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Ligue des droits de la femme

La Ligue des droits de la femme est une association fĂ©ministe ayant comme revendication premiĂšre le droit de vote des femmes au QuĂ©bec. DĂ©butant sous le nom du ComitĂ© provincial pour le suffrage fĂ©minin, l’association se divise en deux nouvelles associations en 1927 soit l’Alliance canadienne pour le vote des femmes du QuĂ©bec alors que le ComitĂ© change de nom pour la Ligue des droits de la femme. Ainsi, le comitĂ© est en action pendant cinq ans, soit de 1922 Ă  1927. Pour ce qui est de la Ligue, elle est active Ă  partir de 1927 et diminue ses activitĂ©s en 1940 aprĂšs l’obtention du droit de vote au QuĂ©bec. Elle cesse dĂ©finitivement ses activitĂ©s en 1959[1].

Ligue des droits de la femme
Logo de l’association
Ligue des droits de la femme, en 1935.
Cadre
Forme juridique Groupe de revendication (gouvernance)
Fondation
Fondation 1927
Identité
Personnages clés

Idola Saint-Jean Elizabeth Monk Marguerite Thibert Rosa Shaw

Odette Oligny
Présidente ThérÚse Casgrain
Financement Via les cotisations des membres
Membres Jusqu'Ă  400 en 1940
Dissolution
Dissolution 1959

Histoire

Comité pour le suffrage féminin

L’histoire de la Ligue des droits de la femme (LDF) dĂ©bute avec la crĂ©ation du ComitĂ© provincial pour le suffrage fĂ©minin. DĂšs 1921, des femmes anglophones et francophones se rassemblent dans le but d’étudier les diffĂ©rents moyens Ă  adopter afin de former une association bilingue pour l’obtention du droit de vote[2]. Sont prĂ©sentes lors de cette rĂ©union, Marie-Lacoste GĂ©rin-Lajoie, prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration nationale Saint-Jean-Baptiste (FNSJB), la professeure Carrie-M. Derick, Grace Julia Parker Drummond, la docteure Octavia Grace Ritchie England, Anna Marks Lyman, Idola Saint-Jean, Isabella Scott ainsi que ThĂ©rĂšse Casgrain[2]. Ces derniers forment une nouvelle association, soit le ComitĂ© provincial pour le suffrage fĂ©minin[2]. À la tĂȘte du nouveau comitĂ© bilingue se trouvent Marie GĂ©rin-Lajoie et Anna Marks Lyman, cette derniĂšre Ă©tant Ă©galement prĂ©sidente du Women’s Club[3]. Idola Saint-Jean, dont les idĂ©es sont bien plus avant-gardistes que Marie GĂ©rin-Lajoie, occupe le poste de secrĂ©taire[3]. Le comitĂ© se dĂ©finit comme Ă©tant apolitique et vise Ă  centrer ses efforts « Ă  une campagne d’éducation afin de persuader le public et la lĂ©gislature que les femmes ne dĂ©siraient pas le vote pour changer leur sphĂšre d’action dans la vie mais plutĂŽt pour Ă©lever et amĂ©liorer le niveau social en gĂ©nĂ©ral »[2].

MalgrĂ© les humbles objectifs de dĂ©part, l’association connait des diffĂ©rents et finit par se diviser. Idola Saint-Jean, professeur de langue Ă  l’UniversitĂ© McGill, souhaite avoir un comitĂ© plus combatif dans ses actions[2] et reproche Ă  l’association d’ĂȘtre trop bourgeoise, ne reprĂ©sentant pas toutes les femmes, dont celles issues de la classe ouvriĂšre[3]. En ce sens, se sĂ©parant du comitĂ©, Idola Saint-Jean crĂ©e en 1927 l’Alliance canadienne pour le vote des femmes du QuĂ©bec (ACVF).

ThĂ©rĂšse Casgrain est nommĂ©e Ă  la tĂȘte du comitĂ© en tant que prĂ©sidente en 1927[3], le groupe connait une grande rĂ©organisation durant l’annĂ©e 1928[2]. La mĂȘme annĂ©e, le ComitĂ© provincial pour le suffrage fĂ©minin change de nom pour celui de la Ligue des droits de la femme[3]. Non seulement le nom de l’association change, mais les objectifs se modifient Ă©galement. DorĂ©navant, les objectifs et les actions de l’association ne doivent plus ĂȘtre limitĂ©s Ă  la simple rĂ©clamation du droit de vote, mais doivent Ă©galement toucher aux sphĂšres juridique, familiale et sociale[2].

Ligue des droits de la femme

La division du ComitĂ© provincial pour le suffrage fĂ©minin donne un nouveau souffle au mouvement fĂ©ministe dans la province du QuĂ©bec[4]. Les organisations en profitent pour rĂ©organiser leur structure interne et ainsi la rendre plus efficace tout en demeurant solidaires entre elles[4]. De plus, les associations Ă©largissent Ă©galement leurs objectifs, touchant l’éducation, le social, la politique et l’économie.

Revendications et mission

Lors des changements au sein de la Ligue des droits de la femme, ThĂ©rĂšse Casgrain conclut que l’égalitĂ© pour les femmes doit sortir du simple cadre politique afin de s’étendre Ă  toutes les sphĂšres de la sociĂ©tĂ©[4]. En ce sens, lorsque la Ligue Ă©largit ses objectifs, l’association rĂ©alise Ă  quel point ceux du ComitĂ© provincial du suffrage provincial ne sont plus en lien avec les siens[4]. La Ligue entreprend donc d’apporter quelques changements Ă  sa constitution afin de mieux reprĂ©senter leur nouvelle orientation et leur pensĂ©e fĂ©ministe[4]. Avec les nouveaux amendements, le regroupement a comme objectif d’obtenir « pour la femme une Ă©gale opportunitĂ© dans les domaines social, politique, civil et Ă©conomique »[4], ce qui s'inscrit dans la lignĂ©e des groupes fĂ©ministes pour le droit de vote des femmes au QuĂ©bec. La Ligue souhaite amĂ©liorer la condition des femmes ainsi que leur statut lĂ©gal en gĂ©nĂ©ral, plus particuliĂšrement celle des femmes de la province du QuĂ©bec[5]. La Ligue a comme objectif d’aider les femmes du QuĂ©bec Ă  obtenir l’égalitĂ© de droits ainsi que l’égalitĂ© de considĂ©ration sur les plans politique, Ă©conomique et social[5].

Lors du changement pour la Ligue des droits de la femme, cette derniĂšre modifie ses objectifs et les Ă©largit. DorĂ©navant, la Ligue rĂ©clame des changements au Code civil ainsi que le droit pour les femmes d’ĂȘtre admises au Barreau et donc de pouvoir pratiquer le mĂ©tier d’avocate[3]. Une des revendications vise Ă  mettre fin au paradoxe qui permet aux femmes de suivre des formations professionnelles sans pour autant leur permettre de pratiquer leur mĂ©tier et d’ĂȘtre reconnues, comme dans le cas des comptables et des avocates[4]. Ces revendications s’étalent sur l’ensemble des professions libĂ©rales oĂč les femmes ne peuvent pas travailler[6].

Également, la Ligue veut amĂ©liorer le statut juridique des femmes mariĂ©es. En effet, elles sont vues, au nom de la loi, comme des mineures ou des personnes interdites de vote pour cause d’aliĂ©nation mentale[7]. Ce statut est en place dans la province depuis 1866 et les autres provinces du Canada ont mis en place des lois qui permettent aux femmes mariĂ©es de gĂ©rer leurs propriĂ©tĂ©s depuis le dernier tiers du XIXe siĂšcle[7]. En ce sens, les fĂ©ministes considĂšrent que la situation qui garde les femmes mariĂ©es Ă  ce niveau est de moins en moins justifiable[7]. Avec l'aide de la FNSJB, l’ACVF, l’Association des femmes propriĂ©taires de MontrĂ©al et la Montreal Local Concil of Woman (MLCW), la ligue obtient la crĂ©ation en 1929 de la Commission des droits civils de la femme, connut aussi sous le nom de Commission Dorion[7]. MalgrĂ© les nombreuses revendications des groupes, certaines dĂ©fendues par tous les groupes, d’autres uniquement par certains, une majoritĂ© des dolĂ©ances ne sont pas Ă©coutĂ©es[7]. Cependant, une avancĂ©e est faite avec les revendications adoptĂ©es. DĂ©sormais, les femmes mariĂ©es ont le droit Ă  la « propriĂ©tĂ© de leur salaire de maniĂšre Ă  empĂȘcher le mari de s’en emparer alors mĂȘme qu’il refuse d’assumer ses responsabilitĂ©s de pourvoyeur »[7]. De plus, autre gain majeur, celui concernant le poste de tutrice ou curatrice, alors que les femmes mariĂ©es peuvent maintenant exercer le mĂ©tier, Ă  condition que la femme soit nommĂ©e avec son mari[7].

Il est important de mentionner que chaque annĂ©e, Ă  partir de 1927[6], les militantes de la Ligue et de l’Alliance canadienne pour le vote des femmes du QuĂ©bec rĂ©ussissent Ă  convaincre un dĂ©putĂ© du parti au pouvoir de prĂ©senter un projet de loi Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative du QuĂ©bec afin d’accorder le droit de suffrage aux femmes[3]. En ce sens, elles vont Ă©couter du haut de la galerie des visiteurs le dĂ©bat des dĂ©putĂ©s quant au projet de loi[3]. En 1937, sous l'initiative de la ligue, les organisations fĂ©ministes dĂ©cident de ne pas envoyer de dĂ©lĂ©gation au parlement, puisqu’elles dĂ©cident de se concentrer sur une campagne publicitaire ayant pour objectif de justifier les raisons pour lesquelles les femmes devraient voter.

Parmi les demandes se trouve la situation des institutrices en milieu rural, dont le salaire n’a pas changĂ© depuis 50 ans en 1935[5]. Il n’est que de 152 $ annuellement et « la loi stipulait mĂȘme qu’une femme ne devait jamais recevoir plus de quinze cents dollars par annĂ©e »[6]. En ce sens, la Ligue exige depuis 1933 que les institutrices rurales soient protĂ©gĂ©es par la Loi du salaire minimum[5], elle va donc soutenir les travailleuses lors de leurs luttes pour l’amĂ©lioration de leurs conditions de travail[4], l’enjeu Ă©tant la bataille de l’application rĂ©elle de la Loi du salaire minimum Ă  toutes les catĂ©gories de travailleuses[4].

AprĂšs l’obtention du droit de vote en 1940, la Ligue se donne deux nouvelles missions, en plus de celles dĂ©jĂ  en cours[8]. Elle veut que des rĂ©formes soient mises en place dans les prisons et veut faire adopter des lois pour la protection des enfants[8], ce qui ne sera pas suivi d'effets sur le plan lĂ©gal. Durant la mĂȘme annĂ©e, ThĂ©rĂšse Casgrain, au nom de la Ligue, demande que le conseil municipal de MontrĂ©al ait une Canadienne de langue française au sein de son institution[8]. AprĂšs avoir proposĂ© Lucie Lamoureux-Bruneau, cette derniĂšre est nommĂ©e, en plus de deux autres femmes[8].

Membres

Étant une association bilingue, la Ligue des droits de la femme a donc autant des membres francophones qu’anglophones[5]. En ce qui concerne l’exĂ©cutif, ce dernier comprend quinze membres dont une prĂ©sidence, une ou deux vice-prĂ©sidence-s, deux secrĂ©taires, de langues française et anglaise, une trĂ©soriĂšre et lorsque nĂ©cessaire une assistante au secrĂ©tariat et Ă  la trĂ©sorerie[4]. En ce qui concerne les autres membres de l’exĂ©cutif, ceux-ci n’ont pas de mandat particulier[4]. ThĂ©rĂšse Casgrain, prĂ©sidente de 1928 Ă  1942, rĂ©organise la Ligue en crĂ©ant de nouveaux comitĂ©s : juridique, relations extĂ©rieures, chĂŽmage et travail, Ă©ducatif, bien-ĂȘtre social et communautaire, bibliothĂšques et archives[6].

Quant au nombre de membres, on peut compter jusqu’à 400 noms Ă  certains moments[9]. En revanche, aprĂšs l’obtention du droit de vote en 1940, la Ligue perd de plus en plus de membres[8]. Il est difficile d’identifier la cause de cette perte, mais les principales conclusions se concentrent soit sur le manque d’intĂ©rĂȘt ou en raison de l’implication dans la Croix-Rouge ou des Ɠuvres de guerre[8]. MĂȘme ThĂ©rĂšse Casgrain est de moins en moins prĂ©sente dans la Ligue en raison de diffĂ©rents engagements[8].

L’association ne reçoit aucune subvention, elle fonctionne donc, entre autres, avec les cotisations de ses membres[5].

Activités

À partir de 1928, la Ligue des droits de la femme entreprend diffĂ©rentes actions afin de se faire entendre et d’éventuellement obtenir le droit de vote fĂ©minin. Lors d’une importante campagne, la Ligue distribue des dĂ©pliants et organise Ă  travers la province des assemblĂ©es publiques ayant pour objectif de renseigner la population[2]. Également, les villes de QuĂ©bec et de MontrĂ©al ont vu se promener sur les rues principales des femmes-sandwichs portant des affiches en faveur du droit de vote des femmes[2]. La Ligue va Ă©galement parcourir les routes du QuĂ©bec, s’arrĂȘtant dans les villes pour distribuer des dĂ©pliants suffragistes[4]. Elles vont Ă©galement tenir des kiosques dans des expositions agricoles et y distribuer des brochures[4]. ThĂ©rĂšse Casgrain ainsi que d’autres femmes du mouvement prononcent des discours dans des confĂ©rences Ă  travers les villes du QuĂ©bec[4].

La Ligue utilise la radio Ă  plusieurs reprises dans son histoire. Avec l’inauguration du poste de Radio-Canada, les fĂ©ministes y voient une occasion de diffuser de l’information en faveur de leur cause. La premiĂšre Ă©mission qu’elle dirige est Ă  l’antenne de CKAC Ă  partir de 1934, avec ThĂ©rĂšse Casgrain Ă  l’animation ou une autre femme de la Ligue ou bien un homme influent et sympathisant Ă  leur cause[8]. Elle est diffusĂ©e les vendredis durant 14 minutes[8]. À partir du 27 septembre 1937, ThĂ©rĂšse Casgrain obtient une Ă©mission hebdomadaire de 30 minutes Ă  la radio nommĂ©e FĂ©mina dont elle est l’animatrice Ă  ses dĂ©buts[8]. Ainsi, de 1934 Ă  1938, ThĂ©rĂšse Casgrain explique aux auditrices et aux auditeurs la signification du droit de vote et les informe des multiples injustices que vivent les femmes[3]. ThĂ©rĂšse Casgrain s’entoure de figures importantes dont Florence Fernet-Martel, Ida Cormier, Madame RenĂ© Duguay et Nora Sampson[4].

En 1937, lors d’une exposition commerciale les militantes de la Ligue pour les droits de la femme en profitent pour installer une boĂźte de scrutin afin d’inviter les visiteurs Ă  y dĂ©poser un bulletin afin d’exprimer leur opinion en ce qui concerne le droit de vote fĂ©minin[3]. Lors du dĂ©compte des scrutins, il est possible de constater que 8149 personnes sont favorables alors que seulement 249 personnes sont opposĂ©es au suffrage fĂ©minin[3].

MĂȘme aprĂšs l’obtention du droit de vote, la Ligue continue de faire des activitĂ©s. Le mardi 25 mars 1941, elle fait le Premier CongrĂšs de la Ligue des droits de la femme, Ă  l’HĂŽtel Windsor[8]. Durant cette journĂ©e, des femmes de partout du QuĂ©bec viennent discuter du « RĂŽle et des responsabilitĂ©s de la femme dans la dĂ©mocratie »[8]. On y fĂȘte Ă©galement le premier anniversaire du droit de vote[8]. Ce congrĂšs revient en 1942 au mois de mai[8].

Notes et références

  1. Patrimoine culturel du Québec. « Ligue des droits de la femme », Culture et communications Québec, 2013.https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=27402&type=pge (Page consultée le 24 mars 2021)
  2. ThérÚse Casgrain, « La longue marche des Québécoises », sur https://numerique.banq.qc.ca/, (consulté le )
  3. Micheline Dumont, Le fĂ©minisme quĂ©bĂ©cois racontĂ© Ă  Camille, Éditions du Remue-mĂ©nage, (ISBN 978-2-89091-269-4 et 2-89091-269-8, OCLC 253825444, lire en ligne)
  4. Maryse Darsigny, Du comitĂ©Ì provincial du suffrage fĂ©minin Ă  la ligue des droits de la femme (1922-1940) : le second souffle du mouvement fĂ©ministe au QuĂ©bec de la premiĂšre moitiĂ©Ì du XXe siĂšcle, MontrĂ©al, UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, , 213 p.
  5. Micheline Dumont, Louise Toupin, Association des retraitées et retraités de l'enseignement du Québec et Centrale des syndicats du Québec, La pensée féministe au Québec : anthologie, 1900-1985, (ISBN 978-2-89091-212-0 et 2-89091-212-4, OCLC 52197286, lire en ligne)
  6. Simonne Monet-Chartrand et Alain Chartrand, PionniĂšres quĂ©bĂ©coises et regroupements de femmes, Éditions du remue-mĂ©nage, [1990?-1994?] (ISBN 2-89091-094-6, 978-2-89091-094-2 et 2-89091-126-8, OCLC 23218511, lire en ligne)
  7. Denyse Baillargeon, BrÚve histoire des femmes au Québec, (ISBN 978-2-7646-2205-6 et 2-7646-2205-8, OCLC 797278687, lire en ligne)
  8. Nicolle Forget, ThérÚse Casgrain : la gauchiste en collier de perles, (ISBN 978-2-7621-3516-9 et 2-7621-3516-8, OCLC 824644751, lire en ligne)
  9. Anita Caron et Lorraine Archambault, ThérÚse Casgrain, une femme tenace et engagée, Presses de l'Université du Québec, (ISBN 2-7605-0701-7 et 978-2-7605-0701-2, OCLC 31075137, lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Denyse Baillargeon, BrĂšve histoire des femmes au QuĂ©bec, MontrĂ©al, BorĂ©al, , 290 p. (ISBN 9782764642054)
  • Anita Caron et Lorraine Archambault, ThĂ©rĂšse Casgrain. Une femme tenace et engagĂ©e, QuĂ©bec, Les Presses de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec, , 393 p. (ISBN 2760507017)
  • Maryse Darsigny, Du comitĂ© provincial du suffrage fĂ©minin Ă  la ligue des droits de la femme (1922-1940) : le second souffle du mouvement fĂ©ministe au QuĂ©bec de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle (mĂ©moire de maĂźtrise), MontrĂ©al, Presses de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al,
  • Micheline Dumont et Louise Toupin, La pensĂ©e fĂ©ministe au QuĂ©bec : anthologie, 1900-1985,, MontrĂ©al, Les Éditions du Remue-mĂ©nage, , 752 p. (ISBN 978-2-89091-212-0)
  • Micheline Dumont, Le fĂ©minisme quĂ©bĂ©cois racontĂ© Ă  Camille, MontrĂ©al, Les Ă©ditions du remue-mĂ©nage, , 248 p. (ISBN 978-2-89091-269-4)
  • Nicolle Forget, ThĂ©rĂšse Casgrain : la gauchiste en collier de perles, MontrĂ©al, Fides, , 552 p. (ISBN 9782762138993)
  • PionniĂšres quĂ©bĂ©coises et regroupements de femmes. D'hier Ă  aujourd'hui, t. 1, MontrĂ©al, Les Ă©ditions du remue-mĂ©nage, , 470 p. (ISBN 978-2-89091-094-2)

Articles connexes

Liens externes

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