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Tiliqua scincoides

Tiliqua scincoides est une espèce de sauriens de la famille des Scincidae[1].

Tiliqua scincoides
Description de l'image Blue-toungued skink444.jpg.

Espèce

Tiliqua scincoides
(White, 1790)

Synonymes

  • Lacerta scincoides White, 1790
  • Scincus crotaphomelas LacĂ©pède, 1804
  • Scincus tuberculatus Merrem, 1820
  • Tiliqua whitii Gray, 1831

RĂ©partition

Cette espèce de reptile se rencontre dans toute l'Australie à l'exception de la Tasmanie ainsi que dans les îles Tanimbar et Babar dans les Moluques en Indonésie[1].

Il est commun dans toute l'Australie orientale, étant souvent trouvé dans la brousse et les zones périurbaines où les conditions sont favorables. Il est connu comme lézard à langue bleue parce que la couleur de sa langue varie du bleu clair au bleu foncé, et qu'il a l'habitude de la mettre bien en vue et de siffler bruyamment lorsqu'il est dérangé.

Tiliqua scincoides chimaera, seule sous-espèce présente en Indonésie, vit dans les forêts très humides et les plaines marécageuses des îles Tanimbar et avoisinantes.

Description

C'est un gros lĂ©zard qui peut atteindre 45 Ă  55 cm de long et jusqu'Ă  60 pour intermedia, aux Ă©cailles de brun Ă  gris marbrĂ© de bandes jaunes, orange ou marron, parfois noires. La face intĂ©rieure est gĂ©nĂ©ralement pâle. La sous-espèce Tiliqua scincoides intermedia prĂ©sente des barres noires sur les flancs, entrecoupĂ©es par les bandes dorsales de marron Ă  orange. Dans les deux cas, les pattes avant sont claires et non lourdement marquĂ©es de noir comme leurs cousins gigas, dont la majoritĂ© de la coloration de pattes est noir brillant. NĂ©anmoins, certains spĂ©cimens peuvent avoir un lĂ©ger mouchetage noir, comme certains spĂ©cimens de "Prince regent" chez intermedia. En captivitĂ©, ce marqueur peut potentiellement rĂ©vĂ©ler une hybridation avec Tiliqua sp Iran jaya ou gigas, malheureusement très courante dĂ» Ă  la mĂ©connaissance de ces espèces.

La sous-espèce indonésienne, Tiliqua scincoides chimaera, est plus petite et trapue, atteignant rarement 45cm. Elle est jaune, grise ou marron, marbrée par des bandes jaune foncé, gris foncé ou marron foncé. Les pattes avant sont aussi claires et sans marquage. Une variation dite "silver" du phénotype sauvage gris, présente des spécimens quasiement uniformes gris clairs.

Ils sont appréciés comme animaux de compagnie et peuvent vivre jusqu'à 30 ans et plus en captivité.

Comportement

Quand il est perturbé ou menacé Tiliqua scincoides siffle et exhibe sa langue bleue pour effrayer l'agresseur. Comme beaucoup de lézards, il peut spontanément perdre sa queue si elle est saisie, néanmoins elle repoussera très peu, laissant souvent place à un moignon. Plus la section est proche du bassin, moins la longueur de repousse sera importante.

Une théorie suggérait que la raison principale de la coloration bleue de la langue est pour signaler sa présence a ses congénères, en réflétant un maximum d'ultraviolets. Mais elle a été revue en 2022 par Nagloo, Mountford et leur équipe, révélant que les Tiliqua ne voient que très partiellement les UV, voir pas du tout. Néanmoins, ils sont très sensibles au bleu (2 types de photopigment) , au vert (2 types de photopigment) et au Jaune/vert (une type de photopigment). Le rouge est donc absent de le percéption. Néanmoins la corrélation entre la si bonne vision du bleu et la couleur de la langue n'est a ignorer.

Reproduction

Ovovivipares, ils donnent naissance à des petits. Les portées varient de 1 jusqu'à 20 individus. Les jeunes consomment la paroi de l'œuf immédiatement après la naissance et le sac vittelin dès la naissance, en sectionnant le cordon qui laisse un nombrile temporaire. Ils ressemblent beaucoup à la forme adulte, dans des couleurs aidant au camouflage, souvent bruns. Les couleurs évoluent avec la croissance.

Liste des sous-espèces

Selon Reptarium Reptile Database (13 décembre 2012)[2] :

Galerie

  • Langue bleu Ă©tendue
    Langue bleu Ă©tendue
  • Tiliqua scincoides intermedia
    Tiliqua scincoides intermedia

Publications originales

  • Mitchell, 1955 : Preliminary account of the Reptilia and Amphibia collected by the National Geographic Society - Commonwealth Government - Smithsonian Institution Expedition to Arnhem Land (April to November, 1948). Records of the South Australian Museum, vol. 11, p. 373-408 (texte intĂ©gral).
  • Shea, 2000 : Der Sunda-Blauzungenskink Tiliqua scincoides chimaerea subsp. nov. in Hauschild, Hitz, Henle, Shea &Werning, 2000 : Blauzungenskinke. Beiträge zu Tiliqua und Cyclodomorphus. Natur und Tier Verlag (MĂĽnster), no 287, p. 157-160.
  • White, 1790 : Journal of a voyage to new South Wales, with sixty-five plates of non descript animals, birds, lizards, serpents, curious cones of trees and other natural productions. Debrett, London, p. 1-229 (texte intĂ©gral (en) [PDF]).
  • Nagloo, N., Mountford, J. K., Gundry, B. J., Hart, N. S., Davies, W. I. L., Collin, S. P. and Hemmi, J. M. (2022). Enhanced short-wavelength sensitivity in the blue-tongued skink, Tiliqua rugosa. J. Exp. Biol. 225, jeb244317.

Liens externes

Notes et références

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