Liste des joueurs du Raja Club Athletic

Depuis sa création, le Raja a vu évoluer différentes générations de joueurs qui ont porté la tunique verte et blanche. Plusieurs grands noms, parfois passés par le centre de formation, ou bien recrutés au Maroc ou à l'étranger, ont particulièrement marqué l'histoire du club, dont beaucoup d'entre eux furent également internationaux.

Formé exclusivement de joueurs marocains en 1949, le premier étranger n'arriva qu'en 1957, il s’agit du gardien de but français Pierre Macquet (1957-1960), qui rejoint les rangs du Raja sous l’influence de Mekki Laâraj, après avoir terminé son service militaire. Les premier temps du Raja, alors entraîné par Mohamed Naoui (1949-1953), furent marqués par de grands noms tels que Abdelkader Jalal (1951-1954), figure emblématique de l'histoire du club et surnommé « l'éleveur des générations », qui prendra en charge la formation de jeunes au Raja de 1956 jusqu'en 1989[1], Mohamed Choukri alias Roudani (1950-1964), premier capitaine des Verts qui a occupé cette fonction entre 1953 et 1964[2], et qui a été choisi par Larbi Benmbarek avec la première sélection marocaine à l'occasion des Jeux panarabes 1957[3], Abyad Weld Sbaiya (1950-1958), premier buteur de l'histoire du club, Mbarek Mangala (1953-1958), Hamid Bahij (1954-1967), auteur du premier but du Raja en première division en 1956 contre le SC Roches Noires et meilleur buteur de l'équipe en 1961 avec 10 buts[4], Ahmed Bettache alias P'tit Ahmed (1954-1958), Abderrahmane Acila (1955-1958), meilleur buteur du Raja en 1958 avec 10 réalisations[5], Mustapha Fahim alias Milazzo (1956-1967)[6], Mohamed Khalfi (1956-1968), Mohamed Bhaïja (1956-1971)[7], Mohamed Zarhouni alias Jdidi (1957-1962/1968-1969)[8], premier joueur du Raja à évoluer en Europe, et Moussa Hanoun (1953-1963/1964-1966), meilleur buteur du championnat en 1960 avec 22 buts[9].

Succédant à Abdelkader Jalal en 1957, le Père Jégo assume ses fonctions d'entraîneur jusqu'en 1969 (avec de courtes période d'interruption), où il est à l'origine d'une génération de joueurs talentueux, dont Aziz Kebbaj (1961-1969)[10], Ali Bendayan alias Aliouate (1962-1975)[11], Abdellah Zhar (1963-1966)[12], Mohamed Abdelalim alias Bénini (1965-1977), ailier technique et rapide qui marqua un doublé lors de son premier derby en 1967[13] - [14], son cousin Mustapha Choukri alias Petchou (1966-1975), considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du club[15], Azzeddine Abderrafi (1968-1973)[16], Hamza Bourezgui (1967-1977)[17], Omar Omary surnommé P'tit Omar (1969-1978), en référence à son petit gabarit[18], et bien évidemment le duo Saïd Ghandi (1964-1979), buteur historique du Derby avec 7 buts[19], et Houmane Jarir (1962-1977), meilleur buteur du championnat en 1967 avec 18 réalisations[20], et auteur de premier but de la sélection marocaine en coupe du monde contre l'Allemagne en 1970[21].

La période des années 1970 assiste à l'émergence de nouveaux talents à leur tête Abdelmajid Dolmy (1970-1987/1990-1991), joueur le plus capé des verts avec plus de 550 rencontres et l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football marocain[22], Mjid El Hadry (1971-1979), Abdelhak Fethi (1971-1986)[23], M'hamed Fakhir (1971-1982) qui s'est illustré en tant qu'entraineur à succès des années plus tard[24], Abdellatif Beggar (1972-1987), élégant meneur de jeu ayant offert au Raja deux coupes du trône en 1977 et 1982 en inscrivant les buts victorieux respectivement contre le DH Jadida et la RS Kénitra[25], Mohamed Laârabi (1972-1982), meilleur buteur du Raja en 1980 et 1981 qui avait marqué le but historique ayant offert au Raja son premier titre en 1974[22], Najib Mokhles (1975-1982)[26], et Abdelhak Souadi (1977-1986), médaillé d'or aux Jeux méditerranéens de 1983[27].

Le début des années 1980 sera marqué par des joueurs tels que Mustapha Haddaoui (1979-1985), qui s'est distingué comme un buteur avéré en Europe[28], Hassan Mouahid (1978-1990)[29], Mohamed Nejmi (1979-1989)[30], Saïd Seddiki (1979-1991)[31], Mehdi Mellouk (1979-1983)[32], Driss Acha (1979-1990)[33], Redouane Hajry (1982-1987), premier joueur marocain à disputer une finale de Ligue des champions UEFA en 1988 avec Benfica[34], Abderrahim Hamraoui (1982-1993), meilleur buteur et passeur de l'équipe en 1986 et auteur du but historique contre l'Union Sidi Kacem qui avait offert au Raja son premier championnat en 1988[35], et Abdellah Ouhamouch (1983-1986), buteur patenté recruté du club français AS Moulin[36].

À l'heure des premières aventures africaines, à la fin des années 1980, le club parvient à renforcer son effectif grâce à des recrutements, comme celui de l'international sénégalais Salif Diagne (en) (1987-1990), meilleur buteur de la Coupe des clubs champions 1989, Mustapha Souieb (1986-1994), Faouzi Kadmiri (1987-1992)[37], Saïd Aït Salah (1987-1992)[38], et à quelques joueurs formés au club tels que Mohamed Madih (1985-1992)[39], Tijani El-Mâataoui (1985-1993)[40], Taoufik Bertal (1986-1990), auteur du 1000^e but du Raja en 1987 contre le Amal Belksiri[41], Khalid Moussalek (1986-1992)[42], Fathi Jamal (1987-1992)[43] et Bouazza Ouldmou (1987-1991), artisan du premier but du Raja en compétitions africaines contre Jeanne d'Arc en 1989[44]. Après, d'autres joueurs étrangers consolideront l'équipe tels que Alain Gouméné (1991-1992), portier de la sélection ivoirienne qui a remporté la CAN 1992[45] et Tahar Chérif El-Ouazzani (1993-1995), international algérien vainqueur de la CAN 1990[46].

Formation du Raja lors de la finale de la Mondial de 2013 face au Bayern Munich.

La moitié de la décennie marque l'âge d'or du Raja où il dominera la scène nationale, en alignant un record de six titres de champion de 1995 à 2002, et la scène continentale avec de multiples sacres africains. Cette ère sera marquée par de grands noms tels que Mustapha Khalif (1988-1999), auteur d'un doublé lors du célèbre «Derby 5-1», Mustapha Moustawdae (1988-2000), ailier agile et très technique considéré comme l'un des meilleurs attaquants de l'histoire du football marocain[22] - [47], Omar Nejjary (1992-2000/2007-2010)[48], Salaheddine Bassir (1991-1997), deuxième meilleur buteur de l'histoire de la sélection marocaine avec 27 buts[49], Redouane El Haimer (1994-2006)[50] et Abdellatif Jrindou (1995-2001/2004-2010), les deux joueurs les plus titrés de l'histoire du club avec 16 et 15 trophées respectivement[51], Abdelkarim Nazir (1995-1998)[52], Mustapha Chadli (1996-2005), portier marocain le plus titré de l'histoire[53], Réda Ryahi (1997-2000), meilleur joueur du Maroc en 1998[54], et l'international gabonais Dieudonné Londo (1997-1999)[55]. Le niveau des joueurs permet au club d'effectuer plusieurs transferts à destination des meilleurs championnats européens, à l'image de Youssef Rossi (1995-1997) au Stade rennais[56], Jamal Sellami (1995-1998) au Beşiktaş JK[57], Abdelilah Fahmi (1994-1999) au Lille OSC[58], Talal El Karkouri (1995-2000) au Paris SG[59], ou Youssef Safri (1997-2001)[60] à Coventry City.

Le départ de ces joueurs ouvrira la voie à d'autre jeunes talents, qui s'imposeront au sein de l'équipe première à l'instar de Hicham Misbah (1999-2007)[61], Bouchaib El Moubarki (1999-2001/2010-2012)[62], Zakaria Aboub (1999-2002)[63], Hamid Nater (1999-2002/2003-2005)[64], Sami Tajeddine (2000-2009)[65], Nabil Mesloub (2000-2011)[66], Marouane Zemmama (2000-2006/2013-2014)[67], et Elamin Erbate (2001-2008/2010-2013)[68]. Les consécrations africaines de 2002 et 2003 ont été également marqués par d'autres joueurs tels que Hicham Aboucherouane (2000-2007/2010-2011)[69], meilleur buteur de la Ligue des champions 2002, Noureddine Kacemi (2000-2004)[70], François Endene (2001-2003)[71], les internationaux burkinabés Yssouf Koné (2002-2004)[72] et Ali Diallo (2002-2004)[73], Mustapha Bidoudane (2002-2006), meilleur buteur du championnat en 2002 et 2003[74], l'international nigérian Moussa Soulaiman (2002-2005)[75], Nouredine Harouach (2002-2006)[76], et Edgar Loué (2003-2006)[77].

Formation du Raja lors de la Supercoupe 2019 face à l'Espérance de Tunis

Le club adoptera par la suite une politique de rajeunissement qui permettra l'éclosion de plusieurs jeunes joueurs, à l'image de Soufiane Alloudi (2003-2007)[78], sportif marocain de l'année en 2007, Mouhcine Iajour (2004-2007/2012-2014/2017-2019)[79], meilleur buteur du championnat en 2018 et 2019 , l'international malien Modibo Maïga (2004-2006)[80], Zakaria Zerouali (2005-2011)[81], Rachid Soulaimani (2005-2015)[82], Said Fattah (2005-2011)[83], Jesús Gómez (2006-2007)[84], Hassan Tair (2006-2012)[85], Mohsine Moutouali (2006-2014/2019-2022)[86], capitaine et meilleur joueur du championnat en 2011, 2013 et 2014, Mohamed Oulhaj (2007-2019)[87], meilleur défenseur du championnat en 2009, Abdessamad Ouhaki (2007-2012)[88] et Yassine Salhi (2007-2016), meilleur passeur du championnat en 2014.

L'épopée du Raja lors du Mondial 2013 est marquée par une panoplie de joueurs qui s'est développée sous la houlette de M'hamed Fakhir, même s'il a été remplacé par Faouzi Benzarti à quelques jours de la compétition. À leur tête figure Khalid Askri (2012-2015), Adil Karrouchi (2012-2018), Zakaria El Hachimi (2012-2017), Issam Erraki (2013-2014/2015-2018), Koukou Guehi (2010-2015)[89], Vianney Mabide (2012-2015) et Abdelilah Hafidi (2011-2022/2023-), meilleur espoir en 2013 et meilleur passeur du championnat en 2017 et 2018[90].

La moitié et la fin de la décennie voit l'émergence de nouveaux joueurs tels que Anas Zniti (2015-), meilleur gardien de but du championnat en 2013, 2017 et 2020[91], Badr Benoun (2015-2020), capitaine et meilleur défenseur du championnat en 2018, Omar Boutayeb (2015-2022), Mahmoud Benhalib (2016-2022), meilleur buteur de la Coupe de la confédération 2018[92], Abderrahim Achchakir (2017-2021), Zakaria Hadraf (2017-2019/2022-), Soufiane Rahimi (2018-2021), meilleur joueur du championnat en 2020 et 2021[93], Zakaria El Wardi (2019-2022/2023-) et Ben Malango (2019-2021), meilleur buteur étranger de l'histoire du club avec 35 buts[94].