Louis Fatou
Louis Ernest Fatou, né le à Lorient (Morbihan) et mort le à Dinard (Ille-et-Vilaine), est un officier général français de la Marine nationale.
Louis Fatou | ||
Le vice-amiral Louis Fatou. | ||
Naissance | [1] Ă Lorient (Morbihan) |
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Décès | (à 90 ans) à Dinard (Ille-et-Vilaine) |
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Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Arme | Marine nationale française | |
Grade | Vice-amiral | |
Années de service | 1882 – 1929 | |
Commandement | Foudre Vérité |
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Conflits | Première Guerre mondiale | |
Distinctions | Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur | |
Famille | Robert Fatou (fils)
Alfred Fatou (cousin) |
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Biographie
Entré dans la Marine en 1882, Louis Ernest Fatou est aspirant le au port de Lorient. Au , il sert sur le croiseur Vénus, division navale du Levant, sous les ordres du commandant Frédéric Turquet de Beauregard. Enseigne de vaisseau le , il devient lieutenant de vaisseau le , puis officier breveté torpilleur et officier breveté de l'École supérieure de la Marine (promotion 1899). Au , en résidence à Paris, il est l'aide de camp du vice-amiral chef d'état-major général de la Marine. Au [2], il commande l'aviso de 2e classe Élan à l'École des pilotes à Cherbourg. Capitaine de frégate le , il est affecté à l'état-major du 5e arrondissement maritime à Toulon, puis il passe second sur le Bruix (en), dans l'escadre d'Extrême-Orient[1]. En 1908, il est chef d'état-major adjoint auprès du vice-amiral Germinet en Méditerranée. Au , il se trouve au port de Toulon. Par décret le , il crée le service de l'Aviation maritime, future Aéronavale. En 1913, il commande une escadrille de torpilleurs en station de Cherbourg, puis le premier transporteur d'hydravions français Foudre. Il est promu capitaine de vaisseau le . Commandant le cuirassé Vérité en Méditerranée de à , il prend part au bombardement des plages de Koum-Kaleh. Contre-amiral le , il est commandant supérieur des flottilles de patrouille anti-sous-marine. Il assure l'escorte de nombreux convois de ravitaillement de l'Armée d'Orient, avec efficacité[1]. Promu vice-amiral en , il devient préfet maritime à Brest en 1922, puis chef d'État-major de la Marine en 1928. Il quitte le service actif en et entre au conseil d'administration des Forges et Chantiers de la Méditerranée.
Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur en 1929[3].
Mariage et descendance
Louis Fatou Ă©pouse Magdeleine d'Abel de Libran[5], fille du contre-amiral Gaspard Alexandre d'Abel de Libran[6], avec laquelle il aura un fils, Robert Fatou (1895-1981).
DĂ©corations
Grand-croix de la Légion d'honneur par décret du 12 Janvier 1929[7]
Dans la littérature
Un jour de 1943, Louis Fatou fit la rencontre de l'écrivain Roger Frison-Roche en gare de Naples. Ce dernier le mentionne anonymement dans son livre Le Versant du soleil, paru chez Flammarion en 1981 : « Sur le quai, un officier allemand accompagne un civil. Ce dernier est un personnage important sans doute, car il est traité avec beaucoup d'égards. »
Notes et références
- Taillemite 2002, p. 180.
- Nomination du .
- « Dossier de l'ordre de la Légion d'honneur de Louis Ernest Fatou », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Taillemite 2002, p. 181.
- jean.gallian.free.fr.
- /ecole.nav.traditions.free.fr
- Grande chancellerie de la Légion d'honneur, « Dossier de Grand croix de l'ordre national de la Légion d'honneur du contre Amiral Fatou » , sur Base Léonore, (consulté en )
Annexes
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082).
Articles connexes
Liens externes
- L'aéronautique navale sur le site de la Marine nationale.
- Espace Tradition de l’École Navale.
- Le capitaine de vaisseau Robert Fatou son fils - Document Net-Marine.
- Le Sauvage - Les Echos de Nampilly.