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Malbouffe

La malbouffe désigne par dérision ou réprobation une nourriture et un régime alimentaire jugés néfastes sur le plan diététique, en raison notamment d'une haute teneur en énergie - principalement des calories vides, dues aux graisses et au sucre, et d'une faible valeur nutritive. La nourriture de fast-food, les snacks (frites, chips, biscuits) et sodas en sont des archétypes. Une telle alimentation peut favoriser l'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, des dépressions[1] - [2], etc.

Certains appellent aussi malbouffe la consommation de préparations alimentaires qui ont tendance à employer dans leur composition toujours plus d'additifs (stabilisants, épaississants, raffermissant, agent de texture, agent de charge, agent de rétention d'eau, exhausteurs de goûts, arômes, etc.) et toujours moins de produits de base[3]. Une partie de la recette peut ainsi être dénuée de toute valeur nutritive, mais la préparation aura un aspect attractif. La surconsommation de la malbouffe peut entraîner la malnutrition.

La définition du terme malbouffe a été étendue à une critique plus globale dénonçant un modèle productiviste et la société de consommation.

En 2017, la malbouffe provoquait 11 millions de morts dans le monde[4]. Elle est en 2019 la première cause de mortalité dans le monde[5].

Origine du terme

Le néologisme malbouffe est formé « dans les années 1970 par Stella et Joël de Rosnay pour désigner l’alimentation trop riche, trop raffinée et promouvoir une alimentation saine proche d’un végétarisme revisité par les sciences nutritionnelles[6] ». Ce terme est formé par concaténation d'un adverbe et d'un substantif, ce que la grammaire du français ne permet généralement pas puisque ce sont les adjectifs qui qualifient les noms[7].

Dangers de la malbouffe

Augmentation du risque de dépression

Le risque de dĂ©pression a Ă©tĂ© corroborĂ© par une Ă©tude espagnole de [8] qui a portĂ© sur 12 059 personnes et a analysĂ© leur alimentation durant six ans : les rĂ©sultats suggèrent un risque de dĂ©pression « 48 % plus Ă©levĂ© » pour les sujets ayant consommĂ© des graisses saturĂ©es par rapport aux sujets se nourrissant d'une autre manière[9].

Effets suspectés sur le cerveau

Un lien a été constaté entre l'obésité, les maladies cardiaques et l'inflammation du cerveau chez la souris mâle et non chez la femelle[10]. Après avoir exploré ce phénomène, des chercheurs ont publié une étude (en 2014 dans la revue scientifique américaine Cell Reports spécialisée dans la biologie cellulaire), concluant que chez des souris de laboratoire des deux sexes ayant subi un régime riche en matières grasses tel que décrit par le vocable malbouffe (« Junk food » dans l'article), les cerveaux des souris mâles sont effectivement devenus nettement plus sensibles aux lésions inflammatoires que ceux des souris femelles. Les auteurs estiment que les œstrogènes spontanément produits par les femelles auraient un effet protecteur[10]. En outre, les souris mâles exposées à ce régime alimentaire étaient plus enclines à l'intolérance au glucose et à des altérations de la fonction cardiaque[10]. Cela laisse craindre que des effets similaires soient possibles chez l'humain[11]. Cette étude pointe la responsabilité des acides palmitiques comme cause de l'inflammation cérébrale chez les mâles, mais il a aussi été montré qu'un régime riche en sucre peut causer une inflammation de l'hypothalamus chez le rat de laboratoire[11].

Une étude réalisée en 2008 par l'Institut de recherche Scripps sur des rats suggère que la consommation de malbouffe modifie l'activité cérébrale d'une manière similaire aux drogues addictives comme la cocaïne et l'héroïne. Après plusieurs semaines avec accès illimité à de la malbouffe, les centres de plaisir des cerveaux des rat sont devenus désensibilisés, nécessitant plus de nourriture pour le même plaisir ; après que la malbouffe a été remplacée par une alimentation saine, les rats se sont affamés pendant deux semaines plutôt que de manger des aliments sains[12] - [13].

Une étude américaine sur des écoliers entre 10 et 14 ans publiée en met en évidence un lien entre consommation de malbouffe et résultats scolaires[14].

Une étude iranienne publiée en montre un lien entre la consommation de malbouffe et la santé mentale des enfants et adolescents iraniens : les étudiants qui consommaient quotidiennement des boissons sucrées, de la nourriture de fast food ou des snacks salés avaient davantage de risques d'avoir une faible estime d'eux-mêmes, d'être agressifs, anxieux, insomniaques et désorientés[15].

Lutte contre la malbouffe

Pour s’assurer qu’un changement dans les habitudes alimentaires soit mis de l’avant dès le jeune âge des enfants, le ministère de la Santé a sous-prescrit des forums régionaux et des forums de générations qui ont travaillé à offrir des recommandations au gouvernement pour promouvoir la santé chez les jeunes[16]. L’Assemblée générale des Nations unies a proclamé 2016-2025 la décennie d’action des Nations unies pour la nutrition[17]. Cela représente une occasion exceptionnelle de lutter contre la malnutrition sous toutes ses formes. Le gouvernement a pour but de créer des systèmes alimentaires durables et résilients favorisant une alimentation saine et de faire en sorte que les politiques commerciales et d’investissement améliorent la nutrition. Les parents qui demandent aux enfants de participer aux activités culinaires et à la préparation des repas favoriseraient la consommation de fruits et légumes chez les adolescents[18]. Ainsi, plus il y a d’aliments jugés "santé" au sein du foyer familial, plus les adolescents font preuve de saines habitudes de consommation. Aussi, les établissements scolaires jouent un rôle dans l’alimentation des jeunes[19], car plusieurs jeunes se procurent des aliments à la cafétéria, et si la majeure partie des aliments sont bénéfiques pour la santé, cela pourrait avoir une influence positive sur les habitudes alimentaires des jeunes. Plus encore, il est recommandé aux jeunes d'apporter leur déjeuner à l'école, plutôt que d'acheter un repas à la cafétéria, et de procéder à des échanges de nourritures et du partage de goûts, ce qui permettrait de renforcer les bonnes habitudes alimentaires entre eux. En outre, il y a eu des ententes et des mises en place de différents partenariats ou des organismes non gouvernementaux qui ont vu le jour, comme le programme gouvernemental Kino-Québec[20], la Route verte, le programme éducatif en service de garde[21], l’approche École en santé et les services intégrés en périnatalité pour la petite enfance[22] qui, eux, agissent dans l’objectif de promouvoir de saines habitudes alimentaires, mais aussi au niveau du bien-être des individus. Plus récemment, d’autres mesures sont venues enrichir la portée des premières initiatives mentionnées ci-dessus, comme l’encouragement au sport et aux activités physiques. Par exemple, on voit la journée nationale du sport et de l’activité physique et le programme gouvernemental de promotion de saines habitudes de vie « Vas-y, fais-le pour toi ! »[23]. Pour s’assurer qu’un changement dans les habitudes alimentaires soit mis de l’avant dès le jeune âge des enfants, le ministère de la Santé a sous-prescrit des forums régionaux et des forums de générations qui ont travaillé à offrir des recommandations au gouvernement pour promouvoir la santé chez les jeunes. Ce rapport s’intitule: "L’amélioration des saines habitudes de vie chez les jeunes" qui donnera accès à une saine alimentation à des prix abordables aux jeunes qui sont dans des centres de la petite enfance, dans des garderies privées ou dans les écoles, en plus de favoriser un environnement qui met de l’avant l’activité physique[24]. Toutes ces actions représentent des contributions importantes du gouvernement de façon à améliorer le développement de saines habitudes de vie de la population québécoise. On peut même observer que les médias ont changé vers le meilleur et qu’ils promeuvent des aliments sains plutôt que de la malbouffe. La diffusion d’information et de mobilisation des diffuseurs publicitaires trouvent leur compte puisque, en raison des préoccupations qui ne cessent de grandir au sujet du poids, différents produits offerts ou des services et moyens amaigrissants qui sont fortement publicisés[25], les médias misent sur la promotion de nouveaux produits tout frais sortis des industries. Par conséquent, on observe de plus en plus une proximité entre la population et les médias en raison de nouveaux produits alimentaires qui sont valorisés et qui poussent fortement les individus à s’y soumettre[26]. Il est possible aussi d'observer que la politique-cadre pour une saine alimentation et un mode de vie actif, qui a eu lieu en 2007 et qui a incité les écoles à adopter un menu plus sain dans leur cafétéria, a pu contribuer à la baisse du taux d’obésité infantile[27]. On pourrait aussi voir une solution au problème dans le fait de taxer les produits considérés comme étant malsains, car cela encouragerait les gens à opter pour des aliments jugés sains pour la santé. Bref, le changement social effectué au cours des années a donc contribué à la résolution du problème pendant un certain temps, mais le manque d’actions concrètes dans les dernières années n’a pas été suffisant pour arrêter le problème social en question.

Opposants Ă  la malbouffe

Un repas d'un fast food américain
Le nutri-score a pour objectif de diminuer la consommation de malbouffe.

Un des opposants déclaré à la malbouffe le plus marquant est l'altermondialiste député européen José Bové, ancien porte-parole du troisième syndicat agricole français : Confédération paysanne. Celui-ci tire sa légitimité de son activité d'éleveur de brebis sur le Causse du Larzac mais surtout de ses actions militantes mettant l'accent sur l'importance de l'autosuffisance alimentaire et la préservation de l'environnement. Pour les filières d'exploitations agricoles spécialisées dans l'élevage bovin ayant adopté le système intensif comme moyen de production et fournisseurs des chaînes de fast-foods, cette légitimité est mise en doute.

À la suite de Jamie Oliver, des chefs cuisiniers français médiatisés comme Cyril Lignac[28] ont décidé depuis les années 1990 de réagir et de faire de l'éducation culinaire et de l'éducation au goût dans les écoles : la Semaine du Goût a été créée.

Des agriculteurs, des associations et mouvements de consommateurs et des diététiciens sont également en première ligne, notamment pour veiller à l'alimentation des jeunes et faire évoluer la publicité et la législation française.

Autres opposants publics à la malbouffe, mais moins médiatisés, les mouvements pour la promotion des bons produits, du goût et du patrimoine culinaire, tel le mouvement « slow food », qui a pris naissance en Italie.

La promotion de l'alimentation traditionnelle au Kenya, inscrite au patrimoine culturel immatériel par l'UNESCO en 2015, se constitue de projets dont le but est de lutter contre la malbouffe[29] - [30].

Filmographie

Notes et références

  1. American Journal of Psychiatry, janvier 2010.
  2. « Top 5 des effets néfastes de la malbouffe sur votre organisme », SkySpa,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Malbouffe : classement des pires villes de France (Janvier 2019) », sur My-Pharma.info : tous vos traitements, toutes nos informations., (consulté le )
  4. « Mauvaise alimentation : 11 millions de morts en 2017 dans le monde selon une étude », sur France Bleu, (consulté le )
  5. Gilles Fumey, « Géographies en mouvement - Un cinquième de l'humanité meurt de la malbouffe - Libération.fr », sur geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr, (consulté le )
  6. Jean-Pierre Poulain, Sociologies de l'alimentation. Les mangeurs et l'espace social alimentaire, Presses universitaires de France, , p. 17.
  7. Armelle Boussidan, Sylvain Lupone, Sabine Ploux, « La malbouffe : un cas de néologie et de glissement sémantique fulgurants », in Du thème au terme, émergence et lexicalisation des connaissances. 8e Conférence internationale Terminologie et intelligence artificielle, Toulouse, 2009.
  8. (en) Almudena Sánchez-Villegas, Lisa Verberne, Jokin De Irala et Miguel Ruíz-Canela, « Dietary Fat Intake and the Risk of Depression: The SUN Project », PLOS ONE, vol. 6, no 1,‎ , e16268 (ISSN 1932-6203, DOI 10.1371/journal.pone.0016268, lire en ligne, consulté le ).
  9. La "malbouffe" rendrait dépressif, selon une étude espagnole (27/11/2011) France 24.
  10. Eugenia Morselli, Esther Fuente-Martin, Brian Finan, Min Kim, Aaron Frank, Cristina Garcia-Caceres, Carlos Rodriguez Navas, Ruth Gordillo, Michael Neinast, Sarada P. Kalainayakan, Dan L. Li, Yuanqing Gao, Chun-Xia Yi, Lisa Hahner, Biff F. Palmer, Matthias H. Tschöp & Deborah J. Clegge (2014) Hypothalamic PGC-1α Protects Against High-Fat Diet Exposure by Regulating ERα ; DOI: https://dx.doi.org/10.1016/j.celrep.2014.09.025 (résumé).
  11. Pain C (2014) Junk food diet worse for male brains.
  12. (en) Paul M. Johnson et Paul J. Kenny, « Addiction-like reward dysfunction and compulsive eating in obese rats: Role for dopamine D2 receptors », Nature neuroscience, vol. 13, no 5,‎ , p. 635–641 (ISSN 1097-6256, PMID 20348917, PMCID PMC2947358, DOI 10.1038/nn.2519, lire en ligne, consulté le ).
  13. (en) « Junk Food 'Addiction' May Be Real - BusinessWeek », (version du 19 avril 2012 sur Internet Archive).
  14. (en) « Fast-Food Consumption Linked to Lower Test Score Gains in 8th Graders », sur osu.edu, .
  15. (en) Hoda Zahedi, Roya Kelishadi, Ramin Heshmat et Mohammad Esmaeil Motlagh, « Association between junk food consumption and mental health in a national sample of Iranian children and adolescents: The CASPIAN-IV study », Nutrition, vol. 30, nos 11-12,‎ , p. 1391–1397 (ISSN 0899-9007 et 1873-1244, DOI 10.1016/j.nut.2014.04.014, lire en ligne, consulté le ).
  16. QUÉBEC. COMMISSION D'ÉTUDE SUR LES SERVICES DE SANTÉ ET LES SERVICES SOCIAUX. Rapport et recommandations. Québec, 2000, 408 p., https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2000/00-109.pdf, page consultée le 18 mai 2021.
  17. ANONYME. "Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition (2016-2025) – Examen à mi-parcours", dans Action pour la nutrition, juin 2019, https://www.un.org/nutrition/sites/www.un.org.nutrition/files/general/pdf/concept_note_mid-term_review_nutrition_decade_fr.pdf, page consultée le 18 mai 2021.
  18. CANADA. Government of Canada. Amélioration des compétences culinaires, Synthèse des données probantes et des leçons pouvant orienter l’élaboration de programmes et de politiques, 2010, 40p, https://www.canada.ca/content/dam/hc-sc/migration/hc-sc/fn-an/alt_formats/pdf/nutrition/child-enfant/cfps-acc-synthes-fra.pdf, page consultée le 18 mai 2021.
  19. MOREL, Anne-Marie. " Bien manger : un rôle pour l’école ?", dans Savoir, mars 2017, https://www.magazine-savoir.ca/2017/03/28/bien-manger-role-lecole/, page consultée le 18 mai 2021.
  20. Diane Le May, « Les cibles d'action 2005-2008 du programme Kino-Québec », sur Kino Québec, (consulté le )
  21. « Programme éducatif », sur Famille QUÉBEC, (consulté le ).
  22. « Les services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance à l’intention des familles vivant en contexte de vulnérabilité », sur Ensemble on fait avancer le Québec, (consulté le ).
  23. François Trudeau, « Le programme « Vas-y, fais-le pour toi! » : les impacts chez de jeunes Québécois de la Mauricie et leurs parents », sur Fonds de recherche. Société et culture. Québec, (consulté le ).
  24. Équipe de travail, « L'amélioration des saines habitudes de vie chez les jeunes », sur Gouvernement du Québec, (consulté le ).
  25. Mireille Venne, « Bénéfices, risques et encadrement associés à l'utilisation des produits, services et moyens amaigrissants (PSMA) », sur Institut national de santé publique du Québec, (consulté le ).
  26. QUÉBEC. SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC. Plan d’action gouvernemental de promotion de saines habitudes de vie et de prévention des problèmes reliés au poids, Québec, 2012, 49p, https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-289-08W.pdf, page consultée le 17 mai 2021.
  27. Denis Savard, « RAPPORT D’ÉVALUATION Politique-cadre pour une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif Pour un virage santé à l’école – Juin 2013 », sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, (consulté le ).
  28. « Cyril Lignac lutte contre la malbouffe », TVMag,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Ndea Yoka, « Kenya : les aliments traditionnels au patrimoine culturel de l'UNESCO », sur fr.africanews.com, (consulté le )
  30. https://ich.unesco.org/fr/BSP/la-russite-de-la-promotion-des-aliments-traditionnels-et-de-la-sauvegarde-des-modes-dalimentation-traditionnels-au-kenya-01409
  31. Norine Raja, « « L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune », l'OVNI de Jacques Demy », Vanity Fair,‎ (lire en ligne)
  32. « “La Grande Malbouffe”, sur Arte : l’industrie agroalimentaire nous fait avaler n’importe quoi », sur Télérama (consulté le )
  33. « « La Grande Malbouffe », sur Arte : les pratiques agro-industrielles passées à la moulinette », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. « "La grande malbouffe", sur Arte : le livre noir du cordon bleu », sur franceinter.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Stella et JoĂ«l de Rosnay, La malbouffe : comment se nourrir pour mieux vivre, 1979, Éditions Olivier Orban (ISBN 978-2-02-005974-9).
  • Christophe LabbĂ©, Jean-Luc Porquet, Olivia Recasens et Wozniak, Vive la malbouffe, Ă  bas le bio !, 2013, Ă©d. HoĂ«beke (ISBN 2842304667).
  • Pierre Weill, Tous gros demain ? : 40 ans de mensonges, 10 kilos de surpoids, Plon, 2007 (ISBN 978-2-259-20600-6).
  • Pierre Weill, Mon assiette, ma santĂ©, ma planète, Plon, 2010 (ISBN 978-2-259-21191-8).

Articles connexes

Liens externes

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