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L'Échine du Diable

L'Échine du Diable (titre original : El espinazo del diablo) est un film mexicano-espagnol réalisé par Guillermo del Toro, sorti en 2001.

L'Échine du Diable

Titre original El espinazo del diablo
RĂ©alisation Guillermo del Toro
Scénario Guillermo del Toro
Antonio Trashorras
David Muñoz
Musique Javier Navarrete
Sociétés de production El Deseo S.A.
Tequila Gang
Sogepaq
Canal+ 1
Anhelo Producciones
Pays de production Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau du Mexique Mexique
Genre Film dramatique
Film d'horreur
Durée 107 minutes
Sortie 2001

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Pendant la guerre d'Espagne, Carlos, un garçon de douze ans dont le père est décédé, débarque à Santa Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Il est remis aux bons soins de Carmen, la directrice, et du professeur Casares. Mais il doit faire face à l'hostilité de ses camarades et de Jacinto, l'homme à tout faire. Par ailleurs, ce lieu hostile dissimule derrière ses murs deux secrets : l'or de la cause républicaine et le fantôme d'un enfant qui hante le sous-sol.

Fiche technique

Producteurs délégués : Pedro Almodóvar et Guillermo del Toro
Producteur associé : Michel Ruben
Coproductrice : Rosa Bosch
  • SociĂ©tĂ©s de production : El Deseo S.A., Tequila Gang, Sogepaq, Canal+ 1 et Anhelo Producciones
  • Distribution :
Drapeau de l'Espagne Espagne : Warner Sogefilms S.A.
Drapeau des États-Unis États-Unis : Sony Pictures Classics
Drapeau de la France France : Mars Distribution

Distribution

Production

Le film est un projet de longue date de Guillermo del Toro. Son scénario est complété par celui de deux critiques espagnols, Antonio Trashorras et David Muñoz[2]. Le film est en partie financé et produit par Pedro Almodóvar et son frère Agustín, via leur société El Deseo.

Inspiration

Pour le scénario du film, Guillermo del Toro s'inspire de la littérature gothique anglo-saxonne, avec des auteurs tels que M. R. James, Sheridan Le Fanu ou Arthur Machen[3]. Il avoue s'être inspiré de films comme Opération peur (« surtout pour son décor »), Au revoir les enfants, Los Olvidados ou encore La Nuit du chasseur. Il cite également la légende du fantôme Santi dans la ville mexicaine de Chapala : une femme qui s'était noyée dans un lac est revenue en fantôme et emportait les gens qui venaient sur l'eau.

Par ailleurs, le personnage de Jaime est inspiré du célèbre dessinateur de bande dessinée espagnol Carlos Giménez.

Tournage

Le tournage s'est déroulé à Madrid, en Espagne[4].

Bande originale

  • Una lágrima, interprĂ©tĂ© par Carlos Gardel
  • Besos frĂ­os, interprĂ©tĂ© par Raquel Meller
  • Presuridos, interprĂ©tĂ© par Camelia Ambart
  • Yo no sĂ© que me han hecho tus ojos, interprĂ©tĂ© par Carlos Gardel
  • Recordar, interprĂ©tĂ© par Imperio Argentina et Manolo Russell

Distinctions

Source : Internet Movie Database[5]

RĂ©compenses

Nominations

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Anne E. Hardcastle, « Ghosts of the Past and Present : Hauntology and the Spanish Civil War in Guillermo del Toro's The Devil's Backbone », Journal of the Fantastic in the Arts, International Association for the Fantastic in the Arts, vol. 15, no 2 (58),‎ , p. 119-131 (JSTOR 43308735).
  • (en) Daniel Olson (dir.), Guillermo Del Toro's The Devil's Backbone and Pan's Labyrinth : Studies in the Horror Film, Centipede Press, 2016.
  • (en) Michael C. Reiff, « The Wages of War : Spectral Children in The Devil's Backbone », dans Cynthia J. Miller et A. Bowdoin Van Riper (dir.), Horrors of War : The Undead on the Battlefield, Rowman & Littlefield Publishers, , 336 p. (ISBN 978-1-4422-5111-3), p. 75-90.
  • (en) James Rose, Studying the Devil's Backbone, Auteur Publishing, 2009.

Liens externes

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