Machilipatnam
Machilipatnam (télougou : మచిలిపట్నం), également appelée Bandar, Masulipatnam, Masulipatam, Masulipatan, Mazulipatam ou Masula, est une ville côtière et un port de l'Andhra Pradesh, dans le Sud de l'Inde.
Machilipatnam | |||||
Vue de Masulipatam (gravure extraite du livre de Philippe Baldée A True and Exact Description of the most Celebrated East-India Coasts of Malabar and Coromandel — édition de 1676). | |||||
Administration | |||||
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Pays | Inde | ||||
État ou territoire | Andhra Pradesh | ||||
District | Krishna | ||||
Fuseau horaire | IST (UTC+05:30) | ||||
Démographie | |||||
Population | 183 370 hab. (2001) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 16° 11′ 04″ nord, 81° 08′ 06″ est | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Inde
Géolocalisation sur la carte : Inde
Géolocalisation sur la carte : Andhra Pradesh
Géolocalisation sur la carte : Andhra Pradesh
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Géographie
Machilipatnam est situé sur la côte de Coromandel, l'embouchure du fleuve Krishna.
La région est régulièrement balayée par les fréquents cyclones tropicaux du golfe du Bengale. Lors du tsunami de 2004, de nombreux villages de pêcheurs des environs de Machilipatnam ont été dévastés.
Économie
Outre l'activité portuaire centrée sur la pêche, la ville est un centre important de tissage de tapis. Machilipatnam produit également du riz, des oléagineux et des instruments scientifiques. C'est aussi un important centre d'enseignement.
Histoire
La ville existe depuis le IIIe siècle av. J.-C. et était connue, selon Ptolémée, sous le nom de « Maisolos »[1]. Au Ier siècle, Le Périple de la mer Érythrée l'appelle « Masalia »[1].
Au XVIIe siècle, le port, connu sous le nom de « Masulipatam », avait une activité florissante grâce au commerce des Français, des Britanniques et des Néerlandais. Après 1669, les chofelins, Arméniens de Marseille, importent la technique des « indiennes de Masulipatnam », et vont contribuer à l'Histoire des indiennes de coton en Europe, en l'enseignant aux maîtres cartiers de la ville[2].
Notes et références
- A. H. Longhurst, The Great Stupa at Nagarjunakonda in Southern India, 1932, p. 186-192
- Musée du Vieux Marseille, Les belles de mai, , 185 p. (ISBN 978-2-9517932-1-7, lire en ligne), p. 35.