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Mangroves du Pacifique sud-américain

Les mangroves du Pacifique sud-amĂ©ricain forment une Ă©corĂ©gion terrestre dĂ©finie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des mangroves de l'Ă©cozone nĂ©otropicale. Elle est constituĂ©e de nombreuses poches de vĂ©gĂ©tation Ă©parpillĂ©es le long de la cĂ´te pacifique de l'AmĂ©rique du Sud, entre le centre du Panama et le Nord du PĂ©rou. Elle fait partie de la liste « Global 200 Â» sous le nom de « mangroves du bassin de Panama Â».

Mangroves
du Pacifique sud-américain
Écorégion terrestre - Code NT1405[1]
Description de cette image, également commentée ci-après
Mangroves dans la province d'Esmeraldas, en Équateur.
GĂ©ographie et climat
Superficie[3] :
13 461 km2
min.max.
Altitude[3] :m564 m
TempĂ©rature[3] :23 Â°C28 Â°C
PrĂ©cipitations[3] :mm852 mm
Conservation
Statut[5] :
Vulnérable
Aires protégées[6] :
15,3 %
Anthropisation[6] :
22,0 %
Espèces menacées[6] :
19

Localisation

Description de l'image Missing map.svg.

Divisions

L'écorégion se divise en cinq secteurs, anciennement considérés comme des systèmes indépendants.

Mangroves du golfe de Panama

Ces mangroves occupent la majeure partie du golfe de Panama, de la baie de Parita (en) à celle de San Miguel. La diversité exceptionnelle de cette région correspond à une forte variation des conditions climatiques, dues aux perturbations des ouragans et de El Niño. La partie occidentale est ainsi bien plus sèche et les mangroves y sont nettement moins développées que dans la partie orientale[7].

Mangroves d'Esmeraldas et de la cĂ´te pacifique colombienne

Cette vaste région s'étend le long de la côte depuis le golfe de Tribugá en Colombie jusqu'à la baie de Mompiche en Équateur, et comprend notamment les embouchures des fleuves San Juan, Naya, Guapi, Mira et Esmeraldas[8].

Mangroves de ManabĂ­

Il s'agit principalement de forêts d'halophytes réparties le long de la côte équatorienne, dans la province de Manabí. Elles forment deux subrégions: la première se situe entre la rivière Muisne (en) et la ville de Pedernales, la seconde est limitée par les villes de Bahía de Caráquez et de Portoviejo[9].

Mangroves du golfe de Guayaquil et de Tumbes

Ces mangroves forment un ensemble assez homogène autour du golfe de Guayaquil en Équateur et s'étendent jusqu'à l'extrémité Nord de la province de Tumbes au Pérou[10].

Mangroves de Piura

C'est la région la plus petite, la plus méridionale et la moins connue. Elle borde l'embouchure du Río Piura au Pérou et constitue une halte importante pour les oiseaux migrateurs avant le désert de Sechura[11].

Notes et références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11,‎ , p. 935-938.
  2. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, R. Abell, T. Allnutt, C. Carpenter, L. McClenachan, J. D’Amico, P. Hurley, K. Kassem, H. Strand, M. Taye et M. Thieme, The Global 200 : A representation approach to conserving the earth's distinctive ecoregions, Washington DC, Conservation Science Program, World Wildlife Fund-US, (lire en ligne)
  3. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  4. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32,‎ , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  7. (en) Sylivia Tognetti et Christine Burdette, « Gulf of Panama mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).
  8. (en) Carlos Borda, « Esmeraldas-Pacific Colombia mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).
  9. (en) Paola U. Carrera, Pilar G. Jiménez et Xavier Viteri, « Manabi mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).
  10. (en) Juan Carlos Riveros Salcedo, « Gulf of Guayaquil-Tumbes mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).
  11. (en) Christine Burdette, « Piura mangroves », sur worldwildlife.org, Fonds mondial pour la nature (WWF) (consulté le ).
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