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Marcel Dobler

Marcel Dobler, né le à Männedorf (originaire d'Appenzell et de Rapperswil-Jona), est un entrepreneur et homme politique suisse, membre du Parti libéral-radical (PLR). Il est député du canton de Saint-Gall au Conseil national depuis .

Marcel Dobler
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
LĂ©gislature 50e et 51e
Groupe politique Libéral-radical (RL)
Commission CPS (2015-19)
CSSS (depuis 2019)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Männedorf
Nationalité Suisse
Parti politique PLR
Profession Électronicien
Entrepreneur
RĂ©sidence Jona (SG)

Biographie

Marcel Dobler naît le à Männerdorf, dans le canton de Zurich. Il est originaire de deux autres communes : Appenzell, dans le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures, et Rapperswil-Jona, dans le canton de Saint-Gall[1].

Il termine l'école obligatoire en 1995 et suit un apprentissage d'électronicien, qu'il achève en 2000 avec une maturité professionnelle[2]. Il étudie ensuite l'informatique à la Haute école de Rapperswill jusqu'en 2004. Il obtient en 2015 un bachelor en informatique de gestion.

En 2001, encore aux Ă©tudes, il fonde Digitec AG avec trois amis. La sociĂ©tĂ© se dĂ©veloppant, il y consacre de plus en plus de temps en tant que co-directeur gĂ©nĂ©ral. En 2012, Migros rachète 30 % des parts de la sociĂ©tĂ©. Marcel Dobler quitte deux ans plus tard son poste au sein de Digitec Galaxus[3]. En , il rachète avec d'autres investisseurs le fabricant de jouets Franz Carl Weber[4] et entre dans son conseil d'administration.

Féru de sport, il pratique d'abord le football, et se lance en 2006 dans l'athlétisme. Il est champion suisse de décathlon en 2009. En 2014, après une rencontre avec Beat Hefti, il commence le bob à quatre et ambitionne d'aller aux Jeux olympiques d'hiver[5]. Il est champion suisse de bob à quatre en 2016 et 2018[6]. À l'armée, il est grenadier de la police militaire[3].

MariĂ© Ă  une avocate, Simone Tobler[7], qui est aussi sa collaboratrice personnelle au Parlement[1], et père de deux enfants[8], il habite Ă  Jona dans le canton de Saint-Gall. Avec une fortune personnelle estimĂ©e Ă  50 millions, il fait partie des parlementaires les plus riches de l'AssemblĂ©e fĂ©dĂ©rale[9].

Parcours politique

À la suite de sa démission de Digitec, il s'intéresse à la politique et se rapproche du PLR. Ambitionnant d'être un jour élu au Grand Conseil de son canton, il se présente aux élections fédérales de 2015 pour le Conseil fédéral et parvient à récupérer le deuxième siège du PLR[3]. Selon la Schweizer Radio und Fernsehen, il doit notamment son élection à sa campagne onéreuse[10]. Il rejoint la Commission de la politique de sécurité (CPS).

Il est réélu en 2019 au Conseil national et candidat malheureux au Conseil des États, où il finit au quatrième rang au premier tour, largement derrière ses trois concurrents (le PDC Benedikt Würth, le socialiste Paul Rechsteiner et l'UDC Roland Rino Büchel)[11], et renonce à se présenter au deuxième tour[12]. À l'occasion de la nouvelle législature, Il change de commission et rejoint la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS)[1].

Il est particulièrement actif sur les thèmes liés aux nouvelles technologies, ayant notamment signé le Manifeste digital[13]. Il est également président depuis 2017 d'ICTswitzerland, association faîtière de la branche des technologies de l’information et de la communication[14].

Le , lors du renouvellement intégral du Conseil fédéral, il obtient, de manière inattendue[15], 21 voix lors de la réélection de la conseillère fédérale sortante Karin Keller-Sutter[16].

Positionnement politique

Il appartient à l'aile droite du PLR et se qualifie lui-même de représentant conservateur du parti[10].

Il s'est opposé à l'accord-cadre avec l'Union européenne et à la révision totale de 2020 de la loi sur le CO2, soutenue par la direction du parti[17].

Notes et références
  1. « Biographie de Marcel Dobler », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (de) « Formation et profession », sur site personnel (consulté le )
  3. Bernard Wuthrich, « Marcel Dobler, conseiller national, millionnaire, homme d’affaires et sportif d’élite », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. Elisabeth Eckert, « La chaîne de jouets Franz Carl Weber est sauvée par son directeur », TDG,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  5. (de) « Porträt: Marcel Dobler: Der Bobfahrer vom Bundeshaus träumt von Olympia », sur Blick, (consulté le )
  6. Aline Bassin et Bernard Wuthrich, « Marcel Dobler, conseiller national et cofondateur de Digitec: «Fermer les commerces a été une erreur» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. (de) « Marcel Dobler - FDP.Die Liberalen - Persönlich », sur site personnel de Marcel Dobler (consulté le )
  8. (de) D. Waldmeier, « Der Selfmade-Millionär im Bundeshaus », sur 20 Minuten, (consulté le )
  9. (de) Florence Vuichard, « Das sind die reichsten Parlamentarier », Bilanz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (de) « Ständerat St. Gallen - Marcel Dobler, ein Unternehmer will ins Stöckli », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  11. (de) « Ständerat St. Gallen - Zweiter Wahlgang für alle, auch für Spitzenreiter Würth », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  12. (de) « Ständerat St. Gallen - Dobler verzichtet, Bahn frei für Büchel », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  13. « Manifeste digital pour la Suisse » [PDF], sur digitalswitzerland.com, (consulté le )
  14. (de) « ICTswitzerland – Nationalrat Marcel Dobler soll neuer ICTswitzerland-Präsident werden », sur ictswitzerland.ch (consulté le )
  15. « Les Verts échouent à renverser le PLR Ignazio Cassis, qui est réélu au Conseil fédéral avec 145 voix », sur rts.ch, (consulté le )
  16. « Renouvellement intégral du Conseil fédéral du 11 décembre 2019 », sur www.parlament.ch (consulté le )
  17. (de) Angelika Hardegger, « FDP: Digitec-Gründer Marcel Dobler will Co-Präsident werden », NZZ,‎ (lire en ligne)

Liens externes
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