĂ­ no hay cama que aguante ou Departamento compartido.

Filmographie

  • India Pravile (2003), l’ami au bistrot
  • Trapo viejo (inĂ©dit, 2003)
  • No sabe, no contesta (2002), rĂŽle du grand-pĂšre
  • Gallito ciego (2000), rĂŽle du pensionnĂ©
  • Ángel, la diva y yo (1999), Pereyra
  • El mar de Lucas (1999), rĂŽle de l’homme des Glycines
  • Vendado y frĂ­o (n’eut aucune sortie commerciale, 1999), MatĂ­as
  • El verso (1995), Rumano
  • Delito de corrupciĂłn (1991), rĂŽle de l’homme qui dĂ©couvre le cadavre
  • Los insomnes (1984)
  • Un loco en acciĂłn (1983), le chef
  • Diablito de barrio (1983)
  • MĂĄs allĂĄ de la aventura (1980)
  • Gran valor (1980), Rusestein
  • Tiro al aire (1980)
  • Departamento compartido (1980)
  • AsĂ­ no hay cama que aguante (1980)
  • Hotel de señoritas (1979)
  • El divorcio estĂĄ de moda (de comĂșn acuerdo) (1978), Caetano
  • Don Carmelo, Il Capo (1976), homme ivre dans le bar
  • La isla de los dibujos (inĂ©dit, 1976)
  • Mi novia el... (1975)
  • Seguro de castidad (1974)
  • Los caballeros de la cama redonda (1973)
  • VenĂ­ conmigo (1972)
  • Todos los pecados del mundo (1972)
  • Siempre te amarĂ© (1971)
  • Turismo de carretera (1968)
  • Crimen sin olvido (inĂ©dit, 1968)
  • Flor de piolas (1967)
  • Hotel alojamiento (1966)
  • La gran felicidad (sans sortie commerciale, 1966)
  • ConvenciĂłn de vagabundos (1965)
  • Viaje de una noche de verano (1965)
  • La cigarra no es un bicho (1963)
  • El rufiĂĄn (1961), rĂŽle du jeune mariĂ©
  • La maestra enamorada (1961)
  • Vacaciones en la Argentina (1960)
  • El crack (1960)
  • Violencia en la ciudad (inĂ©dit, 1957)
  • El sonĂĄmbulo que querĂ­a dormir (1956)
  • Amor a primera vista (1956)
  • Canario rojo (1955)
  • Su seguro servidor (1954)
  • Soy del tiempo de Gardel (inĂ©dit, 1954)
  • ÂĄQuĂ© noche de casamiento! (1953)
  • Las tres claves (1953), FĂ©lix
  • El mucamo de la niña (1951)
  • La pĂ­cara cenicienta (1951)
  • ÂĄQuĂ© hermanita! (1951)
  • Ritmo, sal y pimienta (1951)
  • Escuela de campeones (1950)
  • Mary tuvo la culpa (1950)
  • Otra cosa es con guitarra (1949)
  • Yo no elegĂ­ mi vida (1949), rĂŽle du resquilleur dans le train
  • La otra y yo (1949)
  • El barco sale a las diez (1948)
  • Estrellita (1947)
  • Lucrecia Borgia (1947)
  • CorazĂłn (1947)
  • Se rematan ilusiones (1944)
  • Los hijos artificiales (1943)
  • Juvenilia (1943)
  • Nosotros
los muchachos (1940)
  • HĂ©roes sin fama (1940)
  • El casamiento de Chichilo (1938)

RĂ©compenses

Parmi les prix et rĂ©compenses qu’il reçut se dĂ©tache en particulier :

  • le prix Trinidad Guevara de l’Association argentine des acteurs (1998), dĂ©cernĂ© au milieu d’une longue ovation.

Liens externes

Références

  1. Cristina Zuker, El tren de la Victoria, éd. Sudamericana, Buenos Aires 2003. Préface d'Horacio Verbitsky.
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