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L'Espoir (Q167)

L'Espoir est un sous-marin français de la classe 1 500 tonnes. LancĂ© en 1931, il appartient Ă  la sĂ©rie M6.

L'Espoir
illustration de L'Espoir (Q167)
L'Ajax, identique Ă  L'Espoir.

Type Sous-marin
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Cherbourg
Quille posée
Lancement 18 juillet 1931
Armé
Statut coulé le 8 mai 1942
Équipage
Équipage 5 officiers
14 officiers mariniers
45 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 92,30 m
Maître-bau 8,10 m
Tirant d'eau 4,40 m
DĂ©placement 1 572 tonnes en surface
2 082 tonnes en plongĂ©e
Propulsion 2 moteurs diesel
2 moteurs Ă©lectriques
Puissance Diesel : 2 x 3 000 ch
Électrique : 2 Ă— 1 200 ch
Vitesse Surface : 17,5 nĹ“uds
PlongĂ©e : 10 nĹ“uds
Profondeur 80 m
Caractéristiques militaires
Armement 9 tubes lance-torpilles de 550 mm
2 tubes lance-torpilles de 400 mm
1 canon de 100 mm
1 mitrailleuse-double de 13,2 mm/76
Rayon d'action 14 000 milles Ă  7 nĹ“uds (surface)
100 milles à 7 nœuds (immersion)
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Cherbourg

Histoire

DĂ©veloppement

L'Espoir fait partie d'une sĂ©rie assez homogène de 31 sous-marins ocĂ©aniques de grande patrouille, aussi dĂ©nommĂ©s 1 500 tonnes en raison de leur dĂ©placement. Tous sont entrĂ©s en service entre 1931 (Redoutable) et 1939 (Sidi-Ferruch).

Longs de 92,30 mètres et larges de 8,10, ils ont un tirant d'eau de 4,40 mètres et peuvent plonger jusqu'Ă  80 mètres. Ils dĂ©placent en surface 1 572 tonnes et en plongĂ©e 2 082 tonnes. PropulsĂ©s en surface par deux moteurs diesel d'une puissance totale de 6 000 chevaux, leur vitesse maximum est de 18,6 nĹ“uds. En plongĂ©e, la propulsion Ă©lectrique de 2 250 chevaux leur permet d'atteindre 10 nĹ“uds. AppelĂ©s aussi « sous-marins de grandes croisières Â», leur rayon d'action en surface est de 10 000 milles nautiques Ă  10 nĹ“uds et en plongĂ©e de 100 milles nautiques Ă  5 nĹ“uds.

Mis en chantier le avec le numéro de coque Q167, L'Espoir est lancé le et mis en service le . Le , il quitte Toulon avec le Phénix à destination de l'Indochine, où ils arrivent le [1]. Le , il participe à des manœuvres d'entraînement au cours desquelles le Phénix disparaît corps et biens[2].

Seconde Guerre mondiale

Il est affecté, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la 5e division de sous-marins, basée à Toulon, qu'il forme avec le Pégase et le Monge[3]. En , il patrouille devant les Salins-d'Hyères pour protéger Toulon[4].

Le , L'Espoir est envoyé à Diego-Suarez, sur l'île de Madagascar, avec le Vengeur, le Monge et le Pégase. Ils y arrivent le . Il quitte Madagascar avec le Vengeur pour Toulon, où ils sont placés en réparation à partir de . Il y sont tous les deux sabordés avec la flotte française le . Il est démantelé de mars à .

Notes et références

  1. Un carnet de bord personnel manuscrit, d'un marin de l'aviso Rigault-de-Genouilly, mentionne la présence du sous-marin le 28/11/1938 à Saïgon.
  2. Picard 2006, p. 26.
  3. Huan 2004, p. 49.
  4. Huan 2004, p. 76.

Bibliographie

  • Claude Huan, Les Sous-marins français 1918-1945, Rennes, Marines Éditions, , 240 p. (ISBN 978-2-915-37907-5 et 2-915-37907-6, OCLC 55595422)
  • Claude Picard, Les Sous-marins de 1 500 tonnes, Rennes, Marines Editions, , 119 p. (ISBN 2-915-37955-6 et 978-2-915-37955-6, OCLC 421731181, BNF 40993561)


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