La Petite-Verrière
La Petite-Verrière est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
La Petite-Verrière | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Autunois Morvan | ||||
Maire Mandat |
Daniel Daunot 2020-2026 |
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Code postal | 71400 | ||||
Code commune | 71349 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
51 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 5,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 03′ 00″ nord, 4° 09′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 337 m Max. 654 m |
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Superficie | 9,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Autun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Autun-1 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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L'une de ses particularités est de figurer parmi les dix communes les moins peuplées de Saône-et-Loire[1]. En effet, cinquante et un habitants y étaient recensés au (chiffre officialisé par l'INSEE au 1er janvier 2022), ce qui classe cette commune au 5e rang des communes les moins peuplées de Saône-et-Loire, derrière Chérizet (20 habitants), Grevilly (30 habitants), Montceaux-Ragny (31 habitants) et Collonge-la-Madeleine (50 habitants).
Géographie
Communes limitrophes
Anost | Cussy-en-Morvan | |||
N | Sommant | |||
O La Petite-Verrière E | ||||
S | ||||
Roussillon-en-Morvan | La Celle-en-Morvan |
Géologie
La commune repose sur le gisement de schiste bitumineux d'Autun daté de l'Autunien (−299 et −282 millions d'années)[2] - [3].
Urbanisme
Typologie
La Petite-Verrière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,9 %), prairies (24,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Morphologie urbaine
- Hameaux
- Vaulion, lieu détruit.
Histoire
Le Tacot du Morvan
Au début du XXe siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot du Morvan : le chemin de fer d'Autun à Château-Chinon. Elle disposait d'une gare située au point kilométrique 15,269 de la ligne, qui servait également de desserte à la commune voisine de Cussy-en-Morvan. Le trafic voyageurs fut stoppé le , remplacé par un service d'autocars. La ligne, fermée définitivement en 1936, fut démontée entièrement en 1939[11].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 51 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'église, sous le vocable de Notre-Dame-de-l'Assomption, du XIIe siècle, qui possède une porte romane, une chapelle attenante du XVe siècle et des vitraux où figurent des portées en grégorien.
- Le château de la Boulaye, construit au XVIIe siècle, manoir dépourvu de tour ayant la forme d'un gros pavillon dominant la vallée, qui rappelle l'origine du village et des familles nobles ayant habité en ce lieu (les d'Arlay, les Jaucourt, les Champeaux, dont les descendants sont toujours propriétaires).
- Les douglas de la Roche Guillaume, labellisés « Arbre remarquable de France » en (groupe de douglas d’exception : les premiers plantés en Morvan, vers 1880)[Note 4].
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Douglas figurant parmi les quatre arbres labellisés « Arbre remarquable de France » par l’association nationale A.R.B.R.E.S. en Saône-et-Loire, avec : l'orme bicentenaire de Martailly-lès-Brancion (labellisé en juin 2000), le chêne pédonculé poussant au bas du parc du château de Saint-Germain-lès-Buxy (labellisé en novembre 2011) et le hêtre pourpre bicentenaire du parc Monseigneur Joseph Robert à Lugny (labellisé en juin 2018).
Références
- « Voyage à la découverte de nos communes », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 100 de mars 1995, pages 20 à 27.
- [PDF] J. Le Goff, Etude des aléas miniers dans le bassin d'Autun, Bourgogne (71) (exploitations de houille, schistes bitumineux et fluorine) : Communes de Autun, Barnay, Cordesse, Curgy, Dracy-Saint-Loup, Igornay, La Celle en Morvan, Monthelon, La Grande Verrière, La Petite Verrière, Reclesne, Saint Forgeot, Saint Léger du Bois, Sully et Tavernay, Géoderis, Volume 1 et Volume 4.
- [PDF] R.Feys, Puits et sondage dans le bassin d'Autun et Epinac, des origines à nos jours, BRGM, (lire en ligne), p. 20-21.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Autun », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « À travers le Haut-Morvan : le Tacot d'Autun à Château-Chinon de 1900 à 1936 », article de J. Paineau paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 80 (automne 1989), pages 3 à 8.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.