Accueil🇫🇷Chercher

Les Lycéens Républicains

Les Lycéens Républicains (appelés UMP-Lycées à la fondation) est une organisation lycéenne française. Elle est partie intégrante du mouvement des Jeunes Républicains (auparavant Jeunes Populaires) associé au parti politique Les Républicains (précédemment l'UMP).

Les Lycéens Républicains
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901 (parti politique)
But Participation à la vie lycéenne et à la vie politique.
Zone d’influence Drapeau de la France France
Europe: Jeunes du Parti populaire européen
Fondation
Fondation Septembre 2008
Fondateur Louis Morin
Identité
Siège 238 rue de Vaugirard
75015 Paris
Président Aurélien Soulabaille (depuis 2016)
Membres 4 000 adhérents revendiqués (en 2011)
Slogan Nous Lycéens, agissons ensemble ! (2010)

Ses membres et leur positionnement politique

Les Lycéens Républicains rassemblent des lycéens membres du parti Les Républicains et se revendique rassembleur des lycéens de droite (tout comme l'Uni-Lycées). L'adhésion à un parti politique pouvant se faire à partir de 16 ans, la branche rassemble les membres du parti âgés de 16 à 18 ans essentiellement.

Elle pourrait être considérée comme la cinquième organisation lycéenne en nombre d'adhérents après l'UNL (7000), la FIDL (6000), l'UNI-Lycée (4600) et le SGL (3600) du fait qu'elle revendique 2000 adhérents et un référent lycéen dans plus d'une trentaine de départements, selon Louis Morin en 2009. Mais ces quatre autres organisations sont des syndicats lycéens, la comparaison avec les organisations précédemment citées est donc difficile[1]. Il s'agit de la branche lycéenne d'une organisation politique et non d'une association à but syndical.

Organisation et fonctionnement

Les Lycéens Républicains ne sont pas dotés d'un bureau national comme les Jeunes Républicains. En 2015, la structure reprend à l'initiative de Elisa Metthey, Edouard Bailhache et Louis Strohl, sans présidence propre. Après la refondation du parti de 2015, l'UMP devient les Républicains et Marine Brenier est élue la nouvelle Présidente des Jeunes Républicains. Une direction collégiale assure la gestion jusqu'à la fin 2016, avec l'appui du Bureau National des Jeunes Républicains. Mi-2016, Aurélien Soulabaille est nommé Président des Lycéens Républicains. On retrouve le modèle doté d'un Président.

Les Lycéens Républicains s'appuient au niveau territorial sur tout un réseau de référents lycéens départementaux, à l'instar du système de fédérations des Républicains. Les responsables départementaux lycéens (RDL) sont nommés conjointement par le Responsable Départemental des Jeunes (RDJ) et le bureau national des Jeunes Républicains qui assure le rôle de coordination nationale de la structure. Parfois le RDJ assure lui-même le rôle de RDL s'il n'estime pas nécessaire la nomination d'un jeune. Il n'existe pas de système de référents de circonscription comme il peut en exister autour des RDJ des Jeunes Républicains.

Les présidents des Lycéens Républicains (alors encore nommés UMP-Lycées) furent Louis Morin ( - ), Antoine de Jerphanion ( - ) et Martin Aurenche ( - 2011). La présidence est vacante et le mouvement en suspens de 2011 à 2015. Après une équipe intérimaire à partir de , Aurélien Soulabaille devient le nouveau Président en 2016.

Historique

À l'initiative de Benjamin Lancar, président des Jeunes Populaires, l'UMP Lycées s'est créée les 6 et lors du Campus des Jeunes Populaires à Royan (Charente-Maritime) sous l'impulsion de Louis Morin, ancien porte-parole de l'UNI-Lycée (la droite lycéenne). Benjamin Lancar ayant promis de construire « une vraie machine de guerre au service de l'UMP et de Nicolas Sarkozy » [1]. L'UMP Lycées s'est créée dans le but d'aller chercher les « Jeunes Populaires » dans les lycées[2], d'être une « force de propositions » et de défendre la réforme du lycée proposée par Xavier Darcos.

Le ministre de l'éducation nationale d'alors, Xavier Darcos (membre de l'UMP), s'est félicité de la création de l'UMP-Lycées [3].

Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP a considéré qu'il fallait « implanter l'UMP dans des milieux où il n'est pas encore », lors de son discours à Royan. La création de l'UMP-lycée relève du plan de relance de l'organisation de jeunesse du parti politique.

Le lancement officiel a lieu le en présence de Roger Karoutchi, alors secrétaire d'État aux relations avec le Parlement.

En , elle a lancé une campagne intitulé « Tu veux un meilleur lycée ? Réformons-le ! ».

Le , l'UMP-Lycées est remise en place à la suite d'une réunion des nouveaux référents de France à Paris (avec notamment des jeunes d'Île-de-France), en présence du nouveau président des Jeunes UMP, Stéphane Tiki. La présidence de l'UMP-Lycées reste cependant vacante depuis . La structure annonce pourtant que son réseau départemental se développe et qu'elle s'est déjà dotée d'une vingtaine de référents départementaux, sous la direction d'Elisa Metthey et Edouard Bailhache.

Le , à l'occasion du congrès de l'UMP qui rebaptise le parti « Les Républicains », les Jeunes Populaires se transforment en Jeunes Républicains. Les branches issues du mouvement de jeunesse du parti sont elles aussi renommées : l'UMP-Lycées devient alors Les Lycéens Républicains.

Le , à l'occasion de l'élection de la liste de Marine Brenier comme présidente des Jeunes Républicains, les Lycéens Républicains font l'inventaire. Ils revendiquent alors 25 fédérations actives partout en France dont quasiment une vingtaine dotés d'un RDL.

Polémiques

Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP considère le que « le Parti socialiste exerce une totale mainmise sur le seul syndicat de lycéens existant » et qu'« aujourd'hui les lycéens n'ont pas d'autre choix que d'adhérer à un syndicat d'idéologie socialiste »[4].

Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, affirme aussi que les syndicats lycéens « parlent surtout au nom d'un parti », sous-entendu le parti socialiste[5]. Ces propos scandalisent l'UNL, la FIDL ainsi que SUD Lycéen. Celles-ci dénoncent une « sortie médiatique », une « pure provocation » ou une « attitude partisane de la part d'un ministre de la République ». L'UNL, dont l'indépendance est remise en cause, parle de diffamation et demande des excuses de la part de Xavier Darcos[6] - [7].

Le Parti socialiste, par la voix de son secrétaire national Razzy Hammadi, évoque une « méconnaissance de l'indépendance syndicale »[8]. Faouzi Lamdaoui, secrétaire national du PS à l'égalité, juge « scandaleux » les propos du ministre et qu'il s'agit d'un « embrigadement de la jeunesse ». Pour lui, « le ministre veut museler les syndicats pendant qu'il casse l'école »[9].

D'après le journal Valeurs actuelles[10], le but serait de recruter des nouveaux adhérents pour l'UMP[11]; les rapports avec l'UNI-lycées peuvent donc être parfois tendus [12].

Élus au CSE

Les élus lycéens au Conseil supérieur de l'éducation (CSE) sont élus lors d'un scrutin indirect où les élus du conseil académique de vie lycéenne (eux-mêmes élus parmi les élus des conseils de vie lycéenne (CVL) dans les lycées publics) choisissent trois représentants.

En 2009 et 2011, l'UMP-Lycées ne présente pas de liste pour le CSE, considérant qu'elle n'est pas un syndicat et n'a donc pas vocation à présenter des listes pour les élections syndicales étudiantes. En 2013, le mouvement n'existe plus et ne présente donc pas de liste. À l'élection 2015 du CSE, elle reste sur la même position et ne présente pas de liste, mais soutient de manière non officielle la liste indépendante soutenue par l'Uni-Lycées. La liste indépendante ne remporte aucun siège.

Notes et références

  1. « tempsreel.nouvelobs.com/depech… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  2. « Ensemble, nous irons [...] dans les lycées » extrait du discours de Benjamin Lancar à la suite de son élection en tant que président des Jeunes Populaires
  3. www.vousnousils.fr
  4. http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080906&key2=080906191510.7fmf7k5t.xml
  5. Xavier Darcos réagissant à la création de l'UMP-lycée
  6. « NameBright - Coming Soon », sur unl-fr.org (consulté le ).
  7. « Forbidden », sur fidl.org via Wikiwix (consulté le ).
  8. « tempsreel.nouvelobs.com/actual… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  9. http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080906&key2=080906155603.w87jxajd.xml
  10. www.valeursactuelles.com
  11. dans l'article ratisser large – des lycées aux universités, en passant par les grandes écoles.
  12. Une déclaration qui, si elle n’a pas été du goût ...de l’Uni, accusée, entre les lignes, de ne pas faire son travail face à des syndicats lycéens de gauche très actifs dans la contestation des réformes... et Au risque de marginaliser l’Uni? dans l'article précité www.valeursactuelles.com

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.