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Luserna

Luserna (en allemand : Lusern ou LusĂ©rn avec l'accent mis sur la deuxième syllabe) est une commune italienne d'environ 250 habitants situĂ©e dans la province autonome de Trente dans la rĂ©gion du Trentin-Haut-Adige dans le nord-est de l'Italie. Il s'agit d'une des enclaves linguistiques germanophones des Cimbres les plus connues en Italie du Nord ; près de 80% de la population parlent le cimbre.

Luserna
Luserna
Noms
Nom allemand Lusern
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région du Trentin-Haut-Adige Trentin-Haut-Adige
Province Trentin
Code postal 38040
Code ISTAT 022109
Code cadastral E757
Préfixe tel. 0464
DĂ©mographie
Population 263 hab. ([1])
DensitĂ© 32 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 55′ 00″ nord, 11° 19′ 00″ est
Altitude Min. 1,333 m
Max. 1,333 m
Superficie 824 ha = 8,24 km2
Localisation
Localisation de Luserna
Localisation dans la province autonome de Trente.
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Luserna
Liens
Site web lusern.it

    Étymologie

    Les plaques de rues et les panneaux d'entrée dans le village sont tous rédigés en deux langues : allemand et italien.

    Alors que presque tous les noms de lieux de la municipalité sont dus à ceux de zones adjacentes, venant de termes moyen haut allemands, bavarois ou cimbres, le nom Luserna est clairement d'origine romane. Dans les dossiers de Venise, l'endroit est toujours appelé Liserna (accent sur la deuxième syllabe). Ladin signifie lize, liscio en italien, « surface lisse » ou « glissante ». En dialecte tyrolien Lizum (accent sur la deuxième syllabe) signifie alpage sur la vallée à haute altitude. Lisse, glissante correspond à la situation sur place[2].

    Une liste de la paroisse de Brancafora (à Piedemonte), compte en 1698 les noms Nicolussi, Gasperi et Oseli. Ceux-ci indiquent aussi les noms d'homonymes dans la partie orientale de Lavarone. Les noms les plus portés sont Nicolussi[3] ou Gasperi, et c'est une particularité de Luserna, ces noms sont portés par encore 90 % de la population avec différents épithètes pour les distinguer. Le prochain nom le plus courant, Pedrazza, est venu plus tard, probablement ajouté par entrées du val Terragnolo[4].

    Nicolussi est spécifique de l'aire qui comprend les provinces de Bolzano, Trente et Vicence. Cette particularité, la plupart des habitants de Luserna se nomment Nicolussi, vient du fait que quasiment tous les Nicolussi descendraient d'une seule famille[5] Le nom Nicolussi est clairement dérivé du nom moyenâgeux Nicholaus, arrivé à Luserna par un descendant de Giovanni Nicolussi qui, en 1471, a été appelé à témoigner par les comtes Trapp à propos des limites de la seigneurie de Caldonazzo. Les noms de famille à Luserna ont une particularité typique de l'endroit: pour distinguer les différentes familles qui partagent le même nom de famille, elles ont pris le surnom de la famille. Nous avons donc la famille Nicolussi Baiz, la Nicolussi Castellan, la Nicolussi Galen, la Nicolussi Giacomaz, la Nicolussi Golo, la Nicolussi Moz (et Mozze), la Nicolussi Moro, la Nicolussi Moretto, la Nicolussi Neff, la Nicolussi Paolaz, la Nicolussi Plezzo, la Nicolussi Rossi, la Nicolussi Zaiga, la Nicolussi zagher, la Nicolussi Zom etc[6].

    Tous ces noms dérivent, directement out à travers des modifications patronimiques ou ipocoristiques, de variations du nom médiévale Nicholaus ou Nicolao et de ses dérivés comme Nicola, Nocolo, etc. Traces de ces noms se trouvent par exemple au début du XIVe siècle à Pise : ...Haec autem et ancien Code Msto, existente Florentiae en Bibliotheca nobilis tu vires Antonii Nicolini, describenda curavit illustrissimus comes Albericus Archintus Mediolanensis, Abbas Commendat... et dans les actes d'un procès pour sorcellerie à Bormio en 1519 : ..domina Judith uxor ser Johannis Baptiste de Mariolis de Burmio filia quondam domini Nicolini de Zenonis de Burmio habet super infrascriptis....

    GĂ©ographie

    La place Guglielmo Marconi.

    Luserne est situĂ©e Ă  environ 1 350 mètres d'altitude sur les contreforts orientaux du plateau de Lavarone (en allemand : Lafraun ; en cimbre : Lavròu) Ă  environ 600 mètres au-dessus de la rivière Astico, au sud de la partie supĂ©rieure du Valsugana et du lac de Caldonazzo.

    Le plateau de Luserne couvre environ 20 kilomètres carrĂ©s, dont seulement huit appartiennent Ă  la municipalitĂ© de Luserne (en cimbre : Kamou vo Lusern). Une partie du plateau de Luserna dĂ©finit les limites des municipalitĂ©s de Lavarone, Levico Terme et Caldonazzo. Le plateau est lĂ©gèrement ondulĂ©, et les montagnes sur le bord nord du plateau n’atteignent pas 2 000 mètres (la plus haute montagne est la Cima Vezzena qui culmine Ă  1 908 m).

    Luserne peut être définie comme un village autour d'une rue, avec en plus un certain nombre de petits hameaux isolés. Le plus grand groupe de ces hameaux est Bisele. Au fil des siècles les pentes ont été nivelées et cela a créé un grand nombre de champs en terrasses et de jardins potagers.

    Le climat est caractĂ©ristique des hautes montagnes : prĂ©cipitations de 1 200 millimètres par an, longs hivers avec beaucoup de neige. Les forĂŞts sont des forĂŞts mixtes, avec une dominance de sapins blancs, d'Ă©pinettes, de hĂŞtres et de mĂ©lèzes. En automne, bien des touristes sont Ă  la recherche des champignons dans les bois, au mĂ©contentement des habitants.

    On peut parvenir à Luserne, soit du sud-est, à travers Asiago (en cimbre : Sleghe) et le Col Vezzena facile à franchir (en cimbre : Vesan ; en allemand : Wiesen) ou du nord-ouest par Pergine, Calceranica et Lavarone (en cimbre : Lavrou ; en allemand : Lafraun) (plus facile, mais un peu long) ou de Levico Terme, par une ancienne voie militaire de l'armée commune austro-hongroise inaugurée en 1911, une passe très petite et escarpée (avec seulement quelques endroits de passage), parcourue de tunnels étroits, non éclairés, mais avec une vue imprenable sur Valsugana et le lac de Caldonazzo : le plus court chemin, mais le plus aventureux.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Lavarone, Pedemonte, Valdastico, Caldonazzo, Levico Terme et Rotzo.

    Histoire

    Sur la « Place de Motze », un point Ă  environ 500 m au nord du hameau de Tetsch (Tezze), les archĂ©ologues ont trouvĂ© au cours de fouilles des fragments de poterie et des restes d'anciens fours pour fondre le cuivre datĂ©s Ă  environ 1200 av. J.-C. Encore plus tĂ´t, au-dessus des maisons de Bisele, près de Malga Costesin, sur le plateau voisin de Vesan (Altipiano di Vezzena) des traces nĂ©olithiques se trouvent sous la forme de menhirs et un autel, ou une pierre sacrificielle . Jusqu'au dĂ©but du XIIIe siècle, il n'y a pas d'autres preuves archĂ©ologiques ou Ă©crites qui tĂ©moignent de la colonisation au nord du territoire entre l'Astico au Sud et le Valsugana[7].

    Époque médiévale

    À une dizaine de kilomètres à l'ouest, Folgaria est mentionné pour la première fois en 1208 dans le Wangianus Codex, le livre de documents officiels de l'évêché de Trente. Il est noté que le , « l'évêque Frédéric de Trente ... le Odolrico et Henrico de Posena (Ulric et Henri de Bolzano) donne ...sur les hauteurs de Folgaria à Centa ... pour établir au moins 20 nouvelles fermes, d'y assigner des travailleurs, ce qui permettra la culture et de payer des intérêts à l'évêque ».

    La zone de Luserne d'aujourd'hui a de nouveau été habitée par des gens venus de Lavarone, qui ont utilisé le versant sud ensoleillé de Costa Alta comme pâturage d'été, avant de s'y installer de façon permanente. Le règlement de Luserne est d'abord mentionné dans un document de 1442, par un certain Biagio de Asiago qui a déclaré qu'il avait versé 55 ducats or au duc Frédéric pour l'achat de quatre fermes à Luserne. En 1487, les forces de la république de Venise occupa le territoire de Luserne, après quoi la congrégation de Lavarone demanda, « di poter godere ancora il monte di Luserna », à savoir « continuent d'être autorisés à utiliser la montagne de Luserne ».

    Temps modernes

    La première Ă©glise fut consacrĂ©e Ă  Luserna le , en une paroisse distincte, mais consacrĂ©e seulement en 1745 ; le rĂ©peroire des baptĂŞmes Ă  Luserna a commencĂ© le . Jusque-lĂ , toutes les pratiques et les besoins de l'Ă©glise, du baptĂŞme Ă  l'enterrement, ont dĂ» ĂŞtre faits Ă  Brancafora dans la vallĂ©e de l'Astico, un lieu situĂ© Ă  plus de 800 m de dĂ©nivelĂ© sur des sentiers escarpĂ©s difficiles - en tout temps, en Ă©tĂ© et en hiver. Le , après un diffĂ©rend frontalier, la sĂ©paration administrative entre la Magnifica ComunitĂ  di Lavarone (« Magnifique CommunautĂ© de Lavarone ») et l'Onoranda Vicinia (« Cher Quartier ») de Luserna a eu lieu. Ce lieu Ă  ensuite comptĂ© 250 habitants. Depuis, Lusern est une municipalitĂ© indĂ©pendante. En 1911, une grande partie du village, dont les maisons (comme maintenant) Ă©taient couverts de bardeaux de bois, fut dĂ©truite par le feu. Le village a Ă©tĂ© reconstruit rapidement avec l'aide autrichienne (collecte de fonds)[8].

    Les fortifications de Luserna après les combats.

    L'armĂ©e d'Autriche-Hongrie a fait, au-dessus du village, l'une des sept fortifications lourdes construite Ă  des points stratĂ©giques le long de l'ancienne frontière avec le royaume d'Italie entre les monts Maggio dans le sud-ouest et Pizzo di Levico (Spitz Verle) dans le nord-est. La construction de la forteresse, de 1908 Ă  1912, Ă©tait pour les rĂ©sidents de Luserna une bonne source de revenu: toutes les mains et l'aide des collectivitĂ©s locales avaient Ă©tĂ© appelĂ©es Ă  la prĂ©paration de ce projet de construction. Lorsque l'Italie entra dans la Première Guerre mondiale, le , Luserna Ă©tait juste Ă  la frontière, et donc en première ligne entre l'Italie et l'Autriche-Hongrie. « Le , le mardi de PentecĂ´te, Ă  quatre heures et demie du matin, » le Père Josef Pardatscher a Ă©crit dans son journal, « commença le tonnerre de canons, les nĂ´tres et ceux du cĂ´tĂ© de Verena et Campolongo ». « Nos canons » - ce sont les canons du fort blindĂ© Ă  Luserna. En trois jours du 25 au , Luserna a fait environ 5000 grenades italiennes et a tirĂ© avec des calibres de balles jusqu'Ă  28 cm. Un pilonnage intense a Ă©galement Ă©tĂ© enregistrĂ© du 15 au et Ă  partir du Ă  . Pas un seul kilomètre du village de Luserna n'a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ© par ces hostilitĂ©s. La population a dĂ» quitter le village immĂ©diatement et a Ă©tĂ© en mesure de ne prendre que le strict nĂ©cessaire. Dans Luserna et aux alentours, seuls sont restĂ©s les soldats engagĂ©s (comme SchĂĽtzenkompanie Lusern) les travailleurs et, Ă  titre d'aumĂ´nier, le dernier prĂŞtre allemand de Luserna, Josef Pardatscher de Salorno.

    Les Lusernois répartis dans différents villages, dans des logements en Bohême du Nord près d'Aussig, ne pouvaient revenir à leur village totalement détruit en janvier 1919. Le seul bâtiment intact, qui est encore à l'extérieur du village aujourd'hui, était l'ancien bureau de douane autrichien. Le traité de Saint-Germain était signé pour l'Italie et les ressources financières du gouvernement italien ont alors facilité la reconstruction. L'église originelle détruite de façon permanente dans le centre (Saint-Antoine) a été reconstruite en contrebas du village, dans le hameau Tetsch (1920-1923 l'église ; 1928-1929 la tour). Grâce à la reconstruction et une certaine prospérité dans les années 1920, la population a grandi jusqu’à 1.200 habitants, mais a diminué ensuite à 850 en 1935, en raison de la Grande Dépression et de la migration des habitants[9].

    Le , Adolf Hitler et Benito Mussolini ont signé un « accord d'option Tyrol du Sud » sur la réinstallation de la population non-italophone du nord de l'Italie dans les pays et régions sous la domination du Reich allemand. Ceux qui voulaient rester sous le régime fasciste en Italie, ont dû accepter une italianisation en abandonnant leur culture et leur langue maternelle. Beaucoup de Lusernois qui vivaient dans la pauvreté, croyant aux promesses d'une vie meilleure, ont été se réinstaller dans les Reichsgaue de Tyrol-Vorarlberg et de Salzbourg, mais surtout dans le bassin de Budweis (Budějovice) sur le bord de la forêt de Bohême, dans l'ancien protectorat de Bohême et de Moravie. Ceux de la zone autour de Budweis ont été expulsés et fui sans un sou en Italie, à Luserna, quand la Seconde Guerre mondiale a pris fin. Leur réintroduction et surtout la restitution de leurs biens à traîné jusqu'en 1967[10].

    Après-guerre

    En tant que travailleurs migrants en Suisse, en Allemagne, et en particulier dans les centres économiques du nord de l'Italie, Luserna a pu créer une modeste prospérité au cours des dernières décennies. La plupart du temps, les travailleurs éloignés de Luserna maintenaient un contact étroit avec leur communauté d'origine, et beaucoup furent de retour à Luserna après la fin de leurs travaux.

    Luserna se tourne aujourd'hui de plus en plus vers le tourisme et joue son rôle de quasi dernier bastion de la langue cimbre. L'emplacement sur les hauteurs de Folgaria, Lavarone et Luserna / Vezzena offre en hiver de bonnes conditions de neige pour le ski alpin et le ski de fond ; toutefois, la destruction du paysage par les systèmes de téléphériques est visible, en particulier dans la zone Folgaria. En été, le climat plutôt doux pour la randonnée et le VTT invite à se promener sur les hauteurs historiques, des prairies et des forêts. De plus, Luserna pense aujourd'hui en termes de tourisme « doux » et durable, et tourne son offre vers le bien-être ou encore les bains[11].

    DĂ©mographie

    Année192119311951196119711981199120012011
    RĂ©sidents 906846640642561456386297279

    Source: ISTAT

    Culture cimbre

    Le centre de documentation Luserna.

    Luserna, qui se trouve sur le plateau d'Asiago, Ă  1 333 mètres d’altitude, Ă  environ 40 kilomètres au sud-est de Trente, peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme le territoire officiel de la minoritĂ© Cimbres (ethnie). En effet, c'est l'une des communes italiennes oĂą la langue cimbre est la mieux prĂ©servĂ©e : selon un recensement de 2011, 83,8 % de la population y parle le cimbre[12], une langue d’origine bavaroise considĂ©rĂ©e comme une des formes d’allemand les plus anciennes.

    Le centre de documentation Luserna initie régulièrement des expositions et des publications sur l'histoire variée des plateaux et de la culture des Cimbres et la langue.

    Administration[13] - [14]

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    09/05/2015 Nicolussi Paolaz Luca Burtzan employé des administrations , des organismes et des entités publiques
    09/05/2010 08/05/2015 Nicolussi Paolaz Luca Burtzan employé des administrations , des organismes et des entités publiques
    09/05/2005 08/05/2010 Nicolussi Castellan Luigi Vor Lusern 2005 directeur centre culturel cimbre
    09/05/2000 08/05/2005 Nicolussi Castellan Luigi Vor Lusern 2000 directeur centre culturel cimbre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Luserna est jumelée avec :

    Autre

    Luserna compte aussi des spécialités culinaires telles que le fromage Vezzena, maintenant connu et demandé à l'échelle nationale.

    Le plus célèbre fils du village est l'avocat et homme politique Eduard Reut-Nicolussi (1888-1958).

    Notes et références

    1. « Popolazione Residente al 1° Gennaio 2018 », Istituto nazionale di statistica (consulté le )
    2. Reich, Desiderio: Notizie e documenti su Lavarone e dintorni, Trient, 1910, p 160. Tyroller, Hans: Grammatische Beschreibung des Zimbrischen von Lusern, Stuttgart, 2003, p 6
    3. (it) « Stampa », sur la stampa
    4. Codex Wangianus: Urkundenbuch des Hochstifts Trient, No. 132, Folgaria und Centa, pp. 304–306 Reich, Desiderio: Notizie e documenti su Lavarone e dintorni, Trient, 1910, pp 127/128, p 216, p 222 Anm. 159. KOMPASS Wander- und Radtourenkarte Nr. 631. Terragnolo: Weiler Pedrazzi im Terragnolo Tal südlich von Serrada. Bacher, Josef: Die Deutsche Sprachinsel Lusern, Innsbruck, 1905, S. 25.
    5. (it) « Notiziario del Comune di Luserna : Luserna, terra di uomini liberi. », agosto 2002 (consulté le )
    6. (it) « Toponimi e cognomi cimbri », (consulté le )
    7. Ausstellung Ori delle Alpi (« new.buonconsiglio.it »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Link nicht abrufbar) im Castello del Buonconsiglio, Trient, 1997. KOMPASS Wander- und Radtourenkarte Nr. 631. Ulrich Mößlang's Reisebericht und Bilder über Menhire, Dolmen und Opferstein.
    8. Bacher, Josef: Die Deutsche Sprachinsel Lusern, Innsbruck, 1905, S. 25. Prezzi, Christian: Luserna Isola Cimbra, Lusern, 2002; Die Einwohnerzahl von Lusern stieg bis 1910 auf 940 an. Reich, Desiderio: Notizie e documenti su Lavarone e dintorni, Trient, 1910, pp 228–229.
    9. Tagebuch des Pfarrers von Lusern, Josef Pardatscher, in: Dar Foldjo (Zeitschrift der Gemeinde Lusern), Dezember 2008, S. 16. Befestigungswerke in den Gebieten Folgaria, Lavaone und Lusern: Werk Serrada (de), Zwischenwerk Sommo (de), Werk Sebastiano (de), Werk Gschwent (de), Werk Lusern (de), Fort Verle (de) und der Fort Vezzena (de). Kulturinstitut Lusern: Lusern im Ersten Weltkrieg. Zur Bauzeit des Werks Lusern: Grestenberger nennt eine Bauzeit von 1907 bis 1910 in: Grestenberger, Erwin Anton: K.u.K. Befestigungsanlagen in Tirol und Kärnten 1860–1918, Wien 2000, p. 152. Dokumentationszentrum Lusern: Die Zimbrische Sprachinsel Lusern, Einblick in die südlichste der deutschsprachigen Gemeinden, 2. Auflage, 2002, p 39, p 71. Dokumentationszentrum Lusern: Folgaria, Lavarone, Luserna 1915–1918, Tre anni di guerra sugli Altipiani nelle immagini dell' archivo fotografico Clam Gallas Winkelbauer. Lusern, 2005, pp 97/98 und p 135. Zur neuen politischen Aufteilung nach dem Ersten Weltkrieg: Traité de Saint-Germain-en-Laye (1919). Geschichte der Zimbern.
    10. Dokumentationszentrum Lusern: Die Zimbrische Sprachinsel Lusern, Einblick in die südlichste der deutschsprachigen Gemeinden, 2. Auflage, 2002, p 71.nFrankfurter Allgemeine Zeitung vom 5. Oktober 1996, Nr. 232, p B4. Wedekind, Michael: Nationalsozialistische Besatzungs- und Annexionspolitik in Norditalien 1943 bis 1945, München, 2003. p 17. Zur Anzahl der Aussiedler: Die Anzahl der „Optanten“ / Aussiedler aus Lusern wird in den Quellen unterschiedlich – entweder mit 280 oder 408 – genannt. Möglicherweise ist in Familien und Personen zu unterscheiden.
    11. 100 km dei Forti. Die Geschichte erfahren, die Natur entdecken und dabei sportlich aktiv sein. Mitteilungsblatt der Gemeinde Lusern: Dar Foldjo, September 2007, S. 16.
    12. http://www.statistica.provincia.tn.it/binary/pat_statistica/demografia/15CensGenPopolazione.1340956277.pdf
    13. OpenContent Scarl e Consorzio dei Comuni Trentini, « Sindaco/ Dar Pürgarmaister / Municipio/ Dar Kamou / Comune / Kamou vo Lusérn - Comune di Luserna », sur www.comune.luserna.tn.it (consulté le )
    14. « Elezioni comunali 2000 », sur www.buergernetz.bz.it (consulté le )
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