Lolif
Lolif est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 593 habitants[Note 1].
Lolif | |
L'Ă©glise Saint-Martin. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat |
Michel Rault 2020-2026 |
Code postal | 50530 |
Code commune | 50276 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Lolivais |
Population municipale |
593 hab. (2020 ) |
Densité | 47 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 44âČ 02âł nord, 1° 23âČ 35âł ouest |
Altitude | Min. 9 m Max. 120 m |
Superficie | 12,50 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Avranches (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton d'Avranches |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-lolif.com |
GĂ©ographie
La commune est Ă l'ouest de l'Avranchin. Son bourg est Ă 6 km au sud-est de Sartilly, Ă 8 km au nord d'Avranches et Ă 8,5 km au sud de La Haye-Pesnel[1].
Le point culminant (120 m) se situe en limite nord, sur une pente qui atteint un mĂštre de plus sur la commune voisine des Chambres. Le point le plus bas (9 m) correspond Ă la sortie du Vergon du territoire, au sud.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « BrĂ©cey », sur la commune de BrĂ©cey, mise en service en 1996[10] et qui se trouve Ă 17 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 100 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12].
Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Granville â pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et Ă 18 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă 11,9 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Lolif est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avranches, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (96,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (47,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,2 %), terres arables (13 %), forĂȘts (3,1 %), zones urbanisĂ©es (0,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes : de Olivo, de Oliveto et partem Olivi en 1154[24].
Lolif serait une graphie fautive de L'Olif, « l'olivier » en ancien français. René Lepelley évoque une allusion au mont des Oliviers[25].
Histoire
Françoise Lottin de la PeichardiĂšre, dame de GuĂ©nĂ©, nĂ©e Adam Ă Granville, morte Ă Lolif, et Françoise Montjaret de KerjĂ©gu, veuve Boudier de Colleville, dame du Mesnil-Balusson firent toutes deux partie de la « fournĂ©e d'Avranches » ; parties le 7 thermidor an II () d'Avranches, elles arrivent le lendemain de lâexĂ©cution de Robespierre, ce qui leur sauva la vie[27].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[30].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[32].
En 2020, la commune comptait 593 habitants[Note 9], en augmentation de 6,85 % par rapport Ă 2014 (Manche : â0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Lolif a comptĂ© jusqu'Ă 1 085 habitants en 1831 et en 1836.
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Martin des XIIe, XVIeâââXVIIIe siĂšcles[27]. Cette Ă©glise dĂ©pend de la paroisse Saint-Auguste-Chapdeleine du doyennĂ© du Pays de Granville-Villedieu[35].
- PresbytĂšre, construit en 1700, reconvertit en logements communaux[27].
- Manoir du Mesnil-Balusson XVe siÚcle, restauré. Il fut la possession de Jean-Baptiste Tesson (1678-1753), baptisé à Lolif et mort au Palais Royal à Paris, seigneur du Mesnil-Balusson, premier écuyer des ducs d'orléans Philippe dit le Régent et Louis[27]. Ida d'Auxais d'Haudienville (1827-1896), écrivain voyageur décédera au Mesnil-balusson[27].
- Vestiges du manoir de Guéné.
- Pour mémoire
Les manoirs du Chesnay et du Rouvray qui ont complĂštement disparu[27].
Personnalités liées à la commune
- Bertrand de Bacilly (Lolif 1621 - Paris 1690), chanteur, compositeur, maßtre de musique et théoricien.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Résumé statistique de Lolif sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Distances routiĂšres les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Brécey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lolif et Brécey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Brécey - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lolif et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville â pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville â pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville â pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, GenÚve, (lire en ligne), p. 1730.
- RenĂ© Lepelley, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de communes de Normandie, CondĂ©-sur-Noireau, Ăditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (Ă©ditĂ© erronĂ©), BNF 36174448), p. 161.
- « Ouest-france.fr - Mairie de Lolif » (consulté le ).
- RenĂ© Gautier et al. (prĂ©f. Jean-François Le Grand, postface DaniĂšle PolvĂ©-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Ăditions Eurocibles, coll. « InĂ©dits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 382.
- Annuaire du département de la Manche, 33e année 1861, p 235
- « Michel Rault élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Lolif (50530) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site du diocĂšse.