Accueil🇫🇷Chercher

Landéhen

Landéhen [lɑ̃deɛ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Landéhen
Landéhen
La mairie.
Blason de Landéhen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Lamballe Terre et Mer
Maire
Mandat
Nathalie Travert-Le Roux
2020-2026
Code postal 22400
Code commune 22098
Démographie
Gentilé Landéhennais, Landéhennaise
Population
municipale
1 424 hab. (2020 en augmentation de 2,45 % par rapport à 2014)
Densité 121 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 45″ nord, 2° 32′ 22″ ouest
Altitude 50 m
Min. 58 m
Max. 113 m
Superficie 11,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Brieuc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lamballe
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Landéhen
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Landéhen
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Voir sur la carte topographique des Côtes-d'Armor
Landéhen
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Landéhen

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 726 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quintenic », sur la commune de Quintenic, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 743,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 25 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Landéhen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), zones urbanisées (5,9 %), prairies (4,3 %), forêts (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Parrochia de Landehen en 1243, Landehen vers 1330, Landehan à la fin du XIVe siècle[21].

    Landéhen vient du breton lann (ermitage) et de saint Guihen (ou saint Guéhen ou Téhen)[21].

    Histoire

    La paroisse de Landéhen, enclavée dans l'évêché de Saint-Brieuc, faisait partie du doyenné de Coëtmieux relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de saint Guéhen. Elle avait comme trève Penguily.

    Moyen-Âge

    Landéhen est, jusqu'au XIXe siècle, le fief de la famille de Mauny, qui existe sans doute déjà au temps des croisades. C'est d'elle qu'est issu Gautier de Mauny, chef du parti de Montfort pendant la guerre de succession de Bretagne au XIVe siècle.

    XIXe siècle

    Le nombre d'habitants passe de 1 407 à 852 au tout début du XIXe siècle, après la perte de la trève de Penguily.

    Les guerres du XXe siècle

    Le monument aux morts porte les noms de 70 soldats morts pour la Patrie[22] :

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur aux deux fasces d'argent et aux deux pals cousus de sable brochant sur le tout.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    19 mai 1935 Jean Louis Poilvet agriculteur
    19 mai 1935 Louis Martin agriculteur
    1971 1989 René Falaise agriculteur
    1989 28 avril 2019
    (Démission)[23]

    Jean-Yves Renault PS Juriste
    28 avril 2019 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Nathalie Travert-Le Roux[24] - [25]
    Réélue pour le mandat 2020-2026
    DVG Éducatrice spécialisée, conseillère départementale depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9302738528729599449181 0281 058
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0961 1561 1221 0741 0711 0271 0271 043987
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 010998987874935833813791779
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7697427508449419861 2181 2841 372
    2018 2020 - - - - - - -
    1 4191 424-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Guihen.
    • Manoir Les Salles : au XVIe siècle, ce manoir, construit dans le granite, est celui de la famille de Beaurepaire. Sa tourelle, du XVIIe siècle, est coiffée d'un épi de faîtage pour protéger les poinçons de la charpente des précipitations.
    • Fontaine Saint-Guihen : située sur la ferme de La Cassoire, elle est nommée d'après saint Guéhen (né en 1052 et mort en 1077) qui est invoqué pour guérir les maladies de peau. Saint Guéhen est le patron de la paroisse.
    • Église Saint-Guihen.

    Personnalités liées à la commune

    {{Georges Le Maignan (1592-1656) Jeanne Nourissom (1526-1626) Louis Michel Hermange (1742-1804) Jeanne Andrée Barbanson (1748-1824) Louis Jean Hermange (1813-1879}}

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Quintenic - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Landéhen et Quintenic », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Quintenic - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Landéhen et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Landéhen » (consulté le ).
    22. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    23. « Landéhen. Après cinq mandats, le maire Jean-Yves Renault raccroche », Ouest-France, (lire en ligne).
    24. « Municipalité. Nathalie Travers-Le Roux élue maire », Le Télégramme, (lire en ligne).
    25. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.