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Le Monocle rit jaune

Le Monocle rit jaune est une comédie d'espionnage italo-française de Georges Lautner, sorti en 1964.

Le Monocle rit jaune

RĂ©alisation Georges Lautner
Scénario Albert Kantoff, Jacques Robert et Colonel Rémy
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Marceau-Cocinor, Laetitia Film
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie noire, espionnage
Durée 100 minutes
Sortie 1964

SĂ©rie Le Monocle

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

C'est le troisième volet de la trilogie du Monocle, après Le Monocle noir et L'Œil du Monocle

Synopsis

Le commandant Dromard, alias « le Monocle Â», est chargĂ© par les services secrets français d'enquĂŞter sur des attentats qui visent le personnel et les installations de la recherche atomique mondiale. Le Colonel, chef de Dromard, lui dĂ©signe deux suspects, un homme, un certain Bergourian, et une femme. AccompagnĂ© du sergent Poussin, il surveille un suspect en prenant le bateau vers Hong Kong. Bergourian y est assassinĂ© dès sa descente du bateau. La femme ne semble pas Ă©trangère Ă  cet assassinat...

Frédéric de Lapérouse, attaché au consulat, les loge chez un ancien légionnaire, Elie Meyeritsky. Dromard découvre que les attentats sont le fait d'une secte qui veut lutter contre le péril atomique par la violence, dont la prochaine cible serait un porte-avions atomique américain qui doit faire escale en rade de Hong Kong.

Ils finissent par démasquer le maître de la secte, le banquier Oscar Hui, et à l'éliminer après de nombreuses péripéties et divers combats au pistolet, arme que le Monocle utilise d'une façon plutôt burlesque.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

  • Georges Lautner se dĂ©clara particulièrement choquĂ© par l'attitude mĂ©prisante que Paul Meurisse afficha Ă  l'Ă©gard de sa partenaire Barbara Steele tout le long du tournage. L'acteur en effet avait manifestement mal apprĂ©ciĂ© que la partie italienne de la production l'oblige Ă  partager l'affiche avec une comĂ©dienne spĂ©cialisĂ©e dans le cinĂ©ma d'Ă©pouvante. Pour cette raison, Lautner se jura par la suite de ne jamais plus retravailler avec lui.
  • Marcel Dalio, qui dans ce film joue le rĂ´le d'un Juif qui chante J'irai revoir ma Normandie, fera une prestation comparable dans Les Aventures de Rabbi Jacob, oĂą, tenant le rĂ´le-titre, il chante aussi J'irai revoir ma Normandie dans le taxi qui l'amène Ă  l'aĂ©roport de New York.
  • On remarquera aussi que contrairement Ă  une idĂ©e rĂ©pandue, l'acteur Pierre Richard qui joue le rĂ´le ultra-bref de Bergourian n'est pas du tout le cĂ©lèbre comĂ©dien Pierre Richard [1]. Il s'agit d'un homonyme.
  • Lino Ventura fait une courte apparition clin d'Ĺ“il (camĂ©o), tout comme Paul Meurisse en fit une Ă  la fin des Tontons Flingueurs.
  • Michel Duplaix joue ici le rĂ´le d'assistant du colonel, alors que dans l'opus prĂ©cĂ©dent, L'Ĺ’il du Monocle, il Ă©tait Ă  la solde des services secrets britanniques et se faisait tuer (Ă  1 h 08 min) lors de la fusillade du restaurant.
  • A 33 min 09, Poussin rĂ©plique : « Voir Venise et mourir. » L'expression originelle est : « Voir Naples et mourir », qui fut citĂ©e par Goethe, en allemand et en italien, au XVIIIe siècle, dans Le Voyage en Italie, rĂ©cit d’un voyage qu’il fit dans ce pays de 1786 Ă  1787. L’expression signifie que cette ville est d’une telle beautĂ© qu’une fois qu’on l’a vue, le reste n’a plus aucune importance et qu'on peut mourir en paix .
  • A 1 h 00 min 00 s, installĂ© Ă  l'arrière d'une jonque avec l'actrice Barbara Steele, Paul Meurisse, l'air taquin, feuillette le numĂ©ro 3 en date de du magazine Lui[2], avec Brigitte Bardot en couverture.
  • A 1 h 07 min 20 s, la chorĂ©graphie des bandits chinois et la musique qui l'accompagne rappellent la sĂ©quence 'The Rumble' (littĂ©ralement : la bagarre), qui figure dans le film West Side Story.
  • L'actrice RenĂ©e Saint-Cyr Ă©tait la propre mère du rĂ©alisateur Georges Lautner. Dans ce film, il lui offre le premier d'une sĂ©rie de onze rĂ´les pour lui permettre de poursuivre sa carrière, qui commençait Ă  s'essouffler. Après ce petit rĂ´le dans Le Monocle rit jaune, elle ne jouera pratiquement plus que dans des films de son fils, jusqu'Ă  la fin de sa carrière d'actrice en 1992.

Notes et références

  1. On peut aisément s'en assurer dès l'instant 3 min 35 s du début du film lorsque le chef des services secrets français présente à Dromard plusieurs photos de Bergourian qu'il doit retrouver au plus vite à Hong-Kong
  2. « Couverture magazine LUI n° 3 avec Brigitte Bardot »

Ă€ voir

  • Le Monocle rit jaune : collection de RenĂ© Chateau - les annĂ©es cinquante

Liens externes

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