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Louis Michel (physicien)

Louis Michel, né le à Roanne (Loire) et mort le à Paris[1], est un physicien mathématicien français.

Louis Michel
Naissance
Roanne (Loire)
Décès
Paris
Nationalité Française

Il a notamment travaillé sur la symétrie des lois de la nature, en théorie des particules et dans l’unification des interactions fondamentales et s’est ensuite intéressé à la cristallographie[2].

Biographie

Louis Michel a effectuĂ© ses Ă©tudes Ă  l’École polytechnique (X1943). Après la Seconde Guerre mondiale, il vĂ©cut Ă  Manchester oĂą il travailla sur les interactions faibles. Il obtint sa thèse dans ce domaine en 1953 Ă  l'universitĂ© de Manchester. Il a Ă©galement travaillĂ© Ă  Copenhague, ainsi qu'Ă  l'Institute for Advanced Study de Princeton. De retour en France, il a enseignĂ© Ă  Lille et Orsay avant de crĂ©er le Centre de physique thĂ©orique de l’École polytechnique en 1958. En 1962, il devient professeur permanent Ă  l’IHÉS (Institut des hautes Ă©tudes scientifiques) Ă  Bures-sur-Yvette oĂą il est restĂ© jusqu’à sa retraite en 1992, et en tant qu’émĂ©rite jusqu’à sa mort.

Louis Michel a été président de la Société française de physique entre 1978 et 1980, et membre de l’Académie des sciences à partir de 1979. En 1975, il obtient le prix Félix-Robin. En 1984, il a reçu la médaille Wigner car il a été, comme Eugene Wigner, l'un des grands promoteurs de l'usage de la théorie des groupes en physique, tant dans la théorie des particules élémentaires qu'en cristallographie. Louis Michel était également docteur honoris causa des universités de Louvain et de l'université autonome de Barcelone.

Ses activités scientifiques dans l’univers de la physique théorique englobent de nombreux domaines, des particules élémentaires et la physique des hautes énergies aux cristaux ; il a été pionnier dans la brisure spontanée de symétrie dans de nombreux contextes. Son nom est associé à l’équation de Bargman-Michel-Telegdi qui décrit l’évolution du spin dans un champ magnétique[3], la théorie des transitions de phase comme une brisure de symétrie[4], la théorie de Michel-Radicati pour l’octet SU(3)[5] et plus généralement sa théorie géométrique de la brisure spontanée de symétrie[6] - [7] - [8] ainsi que plusieurs résultats en cristallographie[8].

Après sa mort, l'IHÉS a créé la chaire Louis Michel pour les éminents visiteurs de longue durée afin d’honorer sa mémoire[9].

DĂ©corations

DĂ©corations officielles

Autres distinctions

Notes et références

  1. « Fichier des décès - MICHEL Louis Gabriel », sur deces.matchid.io
  2. Barry A. Cipra, « A Gem of a Definition », (consulté le )
  3. V. Bargman, L. Michel et V. Telegdi, Phys. Rev. Lett. 2 (1959), 435
  4. L. Michel, Nuovo Cimento 10 (1953), 10
  5. L. Michel et L. Radicati, Ann. Phys. (N.Y.) 66 (1971), 758; Ann. Inst. H. Poincaré 18 (1973), 185
  6. L. Michel, Comptes Rendus Acad. Sci. Paris 272 (1971), 433
  7. L. Michel, Rev. Mod. Phys. 52 (1980), 617
  8. L. Michel, J.S. Kim, J. Zak et B. Zhilinskii, Phys. Rep. 341 (2004), 1
  9. « Les chercheurs invités - IHES », sur IHES (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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