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Longyearbyen

Longyearbyen, prononcĂ© [ˈlÉ”Ì€Ć‹jiːrˌbyːən] en norvĂ©gien, est la capitale administrative de l'archipel du Svalbard au nord de la NorvĂšge. Elle comptait environ 2 115 habitants en 2015.

Longyearbyen
Blason de Longyearbyen
HĂ©raldique
Longyearbyen
Panorama de Longyearbyen.
Administration
Pays Drapeau de la NorvĂšge NorvĂšge
Comté Svalbard
Maire
Mandat
Arild Olsen (Travailliste)
2019-2023
DĂ©mographie
Population 2 417 hab. (2020[1])
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 78° 13â€Č nord, 15° 39â€Č est
Localisation
Localisation de Longyearbyen
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Longyearbyen
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Longyearbyen
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Longyearbyen
Liens
Site web http://www.lokalstyre.no/

    GĂ©ographie

    Longyearbyen est située sur l'ßle principale de l'archipel du Svalbard, appelée Spitzberg. Ce dernier nom est d'ailleurs souvent utilisé pour désigner le Svalbard. Elle est le premier lieu habité le plus au nord et la capitale territoriale la plus nordique de la planÚte.

    Située sur la rive sud de l'Adventfjorden, non loin de sa confluence avec l'Isfjorden, dans la vallée Longyeardalen, encadrée par Gruvefjellet à l'est et Plateaufjellet à l'ouest, et traversée par la riviÚre Longyear-Elva.

    La ville est formellement divisĂ©e en quartiers : Nybyen, Sverdrupbyen, Haugen, Gruvedalen, SjĂžmrĂ„det, SkĂŠringa. Longyearbyen est une des localitĂ©s les plus nordiques du monde et peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la ville la plus septentrionale de la Terre si l'on admet qu'elle regroupe une population assez importante pour constituer une ville. Les seuls lieux habitĂ©s de la planĂšte situĂ©s encore plus au Nord sont des stations scientifiques sans vĂ©ritable population locale.

    Climat

    Longyearbyen appartient Ă  la zone des climats polaires, avec des « Ă©tĂ©s » frais et des hivers longs et froids. Les Ă©tĂ©s dans la ville sont frais, avec des tempĂ©ratures moyennes peu Ă©levĂ©es tournant autour de 7 °C en juillet. Les hivers Ă  Longyearbyen sont trĂšs froids avec des tempĂ©ratures moyennes assez basses : environ −21 °C en fĂ©vrier. La ville voit moins de 300 mm de prĂ©cipitations par an, dont la plus grande partie est sous forme de neige.

    Les hivers y sont d'environ vingt degrĂ©s plus « doux » qu’aux latitudes similaires dans d'autres parties du monde grĂące au courant ocĂ©anique chaud de la dĂ©rive nord atlantique issue du Gulf Stream qui maintient Ă©galement des tempĂ©ratures relativement douces en Europe occidentale et en Islande. Des redoux spectaculaires peuvent se produire en toute saison puisqu'il peut pleuvoir tous les mois de l'annĂ©e, mĂȘme pendant la nuit polaire. De plus, les relevĂ©s mĂ©tĂ©orologiques montrent un trĂšs fort redoux des hivers depuis les annĂ©es 1915 Ă  1920 d'environ 8 degrĂ©s alors que les Ă©tĂ©s connaissent des tempĂ©ratures plus stables. Le record de douceur a Ă©tĂ© Ă©tabli le avec 21,7 °C[2] alors que le record de froid est −46,3 °C le . Des relevĂ©s mĂ©tĂ©orologiques plus anciens indiquent un record de froid de −49,2 °C le prĂšs de Barentsburg.

    La caractĂ©ristique la plus notable du climat de Longyearbyen est le manque de lumiĂšre pendant plus de quatre mois — la pĂ©riode hivernale — et beaucoup de lumiĂšre avec un Soleil qui ne se couche pas pendant l’étĂ©. En effet, la nuit polaire commence le et se termine le alors que le Soleil de minuit se montre du au .

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −18,6 −19,4 −17,5 −15 −5,6 0,9 4,5 3,5 −1 −7,8 −11,9 −16,1 −8,6
    TempĂ©rature moyenne (°C) −14,7 −15,3 −13,6 −11,3 −3,4 2,7 6,7 5,4 0,9 −5,3 −9 −12,8 −5,7
    TempĂ©rature maximale moyenne (°C) −10,8 −11,2 −9,7 −7,6 −1,2 4,6 8,8 7,3 2,8 −2,8 −6 −9,4 −2,9
    Record de froid (°C) −38,8 −43,7 −46,3 −39,1 −21,7 −8,4 −0,7 −3,9 −12,6 −20,8 −33,2 −35,6 −46,3
    Record de chaleur (°C) 7,7 5,9 6,3 7,5 10,6 15,7 21,7 18,1 15,2 8,9 7,5 7,2 21,7
    Précipitations (mm) 28,2 25,4 26,3 23,6 27,6 40,6 58,4 60,3 42,5 39,1 35,3 31,3 438,6
    Source : Meteostats[3].

    Histoire

    Naissance de la ville

    Longyear City (actuelle Longyearbyen) en 1908.

    La ville tire son nom de John Munro Longyear (1850-1922), homme d'affaires américain qui créa la ville en 1906 pour exploiter le charbon. Les Norvégiens ont racheté la ville et les mines en 1926. C'est la Store Norske Spitsbergen Kulkompani (SNSK) qui exploite les mines depuis. Fondée sous le nom de Longyear City, elle devint Longyearbyen en 1926 (by en norvégien, correspond à city en anglais et ville en français, et -en est l'article défini ; ainsi byen signifie la ville).

    Longyearbyen fut construite en face de la toute premiÚre cité qui vit le jour au Spitzberg : Advent City, désormais abandonnée.

    La population de Longyearbyen a été longtemps essentiellement masculine, parce qu'habitée trÚs majoritairement par des mineurs. Si petit à petit, la ville se dota donc de plus en plus d'infrastructure familiale avec, par exemple, l'inauguration de la premiÚre maison communale, Huset (la maison en Français) en octobre 1951, c'est au cours des années 1980 que cette tendance a réellement régressé.

    Au dĂ©but des annĂ©es 1970, la Store Norske Spitsbergen Kulkompani entra en crise avec des rĂ©serves connues de charbon et les prix du charbon paticuliĂšrement faibles. C’était en plein milieu de la guerre froide et il Ă©tait important de maintenir les colonies et l’activitĂ© norvĂ©giennes au Svalbard face aux implantations Russes dans l'archipel. L’État norvĂ©gien apporta donc d’importants fonds afin de sauver l’entreprise de la faillite puis finit par reprendre la quasi-totalitĂ© des actions en 1976. DĂšs lors, il n’était plus acceptable politiquement pour Longyearbyen de rester une ville d’entreprise. Les autoritĂ©s dĂ©cidĂšrent alors une normalisation de la sociĂ©tĂ© locale, soit une communautĂ© familiale avec un meilleur bien-ĂȘtre et de meilleurs services publics. En 1976, l’État a repris l’école que Store Norske avait dirigĂ©e jusque-lĂ  et l’a Ă©largie pour y inclure l’éducation des collĂšgiens. En 1981, c'est l’hĂŽpital qui devint lui aussi gĂ©rĂ© par l'État tandis que des institutions telles que la Poste, les TĂ©lĂ©communications et le Gouverneur ont Ă©tĂ© fortement agrandies. En 1981, Longyearbyen a Ă©tĂ© connectĂ© au rĂ©seau de tĂ©lĂ©communications norvĂ©gien par satellite, et quelques annĂ©es plus tard, la tĂ©lĂ©vision par envoi direct est arrivĂ©e[4]. Toutefois La proportion d'enfants, d'adolescents, et de personnes ĂągĂ©es est, cependant, nettement moins Ă©levĂ©e que sur le continent.

    CimetiĂšre rĂ©servĂ© aux 29 tombes des mineurs morts en fĂ©vrier 1920 dans l’explosion de la mine no 1. Le cimetiĂšre est situĂ© Ă  flanc de colline juste au-dessous de la mine.

    Le plan de la ville fut entiÚrement remanié au début des années 1990, avec la construction d'un nouveau port, plus accessible, ainsi que de nombreux complexes liés au tourisme qui s'est nettement développé.

    En 2020, la plupart des mines autour de Longyearbyen ont cessĂ© leur production, et seule la mine 7 reste encore en service mais en 2021, Store Norke annonce l'arrĂȘt de son exploitation courant 2023[5].

    L'enseignement

    En 1993, l'université la plus septentrionale du monde, l'UNIS, y a ouvert ses portes et accueille 250 étudiants de toutes nationalités venus y apprendre la biologie, la géologie, la géophysique ou la technologie arctique[6]. Le bùtiment universitaire abrite aussi une bibliothÚque scientifique, les archives de la ville et ainsi que le Musée du Svalbard[7].

    La RĂ©serve mondiale de semences

    Dans une ancienne mine située aux abords de l'aéroport, les autorités ont enfoui un conteneur renfermant plusieurs millions de graines d'espÚces végétales, afin de les préserver en cas de catastrophe géologique ou nucléaire : le Svalbard Global Seed Vault, inauguré le .

    La conquĂȘte du pĂŽle Nord

    Durant la course Ă  la conquĂȘte du pĂŽle Nord, de nombreux explorateurs transitĂšrent par Longyearbyen avant de continuer leur aventure. On peut citer Roald Amundsen, Umberto Nobile, ou Albert Ier de Monaco, qui apporta beaucoup dans l’exploration de l'archipel et sa cartographie[8].

    Vie locale

    Au dĂ©but de son existence, la vie Ă  Longyearbyen Ă©tait essentiellement axĂ©e autour de l'extraction miniĂšre et rares Ă©taient les lieux de divertissement. MĂȘme si des compĂ©titions sportives se sont dĂ©veloppĂ©es des les annĂ©es 1920[9].

    Avec l'Ă©volution du tourisme, de l'Ă©conomie et de la population, de plus en plus « familiale », la citĂ© miniĂšre est peu Ă  peu devenue une vĂ©ritable ville en s'Ă©quipant d'Ă©tablissements sportifs (piscines, stades
), rĂ©crĂ©atifs (cinĂ©mas, bibliothĂšques, discothĂšques, etc.) ainsi que d'hĂŽtels, bars, restaurants, saunas, salons, etc. En 2010, la ville cĂ©lĂ©bra l'inauguration de la nouvelle Maison de la culture sur le front de mer, plus moderne et plus proche des habitations que l'ancienne Maison Communale Huset, aujourd'hui reconverti en un groupe de restauration.

    La vie à Longyearbyen devint dÚs lors plus culturelle et prit un nouveau tournant. Depuis quelques années, un festival de jazz[10] est organisé au début du printemps, un festival de blues[11] se tient à l'automne, tout comme un festival de littérature, ainsi que de nombreuses compétitions sportives durant toute l'année : ski marathon, courses de kayak, marathon, tournois de football, etc. La plupart de ces compétitions et activités sportives sont organisée par Svabard Turn, une organisation créée dans les années 1930[12].

    L'isolement et les conditions climatiques extrĂȘmes ont poussĂ© les autoritĂ©s Ă  mettre en place certaines rĂšgles[13] - [14], comme l'interdiction des chats (pour prĂ©server les oiseaux de la rĂ©gion), ou l'obligation pour les rĂ©sidents d'avoir un emploi (chaque personne devant pouvoir subvenir elle-mĂȘme Ă  ses besoins) et bien d'autre. De mĂȘme, la ville limite l'installation de nouveaux administrĂ©s.

    Santé

    La ville possĂšde un petit hĂŽpital[15], offrant les soins santĂ© de base. En revanche, dĂ» Ă  l'interdiction d'accoucher sur l'archipel, les femmes enceintes sont transfĂ©rĂ©es sur le continent une semaine avant leur terme pour y accoucher et ne reviennent que quelques semaines plus tard afin que la survie de leurs bĂ©bĂ©s soit garantie, car ils seraient fragilisĂ©s par les conditions climatiques extrĂȘmes[16].

    De mĂȘme, la limitation des soins (dont l'absence d'un service de gĂ©riatrie), ainsi que de maison de retraite ou d'infirmiĂšres Ă  domicile, incite les personnes ĂągĂ©es Ă  rejoindre le continent dĂšs les premiers signes de dĂ©pendance ou d'ennuis de santĂ©.

    Contrairement Ă  une croyance populaire, il n'est pas interdit de mourir Ă  Longyearbyen[17]. Toutefois, les autoritĂ©s font en sorte qu'aucun rĂ©sident ne meure dans la ville. Cela s'explique d'abord pour des raisons climatiques : en effet, les tempĂ©ratures trĂšs souvent nĂ©gatives qui y sont enregistrĂ©es empĂȘchent la dĂ©composition des cadavres dans le sol, gelĂ© en permanence (on exige d'ailleurs qu'avant de se faire enterrer au cimetiĂšre local les corps des dĂ©funts doivent prĂ©alablement ĂȘtre incinĂ©rĂ©s sur le continent). C'est pour cette raison que la mairie a instaurĂ© une procĂ©dure d'Ă©vacuation mĂ©dicale vers le continent norvĂ©gien pour les personnes proches de la mort. Cette politique publique a Ă©tĂ© mise en place dans les annĂ©es 1950, aprĂšs la dĂ©couverte que les corps au cimetiĂšre ne se dĂ©composaient pas[17]. Elle est en vigueur dans tout le Svalbard[17].

    D'autres dĂ©couvertes scientifiques et mĂ©dicales renforcĂšrent le bien fondĂ© de cette dĂ©cision, comme en 1998, oĂč une Ă©quipe de scientifiques canadiens menĂ©e par une gĂ©ographe mĂ©dicale Kirsty Duncan, ayant pour objectif de prĂ©lever des extraits de virus de la grippe espagnole de 1918, afin de les Ă©tudier et de prĂ©venir d'Ă©ventuelles nouvelles Ă©pidĂ©mies, ont Ă©tudiĂ© les corps de personnes emportĂ©es par cette pandĂ©mie et qui furent enterrĂ©es dans le cimetiĂšre communal. 70 ans aprĂšs, les chercheurs retrouvĂšrent des particules du virus qui avaient survĂ©cu dans les corps congelĂ©s[17]. En cas de dĂ©congĂ©lation des corps (par exemple en raison du rĂ©chauffement climatique), ces cadavres pourraient reprĂ©senter une menace pour les habitants de la ville.

    Politique et administration

    Le conseil municipal (lokalstyre)[18], créé en 2002, comprend quinze membres élus pour quatre ans, dont un maire (lokalstyreledere).

    En mai 2011, Christin Kristoffersen remporte les élections municipales et devient maire de la commune de Longyearbyen. Elle est née le à Harstad et est membre du Parti travailliste. Elle travaille à l'université du Svalbard et devient membre de la commission scolaire, la commission des opérations de la ville et de l'administration portuaire.

    AprĂšs son Ă©lection, le conseil communautaire de Longyearbyen qu'elle prĂ©side, crĂ©Ă© un comitĂ© de l'industrie en avec Christin Kristoffersen Ă  sa tĂȘte. En 2013, en collaboration avec le gouvernement norvĂ©gien, elle obtient des fonds nĂ©cessaires pour le dĂ©veloppement et l'agrandissement du port dans le cadre du Plan national des transports du gouvernement[19].

    Arild Olsen, également travailliste, est élu pour lui succéder en 2015 et réélu en 2019.

    Éducation

    DĂ©jĂ  dans les premiĂšres annĂ©es d'exploitation de la Store Norske Spitsbergen Kulkompani, on donnait des cours Ă  Longyearbyen pour cinq Ă  dix enfants en 1919. Depuis l'automne de 1920, il crĂ©e le fonctionnement de l'Ă©cole ordinaire dans une petite caserne Ă  SkjĂŠringa. La premiĂšre annĂ©e, il y a huit Ă©lĂšves et un enseignant dans cet espace de 12 m2. Quand la premiĂšre Ă©glise fut achevĂ©e en 1921, elle fut utilisĂ©e comme salle de lecture pour l'Ă©ducation, ajoutant ainsi une surface de 20 m2. En 1937, l'Ă©cole fonctionnait Ă  Longyearbyen, mais aprĂšs la destruction des infrastructures lors de la Seconde Guerre Mondiale, l'Ă©cole se dĂ©plaça dans les annĂ©es 1950 Ă  Huset pour quelques annĂ©es.

    En 1993, Longyearbyen est également doté de la plus septentrionale des universités au monde, l'université du Svalbard, accueillant entre 200 et 250 étudiants. Mais aussi deux garderies, une école primaire ainsi qu'un collÚge.

    Transport

    Routes

    Longyearbyen possĂšde un rĂ©seau routier qui s'Ă©tend sur 50 km, mais qui ne permet pas de rejoindre d'autres communautĂ©s de l'archipel. En 2008, il y avait 1 481 vĂ©hicules inscrits et 49 % de la population avait une voiture. Les vĂ©hicules sont immatriculĂ©s avec ZN sur les plaques d'immatriculation. Le seul atelier de rĂ©paration auto de Svalbard, est aussi un concessionnaire Toyota.

    Voies maritimes

    Il existe plusieurs itinéraires touristiques permettant de débarquer à Barentsburg, Pyramiden, et de longer les glaciers. D'autres expéditions plus lointaines permettent de monter jusqu'à Ny Alesund ou faire le tour de l'archipel.

    Pendant les 3 mois d'Ă©tĂ©, entre juin et aoĂ»t, le port accueille de nombreux navires de croisiĂšre en dĂ©part pour le PĂŽle Nord ou d'autres Terres Arctiques[20] - [21] mais Ă©galement beaucoup de fret tandis que celui-ci est extrĂȘment limitĂ© le reste de l'annĂ©e.

    Voies aériennes

    L'aéroport vu depuis le fjord.

    L'aĂ©roport qui se trouve Ă  trois kilomĂštres au nord-ouest de la ville, sur l'Hotellneset, permet de relier l'archipel avec Oslo par TromsĂž, cinq fois par semaine. L'Ă©tĂ©, des vols directs sont opĂ©rĂ©s vers Oslo, Mourmansk et parfois mĂȘme Moscou. Il y a aussi des vols en provenance de Paris, depuis l'aĂ©roport Charles-de-Gaulle. L'aĂ©roport a aussi fonction de desservir par hĂ©licoptĂšre les autres citĂ©s du Svalbard (essentiellement miniĂšres ou scientifiques), que sont Ny-Ålesund, Sveagruva, ou Barentsburg.

    Culture populaire

    En 2015, la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e britannique Fortitude est situĂ©e dans la ville fictive de Fortitude, qui reprend toutes les particularitĂ©s de Longyearbyen et de Ny-Ålesund, localitĂ© la plus septentrionale du Svalbard : localitĂ© habitĂ©e la plus septentrionale au monde, situĂ©e sur une Ăźle dans l'Arctique, non loin de la frontiĂšre russe, peuplĂ©e en partie de scientifiques, oĂč il est interdit de mourir, etc. L'intrigue doit beaucoup au fait de la conservation des virus dans les cadavres congelĂ©s (du fait du climat rigoureux)[22]. La sĂ©rie n'a toutefois pas Ă©tĂ© tournĂ©e sur place mais Ă  ReyĂ°arfjörĂ°ur, en Islande.

    Références

    1. Error: Unable to display the reference properly. See the documentation for details.
    2. « Record heat hits Longyearbyen », sur The Independent Barents Observer (consulté le ).
    3. Le climat à Svalbard (en °C et mm, moyennes mensuelles 1971/2000 et records depuis 1975) (page périmée).
    4. (en-US) « From mining camp to family society – Svalbard Museum » (consultĂ© le )
    5. « La NorvÚge va fermer sa derniÚre mine de charbon en 2023 dans l'Arctique | Connaissances des énergies », sur www.connaissancedesenergies.org (consulté le )
    6. (en-US) « Studies », sur UNIS (consulté le )
    7. (en-US) « Svalbard Museum » (consulté le )
    8. « www.northpolemuseum.com », sur northpolemuseum.com (consulté le )
    9. (en) « Longyearbyen », sur Ski Jumping Hill Archive »  skisprungschanzen.com (consultĂ© le )
    10. (nb) « English – PolarJazz » (consultĂ© le )
    11. (nb) « Dark Season Blues | SVALBARD », sur Dark Season Blues | SVALBARD (consulté le )
    12. (nb) « Hjem », sur Svalbard Turn (consulté le )
    13. Yann Thompson, « Grand format. Bienvenue à Longyearbyen, la ville de l'Arctique interdite aux faibles », France Info, (consulté le ).
    14. « Longyearbyen, la ville oĂč il est interdit de naitre et de mourir », sur Site-LeVif-FR, (consultĂ© le )
    15. (nb) « Longyearbyen sykehus », sur Universitetssykehuset Nord-Norge (consulté le )
    16. « NorvĂšge: Pourquoi, Ă  Longyearbyen, il est interdit de mourir et d’ĂȘtre au chĂŽmage », sur 20minutes.fr, .
    17. (en-US) Lara Rasin, « Is it really illegal to die in Longyearbyen, Norway? », sur Norway Today, (consulté le )
    18. (no) « Forside - Longyearbyen lokalstyre », sur www.lokalstyre.no (consulté le )
    19. (no) http://svalbardposten.no/index.php?page=vis_nyhet&NyhetID=3301&sok=1 200 millions pour l'agrandissement du port de Longyearbyen
    20. « CroisiÚres au PÎle Nord : croisiÚre polaire en navire de luxe | Ponant », sur www.ponant.com (consulté le )
    21. « Spitzberg », sur www.hurtigruten.fr (consulté le )
    22. (en) « Fortitude », sur Super Channel (consulté le )

    Voir aussi

    Liens externes

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