Louis-Jean de Kerémar
Louis-Jean de Kerémar (ou Quérémar[1]), chevalier, seigneur de Boischâteau, né le à Gausson et mort le à Saint-Hélier[2], est un officier de marine et aristocrate du XVIIIe siècle. Commandant de nombreux navires, il sert pendant la guerre de Succession d'Autriche et celle de Sept Ans. Il se retire du service actif le .
Louis-Jean de Kerémar Kerémar de Boischâteau | |
Naissance | Gausson |
---|---|
Décès | Saint-Hélier |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Capitaine |
Années de service | – |
Commandement | Brillant |
Conflits | Guerre de Succession de Pologne Guerre de Succession d'Autriche Guerre de Sept Ans |
D’argent, à trois chouettes de sable, 2 & 1, armées, membrées et béquées de gueule[1]. | |
Biographie
Louis-Jean de Kerémar, seigneur de Boischâteau, de Kerphilipe, du grand Chesnay, Gascoin, de la Ville-Guyomar, Kergomar, de Kergony et des Rossais[1], naît le [3].
Il s’engage comme garde-marine le [4]. Il participe au siège de Dantzig en 1734 durant la guerre de Succession de Pologne[1]. Il devient ensuite lieutenant de vaisseau le [4] et commande les batteries de Lorient la même année durant le siège de la région, affrontement qui s’inscrit dans les événements de la guerre de Succession d'Autriche[1]. Il est désigné par le comte de Volvire pour aller porter la nouvelle de la levée du siège à Fontainebleau[1]. Sa vaillance au siège de Dantzig lui vaut un avancement au grade d’enseigne de vaisseau et son comportement au siège de Lorient lui vaut la croix de Saint-Louis qu’il reçoit du roi Louis XV sur recommandation de Volvire[1].
Il est nommé capitaine de vaisseau le [4]. Il reçoit le commandement du Brillant qui, en 1759, fait partie de l'escadre de 21 vaisseaux du maréchal de France Hubert de Brienne de Conflans concentrée à Brest en vue d'un débarquement en Angleterre[5]. Il participe à la bataille des Cardinaux le . Il est alors dans l’escadre blanche et bleue — l’escadre qui forme l’avant-garde ainsi nommée, est commandée par Joseph de Bauffremont, arborant sa marque sur le Tonnant. Au lendemain de la défaite française, le Brillant se réfugie avec 6 autres vaisseaux, le Robuste, l’Inflexible, le Glorieux, l’Éveillé, le Dragon et le Sphinx, accompagnés de deux frégates — la Vestale et l’Aigrette — et de deux corvettes — la Calypso et le Prince Noir — dans l’estuaire de la Vilaine.
Il épouse en 1752 Joachine-Mathurine de Kerfaliou du Rechau ; le couple a deux enfants, tous deux engagés dans la Marine[1].
Notes et références
Notes
Références
- Aubert de La Chesnaye Des Bois, François-Alexandre, Dictionnaire de la noblesse (BNF 33347133, lire en ligne), p. 623.
- Relevé généalogique sur Geneanet
- Loi relative aux pensions - Donnée à Paris, le 28 Juillet 1791 (lire en ligne), p. 17.
- Lacour-Gayet 1910, p. 500.
- Lacour-Gayet 1910, p. 352-367 et p. 519-520.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Claude Carré, Les Cahiers du Pays de Guérande, Société des Amis de Guérande (no 53), (ISSN 0765-3565)
- Journal politique, ou Gazette des gazettes, Bouillon, (lire en ligne), p. 127
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Paris, Honoré Champion éditeur, (1re éd. 1902), 581 p. (BNF 37450961, lire en ligne)