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La Garde-Adhémar

La Garde-Adhémar est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La Garde-Adhémar
La Garde-Adhémar
Saint-Michel de La Garde-Adhémar.
Blason de La Garde-Adhémar
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Drôme Sud Provence
Maire
Mandat
François Laplanche-Servigne
2020-2026
Code postal 26700
Code commune 26138
DĂ©mographie
Gentilé Lagardiens, Lagardiennes
Population
municipale
1 126 hab. (2020 en augmentation de 4,07 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 41 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 23′ 38″ nord, 4° 45′ 17″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 232 m
Superficie 27,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pierrelatte
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Tricastin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Garde-Adhémar
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La Garde-Adhémar
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La Garde-Adhémar
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La Garde-Adhémar
Liens
Site web http://www.la-garde-adhemar.com/

    L'histoire de cette commune est liée à celle de la famille d'Adhémar, qui lui a donné son nom.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située dans le sud du département, à l'est de Pierrelatte.

    Relief et géologie

    Le village est construit sur une crête rocheuse dominant la vallée du Rhône au niveau de Pierrelatte.

    Sites particuliers[1] :

    • Combe du Luc ;
    • Combe LĂ©ron ;
    • Montagne Collet (171 m) ;
    • Montaury (117 m) ;
    • Plaine de Saint-Romain ;
    • Serre du Buis ;
    • Val de Magne.

    Hydrographie

    La Garde-Adhémar est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • la Berre, affluent du Canal de Donzère Montdragon (28,3 km).
    • le Canal de Donzère Montdragon ;
    • le Charron ;
    • les Écharavelles.

    Climat

    La Garde-Adhémar est un village provençal, le climat y est doux. Il fait chaud l'été. En hiver, les chutes de neige sont rares (comme pendant l'hiver 2017).

    RĂ©seau routier

    L'accès à La Garde-Adhémar se fait par la route départementale RD 458, depuis Les Granges-Gontardes, au nord, ou Saint-Paul-Trois-Châteaux, au sud. De là, une route dessert le village, la RD 572.

    L'autoroute A7 traverse la commune, Ă  l'ouest, dans le sens nord-sud, mais sans sortie directe. Les sorties les plus proches sont les Sortie 18 au nord, et Sortie 19 au sud.

    RĂ©seau ferroviaire

    La ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (ligne à grande vitesse Paris – Marseille) traverse le territoire communal. La LGV franchit l'autoroute, ainsi que le canal de Donzère-Mondragon par deux viaducs successifs.

    Les gares les plus proches sont celles de Pierrelatte et Donzère, toutes deux implantées sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ligne Paris – Lyon – Marseille).

    AĂ©rodrome

    L'aérodrome de Pierrelatte est situé en partie sur la commune[1].

    Transports en commun

    La ligne de bus no 42 (Avignon – Montélimar) dessert quotidiennement la commune, avec plusieurs allers-retours[2].

    Urbanisme

    Typologie

    La Garde-Adhémar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,3 %), forêts (25,1 %), terres arables (22,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %), eaux continentales[Note 3] (2,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %), cultures permanentes (1,8 %), zones urbanisées (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :

    • AĂ©rodrome de MontĂ©limar
    • Bois de la Dame
    • Bois de La Fayette
    • Borias
    • Boudon
    • Carrière de la Pessade
    • Chabrelet
    • Chaix
    • Chanteperdrix
    • Chapelle du Val des Nymphes
    • Château de Chartroussas
    • Chemin du Loup
    • Croix de la Graille
    • Espirouet
    • la Baque
    • la Berre
    • la Garenne
    • la Glacière
    • la Jacotte
    • la Justice
    • la Pontbrianne
    • la Rabaste
    • la RamĂ©e
    • la Tuilerie
    • le ChĂ©las
    • le Colombier
    • le Creux Rouge
    • le Jarrus
    • le Mamarteau
    • le Plan
    • le Planas
    • le Puy
    • les Bonnes Filles
    • les Borias
    • les Boursiers
    • les Buissières
    • les Coudoulets
    • les Escoirasses
    • les Escombes
    • les Escrottes
    • les Fayettes
    • les FrĂ©resses
    • les Garrigues
    • les Grandes Terres
    • les Grands PrĂ©s
    • les Jaffagnards
    • les Marais
    • les Montjars
    • les PĂ©reyrets
    • les Pessades
    • les Riailles
    • les Ribiers
    • les Rochettes
    • les Rosières
    • les Rouvières
    • les Sibarots
    • les Terres Noires
    • les Vignoulas
    • Lingtier
    • Magne
    • Mas de la CĂ´te
    • Romany
    • Saint-Joseph
    • Sauveton
    • Trèves

    Toponymie

    Le nom en provençal est La Gardo Azemar[9].

    Attestations anciennes

    • 1122 : mention de l'Ă©glise : ecclesia de Guarda in Tricastrino (JuĂ©nin, Histoire de Tournus, 150)[10] ;
    • 1179 : mention de l'Ă©glise Saint-Michel : capella Sancti Michaelis de Garda (JuĂ©nin, Histoire de Tournus, 174)[10] ;
    • 1223 : ad Guardam[11] ;
    • 1291 : castrum de Garda (cartulaire de MontĂ©limar, 32)[10] ;
    • 1334 : Guarda Adhemari (cartulaire de MontĂ©limar, 32)[10] - [11] - [12] ;
    • 1579 : La Garde des Aimars (archives de la DrĂ´me, E 2454)[10] ;
    • 1793 (RĂ©volution) : Garde-sur-Roche[10] ;
    • 1891 : La Garde-AdhĂ©mar, commune du canton de Pierrelatte[10].

    Étymologie

    Le premier élément dérive de l'occitan gàrda[12], autrement gàrdo, issu du germanique wart « garde » → « tour de garde » → « forteresse »[11]. Cf. Lawarde (Picardie, Somme, Guarda 1117) et Vardes (Normandie, Seine-Maritime, ad Gardes 1210; Wardres vers 1240 cacographie pour *Wardes).

    Le second élément -Adhemar > -Adhémar est attesté tardivement (XIIIe et XIVe siècles, voir supra). Il s'agit du nom du seigneur de l'époque[11] de la famille d'Adhémar. L'anthroponyme Adhemar est un nom d’homme occitan d’origine germanique.

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    Présence romaine[13] :

    • DĂ©couverte de mosaĂŻques, sarcophage, sculptures, inscriptions.
    • Autels avec dĂ©dicace (christianisĂ©s, dans l'Ă©glise).

    Le Val des Nymphes tiendrait son nom d'un culte gallo-romain près des sources qui l'arrosent. Un autel votif aux nymphes, retrouvé au début du XXe siècle près du site, est conservé dans l'entrée de l'église paroissiale Saint-Michel de la Garde-Adhémar.

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    Fief des Adhémar dès le XIIe siècle[13].

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue fĂ©odal, la Garde-AdhĂ©mar Ă©tait une baronnie premièrement possĂ©dĂ©e par les AdhĂ©mar, de laquelle relevaient les terres de la Bâtie-Rolland, ClĂ©on-d'Andran, les Granges-Gontardes, le Pont-de-Barret, Portes et le Puy-Saint-Martin.
    • 1290 : les AdhĂ©mar l'hommagent aux comtes de Valentinois.
    • 1543 : elle est acquise par les Escalin des Aimars.
    • 1646 : les Escalin des Aimars obtiennent l'Ă©rection de la Garde-AdhĂ©mar en marquisat.
    • 1706 : le marquisat passe (par hĂ©ritage) aux Castellane-AdhĂ©mar.
    • 1771 : il est vendu aux Villeneuve-Vence.
    • 1784 : vendu aux Hugues, derniers seigneurs.

    Le castrum de la Garde fut probablement implanté au XIe siècle sur l'éperon rocheux. Son nom souligne la fonction défensive et de surveillance de la vallée du Rhône et du vallon du Rieu.

    • Fin XIe siècle (ou XIIe siècle) : un premier rempart protège les bâtiments essentiels (l'ensemble castral et l'Ă©glise Saint-Michel) et quelques habitations.
    • XIIIe siècle : les populations paysannes du Val des Nymphes, attirĂ©es par le renforcement du pouvoir seigneurial des AdhĂ©mar, s'installent Ă  l'intĂ©rieur du castrum, ce qui nĂ©cessite son extension et la construction d'une seconde enceinte. L'habitat et les trois Ă©glises du Val des Nymphes (Saint-Martin, Saint-Pierre, Saint-Roman) disparaissent du paysage et de la mĂ©moire collective.
    • Dans le castrum, les rĂ©amĂ©nagements mĂ©diĂ©vaux soulignent la fonction rĂ©sidentielle plutĂ´t que dĂ©fensive. Les observations archĂ©ologiques actuelles mettent en Ă©vidence des maisons-tours romanes, une aula (pièce rĂ©sidentielle) seigneuriale au-dessus d'un vaste cellier, une maison aristocratique Ă  fenĂŞtres gĂ©minĂ©es. L'Ă©glise Saint-Michel, originale par sa double abside, est un bel exemple de l'art roman provençal du XIIIe siècle.

    L'église Saint-Michel est mentionnée en 1119 : capella Sancti Michaelis de Gaba (Juénin, Histoire de Tournus, 145)[10].

    Au XVIe siècle, un château Renaissance fut édifié par Antoine Escalin[14], baron de La Garde, ambassadeur et général des galères de France.

    Ce château, détruit pendant la Révolution française, fut la demeure de Pauline de Grignan, marquise de Simiane, fille de Françoise de Sévigné, comtesse de Grignan, et petite-fille de Mme de Sévigné. Le château faisait partie de la succession du marquis de La Garde, mort en 1713, dont Mme de Simiane fut la légataire universelle. Une tour subsiste encore, on dit que Charles IX et Catherine de Médicis y auraient passé une nuit.

    Vers 1750 (démographie) : la communauté de la Garde-Adhémar (qui comprend alors le territoire des Granges-Gontardes) est composée de 250 maisons et d'environ 350 habitants[10].

    Avant 1790, la Garde-Adhémar était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son église, dédiée à saint Michel, était celle d'un prieuré de bénédictins, dépendant du prieuré du Val-des-Nymphes (voir ce nom), qui fut uni en 1539 au chapitre de Grignan, lequel a été, de ce chef, collateur et décimateur dans la paroisse de la Garde-Adhémar jusqu'à la Révolution[10].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, la Garde-Adhémar devient une municipalité du canton de Donzère, mais la réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton de Pierrelatte[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871 ?
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874 ?
    1874 1878 ?
    1878 1884 ?
    1884 1888 ?
    1888 1892 ?
    1892 1896 ?
    1896 1900 ?
    1900 1904 ?
    1904 1908 ?
    1908 1912 ?
    1912 1919 ?
    1919 1925 ?
    1925 1929 ?
    1929 1935 ?
    1935 1945 ?
    1945 1947 ?
    1947 1953 ?
    1953 1959 ?
    1959 1965 ?
    1965 1971 ?
    1971 1977 ?
    1977 1983 ?
    1983 1989 ?
    1989 1995 ?
    1995 2001 ?
    2001 2007 Raymond Girbaud
    2007
    (Ă©lection ?)
    2008 Christian Chabert (sans Ă©tiquette) agriculteur
    2008 2014 Christian Chabert maire sortant
    2014 2020 Christian Chabert maire sortant
    2020 En cours
    (au 15 Mars 2020)
    François Laplanche-Servigne[15] (sans étiquette) maître de conférences

    Enseignement

    Les élèves de La Garde-Adhémar commencent leurs études à l'école maternelle située dans le quartier des Montjars puis à l'école primaire de la commune, qui comporte deux classes pour 41 enfants[16].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte : le [13].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, fruits, truffes, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins[13].

    La commune est dans la zone de production des vins AOC Grignan-les-adhémar, anciennement Coteaux du Tricastin, ainsi que dans celle de la truffe du Tricastin. Deux domaines viticoles, une ferme biologique et une fromagerie sont installés sur la commune[17].

    • Canalisation d’irrigation gravitaire en bĂ©ton.
      Canalisation d’irrigation gravitaire en béton.
    • Irrigation gravitaire : autre vue.
      Irrigation gravitaire : autre vue.

    Commerces

    • Une Ă©picerie.
    • Trois restaurants.
    • Le cafĂ© L'Absinthe, membre du rĂ©seau Bistrot de pays[18], adhère Ă  une charte qui a but de « contribuer Ă  la conservation et Ă  l’animation du tissu Ă©conomique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[19].

    Artisanat

    Plusieurs artisans, notamment liés au secteur du bâtiment, sont présents sur la commune[17].

    Industrie

    La société GELPALM, affiliée au Groupe ARDO, est spécialisée dans le secteur des légumes, herbes aromatiques et fruits surgelés[20].

    Tourisme

    Plusieurs gîtes et chambres d'hôtes[21].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Village mĂ©diĂ©val (site inscrit) : restes de remparts (XIIIe siècle), ruelles, voĂ»tes, maisons du XIIe siècle au XVIIIe siècle, fontaine mĂ©diĂ©vale[13].
    • Église Saint-Michel (MH) de style roman provençal (XIIe siècle) : nef Ă  berceau brisĂ©, deux absides opposĂ©es en cul-de-four, croisĂ©e couverte d'une coupole octogonale sur trompes, clocher octogonal (refait au XIXe siècle), Vierge romane (objet classĂ©) et Vierge Renaissance (objet classĂ©)[13].
    D'abord chapelle castrale (XIe siècle ?), elle devient au début du XIIe siècle église paroissiale, dépendante de l'abbaye de Tournus jusqu'en 1540, époque où le pape Paul III l'attribue au chapitre de l'église collégiale de Grignan, qui en perçut les revenus jusqu'à la Révolution.
    • Restes du château Renaissance des Escalin[13].
    • L'hĂ´tel de Simiane (propriĂ©tĂ© privĂ©e) fait face Ă  l'Ă©glise Saint-Michel. Bâti sur des ruines antiques, il date du XVIe siècle. Il doit son nom Ă  sa propriĂ©taire, Pauline de Simiane, petite fille de la Marquise de SĂ©vignĂ© qui Ă©voque la propriĂ©tĂ© dans ses lettres.
    • Chapelle de PĂ©nitents (PĂ©nitents Blancs) : fresques des XVIe et XVIIe siècles[13].
    • Château de Chartroussas (XIXe siècle)[13].
    • Calvaires[13].
    • Le Val des Nymphes est situĂ© Ă  l’est de la Garde-AdhĂ©mar, entre des collines calcaires et arides. C'est une vallĂ©e verdoyante composĂ©e de prairies, de vergers et de chĂŞnes centenaires. Son nom viendrait d'un culte gallo-romain aux nymphes près des sources qui l’arrosent. Un autel votif aux nymphes, retrouvĂ© au dĂ©but du XXe siècle près du site, est conservĂ© dans l'entrĂ©e de l'Ă©glise paroissiale Saint-Michel de la Garde-AdhĂ©mar. Ce site abrite un des joyaux de l'art roman provençal : le PrieurĂ© du Val des Nymphes.
    Ruines de la chapelle du Val-des-Nymphes (MH), ancien prieuré bénédictin des XIe et XIIe siècles : façade d'inspiration romaine, abside en cul-de-four, double étage d'arcatures[13].

    Patrimoine culturel

    • Artisanat crĂ©ateur[13].

    La Garde-Adhémar est passée dans l'émission Le Village préféré des Français diffusée sur France 2. Elle est mentionnée dans le livre de Stéphane Bern[22].

    Patrimoine naturel

    • Roche de Montaury, dite Pierre Ă  sacrifice[13].
    • Roches du quartier de Jaffagnares et roches de Magne (sites classĂ©s)[13].
    • Le jardin des Herbes, crĂ©Ă© en 1990 par Danielle Arcucci, prĂ©sente de nombreuses plantes mĂ©dicinales.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    Écartelé : au 1er d’argent à trois bandes de gueules, aux 2e et troisième d’azur à la croix pattée d’or chargée d’un besant du même, au 4e d’argent à la croix pattée d’or chargée d’un besant du même.

    Annexes

    Bibliographie

    • Yves Esquieu, Françoise Hemandez, La Garde-AdhĂ©mar (DrĂ´me) : un château mĂ©diĂ©val redĂ©couvert : in Cahier de MĂ©moire d'Ardèche et Temps PrĂ©sent n° 123 consacrĂ© aux châteaux et maisons fortes au Moyen Ă‚ge, Privas, MĂ©moire d'Ardèche et Temps PrĂ©sent, .

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    2. Ligne n° 42.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Lou Tresor dóu Felibrige / Le Trésor du Félibrige, F. Mistral, édition cpm 1979, t1 p199 et t2 p24
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 155 (La Garde-Adhémar).
    11. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 310b
    12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises - page 1677.
    13. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Garde-Adhémar.
    14. Yann BOUVIER, « Antoine Escalin des Aimars (1498?-1578) - De La Garde-Adhémar au siège de Nice, le parcours d'un Ambassadeur de François Ier », Recherches Régionales, Nice, Conseil Général des Alpes-Maritimes, no 188, octobre-décembre 2007, 28 p.
    15. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    16. école primaire de La Garde-Adhémar.
    17. Ă©conomie de la commune.
    18. La charte Bistrot de Pays.
    19. L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010.
    20. ardo.com/fr.
    21. hébergements touristiques.
    22. Stéphane Bern - Le village préféré des français, La France et ses villages, page 164, (ISBN 978-2-226-25929-5).
    23. « En direct de St-Jean. Les obsèques d’Hélie Denoix de Saint-Marc », Lyon People, 30 août 2013.
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