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Roland Rino BĂĽchel

Roland Rino Büchel, né le à Altstätten (originaire de Rüthi SG), est une personnalité politique suisse du canton de Saint-Gall, conseiller national depuis 2010 et membre de l'Union démocratique du centre.

Roland Rino BĂĽchel
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 48e à 51e
Groupe politique UDC (V)
Commission CPE
Prédécesseur Jasmin Hutter
Député au Grand Conseil du canton de Saint-Gall
–
Législature 2004-2008, 2008-2012
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Altstätten (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique UDC
Profession Manager sportif
Résidence Oberriet

Biographie

Roland Rino BĂĽchel nait en 1965 dans le Rheintal st-gallois.

Il effectue un apprentissage de commerce dans une banque st-galloise locale[1].

Avant son entrée en politique, il intègre le Département fédéral des affaires étrangères dans différents postes en Europe et en Amérique du Sud à la fin des années 1990[1].

Après son retour en Suisse en 1990, il devient manager sportif et conseiller pour différentes organisations sportives[1]. Il est considéré par la radio alémanique SRF comme un « profond connaisseur de la FIFA », y ayant travaillé par le passé, mais faisant partie en 2019 d'un des critiques durs envers l'institution de football[2], en l'accusant d'être la mère du népotisme (« Die FIFA ist quasi die Mutter der Vetternwirtschaft »)[3] - [4].

Carrière politique

Il est candidat au Conseil national pour la première fois en 2007[5].

Premier des viennent-ensuite de sa liste électorale, il remplace le Jasmin Hutter à la suite de son retrait du Conseil national, et ce pour cause de grossesse[5]. Après ses réélections en 2011 et en 2015, il devient une des seules figures de l'UDC st-galloise connues au niveau national, avec Toni Brunner, alors président de l'UDC suisse[5].

Lors des élections fédérales de 2019, il se porte candidat contre Paul Rechsteiner, sénateur sortant, et Benedikt Würth, candidat démocrate-chrétien, au Conseil des États[6]. Dans une interview précédant ces élections, il décrit Rechsteiner comme « Mathusalem du Parlement »[7].

Après sa réélection en 2019, il est le préféré de son parti, l'UDC, pour prendre la présidence du Conseil national, mais il annonce en ne pas vouloir briguer le poste[8].

Dans le cadre de son mandat au Conseil national, il membre de la commission de politique extérieure (CPE-N), qu'il a présidée de 2015 à 2017, et de la délégation suisse auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe[9]. Il est également membre du bureau du Conseil national depuis 2015.

Il est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[10] et s'est prononcé contre le projet d'accord-cadre avec l'Union européenne[7]. Il est décrit en 2019 par SRF comme un opposant véhément à l'UE[2]. Il s'engage aussi pour le maintien de certaines ambassades suisses à l'étranger et pour la Cinquième Suisse[11].

Notes et références

  1. (de) « Mein Portrait », sur rolandbuechel.ch (consulté le )
  2. (de + de-CH) Pius Kessler, « Roland Rino BĂĽchel, scharf gegen Links und GrĂĽn », sur srf.ch, (consultĂ© le )
  3. (de) Marc Meschenmoser et Res Gehriger, « Fifa soll Blatter-Neffe Millionenaufträge zugeschanzt haben », sur srf.ch, (consulté le )
  4. (de) « Millionenaufträge für Blatter-Neffen? », sur dw.com, (consulté le )
  5. (de) Stefan Millius, « Der hemdsärmelige Diplomat aus dem Rheintal », Die Ostschweiz,‎ (lire en ligne)
  6. (de) Pascal Tischhauser, « SVP-Büchel könnte höchster Schweizer werden », sur blick.ch, (consulté le )
  7. (de + de-CH) Michael Genova et Regula Weik, « St.Galler SVP-Ständeratskandidat Roland Rino BĂĽchel: «Jeder will Pestalozzi spielen» », St.Galler Tagblatt,‎ (lire en ligne)
  8. (de) « Nationalrats-Präsidium: Büchel verzichtet », Die Ostschweiz,‎ (lire en ligne)
  9. (fr + de + it) Parlement suisse, « La DĂ©lĂ©gation auprès de l'AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe DCE », sur parlament.ch (consultĂ© le )
  10. « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178,‎ , p. 3.
  11. (de) « Rheintaler lobbyiert für Botschaften », St.Galler Tagblatt,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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