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Lacertilia

Les Lacertiliens (Lacertilia) sont un sous-ordre de Squamates diapsides. Ce taxon est paraphylĂ©tique Ă  l'Ă©gard des sous-ordres des AmphisbĂšnes et des Serpents[1]. Il regroupe environ 6 230 espĂšces de « lĂ©zards Â» au sens large.

Lacertilia
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Quelques lacertiliens (Lacertilia) : (de ht en bas, de gche à dte) - Chamaeleo calyptratus (Caméléon casqué) - Varanus albigularis (Varan des steppes d'Afrique orientale) - Anelytropsis papillosus (Lézard sans patte) - Tiliqua scincoides (Lézard d'Australie) - Uroplatus fimbriatus (Gecko à queue feuillue) - Podarcis siculus (Lézard des ruines ou Lézard sicilien).

Sous-ordre

Lacertilia
Owen, 1842

Synonymes

  • Sauria Macartney, 1802
Cladogramme des Squamates (groupe monophylétique) mettant en lumiÚre les relations de parenté existant entre leurs différents groupes. Les Lacertiliens (reptiles inclus dans les rectangles bleus), forment comme les lézards (rectangles en vert) des groupes paraphylétiques.

Caractéristiques

Bien que leurs aspects varient beaucoup d'une espĂšce Ă  l'autre, il est possible de dĂ©gager quelques caractĂšres communs Ă  tous les reprĂ©sentants de l'ordre. Les lĂ©zards ont le corps recouvert d'Ă©cailles non diffĂ©renciĂ©es en grandes plaques ventrales. Ils possĂšdent un sternum sur lequel viennent s'appuyer des cĂŽtes. Ils sont dotĂ©s d'une ceinture scapulaire et d'une ceinture pelvienne et, en gĂ©nĂ©ral, de quatre membres, mais chez certaines espĂšces, membres et ceintures ont fortement rĂ©gressĂ© ou mĂȘme disparu. Les mĂąchoires et le crĂąne conservent leur mobilitĂ©, mais ce dernier tend Ă  ĂȘtre plus massif que chez les serpents.

Il est difficile de décrire le lézard type, car ces reptiles sont trÚs différents suivant l'espÚce à laquelle ils appartiennent, mais, trÚs sommairement, on peut les classer en deux catégories :

  • les lĂ©zards terrestres ou arboricoles, qui ont des pattes, un corps allongĂ© et une queue plus ou moins dĂ©veloppĂ©e, souvent fragile ;
  • les lĂ©zards serpentiformes, dont les membres sont atrophiĂ©s ou mĂȘme absents, et le corps cylindrique. Ceux qui vivent Ă  la surface du sol possĂšdent gĂ©nĂ©ralement une queue longue, les autres sont semi-fouisseurs et leur queue est courte[2].

Taxonomie

The Reptile Database reconnaĂźt le sous-ordre comme valide en tant que sous-ordre de l'ordre Squamata alors que le systĂšme d’information taxonomique intĂ©grĂ© (SITI) le considĂšre comme invalide.

Phylogénie des familles actuelles de squamates (en dehors du clade Toxicofera) d'aprÚs Wiens et al., 2012[3] et Zeng et Wiens, 2016[4] :

En classification phylogénétique, le terme Sauria désigne également le groupe-couronne des diapsides actuels.

Liste des familles

Selon BioLib (8 avril 2021)[5] :


Étymologie

Le terme sauria vient du grec ÏƒÎ±Ï…ÏÎżÏ‚ qui signifie « lĂ©zard »[6].

Dans la langue française, il existe déjà en 1800[7].

Liens externes

Notes et références

  1. Guillaume Lecointre, Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant (tome 2), Belin, , 831 p. (ISBN 978-2-410-00385-7, lire en ligne), Squamates, page 596
  2. Librairie Larousse, Tous les Animaux du Monde : Reptiles, Amphibiens,Poissons, vol. 7, Rizzoli Editeur, (ISBN 2-03-015170-X), p. 136
  3. (en) J. J. Wiens, C. R. Hutter, D. G. Mulcahy, B. P. Noonan, T. M. Townsend, J. W. Sites et T. W. Reeder, « Resolving the phylogeny of lizards and snakes (Squamata) with extensive sampling of genes and species », Biology Letters, vol. 8, no 6,‎ , p. 1043–1046 (PMID 22993238, PMCID 3497141, DOI 10.1098/rsbl.2012.0703)
  4. (en) Yuchi Zheng et John J. Wiens, « Combining phylogenomic and supermatrix approaches, and a time-calibrated phylogeny for squamate reptiles (lizards and snakes) based on 52 genes and 4162 species », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 94,‎ , p. 537–547 (DOI 10.1016/j.ympev.2015.10.009, lire en ligne)Arbre en ligne sur le site RDB
  5. BioLib, consulté le 8 avril 2021
  6. Jean Lescure et Bernard Le Garff, L'Ă©tymologie des noms d'amphibiens et de reptiles d'Europe, Paris, Belin, coll. « Éveil nature », , 207 p. (ISBN 978-2-701-14142-8, OCLC 165085146, BNF 40110787)
  7. http://stella.atilf.fr/Dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?11;s=1036134870;r=1;nat=;sol=0;
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