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LĂ©gislation concernant les couteaux

La lĂ©gislation concernant les couteaux est dĂ©finie comme l'ensemble des textes de loi et de la jurisprudence promulguĂ©e ou mise en Ɠuvre par un gouvernement ou une autre juridiction qui interdit, Ă©rige en infraction, ou restreint les activitĂ©s par ailleurs lĂ©gales de fabrication, importation, vente, transfert, dĂ©tention, transport, port ou utilisation de couteaux[1].

Le port de couteaux dans des lieux publics est interdit ou restreint par la loi dans de nombreux pays, moyennant des exceptions possibles pour la chasse, les couteaux de poche, les couteaux utilisĂ©s pour des activitĂ©s professionnelles (couteaux de cuisine, chasse, etc.). En revanche, le port ou la possession de certains types de couteaux perçus comme des armes offensives ou meurtriĂšres tels que les couteaux Ă  cran d'arrĂȘt ou des couteaux papillon sont gĂ©nĂ©ralement limitĂ©s ou interdits. MĂȘme lorsque le port d'un couteau est autorisĂ© en gĂ©nĂ©ral, ce droit peut ĂȘtre restreint dans certains lieux et en certaines circonstances, et s'arrĂȘter par exemple Ă  la porte des Ă©coles, bĂątiments publics, tribunaux ou lors d'Ă©vĂ©nements publics. Les rĂ©glementations sont trĂšs diverses selon les diffĂ©rents pays ou juridictions comme le montrent les paragraphes par pays qui suivent.

France

Historique

En France, certains couteaux sont considĂ©rĂ©s comme armes, et d'autres non. Les armes sont dĂ©finies par l'article R311-1 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure[2] : « Arme : tout objet ou dispositif conçu ou destinĂ© par nature Ă  tuer, blesser, frapper, neutraliser ou Ă  provoquer une incapacitĂ© ». Les poignards et dagues entrent clairement dans cette dĂ©finition, mais les couteaux de cuisine, canifs, outils multifonctions ou couteaux suisses, dont l'objet essentiel n'est pas de tuer, blesser, etc. sont considĂ©rĂ©s comme des outils et non des armes par nature. Ils peuvent, toutefois, ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme armes « par destination » s'ils sont employĂ©s pour tuer ou blesser autrui, au mĂȘme titre, que tout autre objet ou outil (brique, marteau, rouleau Ă  pĂątisserie, etc.)[3].

Les poignards et couteaux-poignards sont considĂ©rĂ©s comme des armes blanches classĂ©es dans la catĂ©gorie D de la « loi no 2012-304 du relative Ă  l'Ă©tablissement d'un contrĂŽle des armes modernes, simplifiĂ© et prĂ©ventif », dont la mise en application date du [4] - [5]. Le seul texte donnant dĂ©finition prĂ©cise des couteaux devant ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme armes Ă©tait issu du Bulletin officiel des Douanes par la Directive d'application no 90-50 du . Si ce texte relatif aux procĂ©dures d'importation a Ă©tĂ© abrogĂ© et remplacĂ© par la Directive d'application no 98-039 du , la dĂ©finition basĂ©e sur 5 conditions indispensables reste nĂ©anmoins en vigueur : « Lames solidaires de la poignĂ©e ou Ă©quipĂ©es d'un systĂšme permettant de la rendre solidaire du manche, Ă  double tranchant sur toute la longueur ou tout au moins Ă  la pointe, d'une longueur supĂ©rieure Ă  15 cm, d'une Ă©paisseur au moins Ă©gale Ă  4 mm, Ă  poignĂ©e comportant une garde »[6] - [7].

Le décret du a par ailleurs renouvelé la définition de ce qu'est une arme blanche : « une arme dont l'action perforante, tranchante ou brisante n'est due qu'à la force humaine ou à un mécanisme auquel elle a été transmise, à l'exclusion d'une explosion ». Les poignards et couteaux-poignards entrent bien dans la catégorie D, dans la sous-catégorie dite « des armes dont l'acquisition et la détention sont libres », y compris « les armes non à feu » (l'autre sous-catégorie étant celle des « armes à feu soumises à enregistrement »).

LĂ©gislation (en 2019)

Concernant les armes, la législation distingue plusieurs notions : l'achat, le port, le transport.

  • L'achat consiste en l'acquisition d'une arme dans le cadre d'une transaction.
  • Le port d'une arme est le fait d'avoir une arme sur soi utilisable immĂ©diatement[2] - [8].
  • Le transport d'une arme est le fait de dĂ©placer une arme en l'ayant auprĂšs de soi et inutilisable immĂ©diatement[2] - [8].

Achat d'un couteau

Le texte définissant actuellement les armes de catégorie D distingue deux cas : celles en vente libre et celles soumises à enregistrement. La catégorie "en vente libre" inclut spécifiquement "tout objet pouvant présenter un danger pour la sécurité publique, dont les armes non à feu camouflées, les poignards, couteaux-poignards, matraques, projecteurs hypodermiques, certaines bombes aérosols incapacitantes ou lacrymogÚnes, certaines armes à impulsion électrique de contact", et un certain nombre d'armes à feu[4].

L'acquisition de ces couteaux est, comme pour toutes les armes de catégorie D en vente libre, simplement soumise à une condition de majorité (avoir plus de 18 ans)[4].

Port d'un couteau

En 2019, la lĂ©gislation concernant le port et le transport des couteaux peut ĂȘtre perçue comme Ă©tant Ă  3 niveaux : loi, jurisprudence, apprĂ©ciation des Forces de l'Ordre.

La loi

Lors de sa publication, l’article 173 du dĂ©cret du prĂ©voyait que le port ou le transport des armes en vente libre constituait une contravention de 4e classe punissable d’une amende de 750 €, somme qui pouvait ĂȘtre ramenĂ©e Ă  145 € si l’on payait rapidement (amende forfaitaire). L’article 173 du dĂ©cret a toutefois Ă©tĂ© rapidement modifiĂ© et un amendement Ă  la loi de 2012 dĂ©posĂ© afin de modifier les articles L. 317-8 et L. 317-9 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Selon ces dispositions, toutes les armes de la catĂ©gorie D, qu’elles soient en vente libre ou non, ne peuvent ĂȘtre ni portĂ©es ni transportĂ©es sans motif lĂ©gitime. En cas d’infraction, il est prĂ©vu des peines de 15 000 â‚Ź d'amende et d'un an de prison. Les peines sont doublĂ©es si le transport d’arme de catĂ©gorie D est effectuĂ© par au moins deux personnes soit en voiture, en moto ou autrement si les personnes opĂšrent visiblement de concert[9].

Les textes prĂ©cisent que les dĂ©lits ne sont pas constituĂ©s lorsque les armes "prĂ©sentent une faible dangerositĂ© et figurent sur une liste fixĂ©e par arrĂȘtĂ©". Toutefois l'arrĂȘtĂ© du publiĂ© au JO du limite cette liste aux carabines Ă  plombs (simple contravention) ou aux armes de collections dĂ©militarisĂ©es (ni dĂ©lit ni contravention). Les armes blanches n'y figurent pas et leur port, voire leur dĂ©tention reste donc passible d'une vaste gamme de sanctions[9].

En complément des dispositions légales, la réglementation locale peut interdire le port de tout objet pointu ou tranchant, par exemple dans les lieux de divertissement, les mairies ou les stades de football.

La jurisprudence

Nombre d'affaires ont été portées devant les tribunaux, ce qui a permis de créer une jurisprudence qui précise la Loi.

Ainsi, le port d’un couteau Laguiole, d’un Opinel ou d’un couteau suisse de dimension classique, ne doit pas ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un port d’une arme blanche. Les tribunaux considĂšrent que ces objets sont a priori des outils faisant partie de la tradition française. Leur port est donc autorisĂ© mais il peut cependant ĂȘtre requalifiĂ© en arme blanche par destination suivant l’emploi, l’usage qu'il en est fait[10].

L'appréciation des forces de l'ordre

Le dernier niveau d'apprĂ©ciation, celui du cas-par-cas sur le terrain, est soumis Ă  l'apprĂ©ciation des forces de police. Ainsi, porter sur soi un couteau dans le cadre d'un pique-nique en famille ou par des scouts dans une forĂȘt ne sera pas perçu par les Forces de l'Ordre de la mĂȘme maniĂšre que le port de ces objets dans un stade ou un aĂ©roport. Un contexte spĂ©cifique peut aussi influer sur la perception que la police peut avoir du port d'un couteau, par exemple lors d'une manifestation susceptible d'entraĂźner des violences ou la nuit dans un lieu public oĂč l'on consomme de l'alcool[10].

Le type du couteau a Ă©galement une importance : selon le ministĂšre de l’intĂ©rieur, «La lĂ©gitimitĂ© du port et du transport suppose que le couteau portĂ© ou transportĂ© prĂ©sente des caractĂ©ristiques d'utilisation par rapport Ă  l'activitĂ© pour laquelle il est effectivement utilisé»[6]. Un couteau de cuisine ou un canif ne sera pas perçu de la mĂȘme maniĂšre qu’un poignard ou un couteau papillon.

Allemagne

La loi allemande distingue trois catégories de couteaux :

  1. les couteaux prohibés ;
  2. les couteaux désignés comme des armes blanches ; et
  3. les autres couteaux.

Certains couteaux sont en outre classĂ©s comme Ă©tant Ă  usage restreint, en ce qu'ils peuvent ĂȘtre dĂ©tenus dans la maison ou en entreprise, mais ne peuvent pas ĂȘtre portĂ©s sur la personne[11]. En outre, le paragraphe 42 de l'article 5 de la loi sur les armes donne Ă  chaque État allemand la possibilitĂ© de promulguer des rĂ©glementations locales interdisant le port d'armes "et de tout objet dangereux" dans des zones "d'interdiction des armes" Ă  des fins de protection de la sĂ©curitĂ© publique et de l'ordre. De telles mesures ont Ă©tĂ© adoptĂ©es Ă  Berlin et Ă  Hambourg.

Couteaux prohibés

La loi allemande interdit la fabrication, l'importation ou la vente de couteaux papillon, couteaux Ă  gravitĂ© et push daggers[12], ainsi que des couteaux conçus pour ĂȘtre dissimulĂ©s dans un autre objet, comme les cannes-Ă©pĂ©es ou les couteaux de boucle de ceinture.

Les couteaux automatiques ou Ă  cran d'arrĂȘt sont interdits, avec certaines exceptions fonction de la longueur de la lame et du nombre de bords aiguisĂ©s. Les couteaux Ă  ouverture automatique et automatiques Ă  lame coulissante sont interdits. Les couteaux Ă  lame articulĂ©e et Ă  ouverture automatique sont Ă©galement interdits, Ă  moins que :

  1. la lame n'atteigne pas 8,5 cm, et que
  2. la lame ait un seul bord tranchant.

Les couteaux de poche courants ou canifs sont donc autorisés, au contraire des poignards ou des dagues.

Armes blanches

Les couteaux dĂ©signĂ©s comme des armes blanches, mais pas spĂ©cifiquement interdites, peuvent ĂȘtre dĂ©tenues par des personnes de plus de 18 ans. Le droit allemand dĂ©finit comme une arme blanche tout objet destinĂ© Ă  rĂ©duire ou Ă  Ă©liminer la capacitĂ© d'une personne Ă  en attaquer une autre ou Ă  se dĂ©fendre. Cela inclut les Ă©pĂ©es, les sabres, les poignards, des stylets et les baĂŻonnettes. Ainsi une baĂŻonnette est considĂ©rĂ©e comme une arme militaire ayant pour but de blesser ou de tuer des gens, et donc comme une arme au plan pĂ©nal. En revanche, une machette est considĂ©rĂ© comme un outil de dĂ©frichage. La possession et l'usage des couteaux classĂ©s comme des armes blanches sont gĂ©nĂ©ralement limitĂ©s au domaine des propriĂ©tĂ©s privĂ©es, et sont interdits de port dans les lieux publics ou lors de certains Ă©vĂ©nements publics.

Couteaux Ă  utilisation restreinte

Tous les couteaux qui ne sont pas illĂ©gaux, peuvent ĂȘtre achetĂ©s, dĂ©tenus et utilisĂ©s lĂ©galement par n'importe qui dans une propriĂ©tĂ© privĂ©e. Cependant, certains couteaux ne peuvent pas ĂȘtre portĂ©s en public, qui revient Ă  un contrĂŽle effectif d'une catĂ©gorie de couteaux Ă  l'extĂ©rieur de la maison, de l'entreprise ou de la propriĂ©tĂ© privĂ©e[13].

  • Toutes les armes blanches tels que les poignards, les Ă©pĂ©es, ou les stylets (voir ci-dessus)
  • Tous les couteaux pliants qui disposent de verrouillage et ont un mĂ©canisme d'ouverture actionnable Ă  une main. Le port d'un couteau qui n'a qu'une de ces deux fonctions peut ĂȘtre lĂ©gal (Ă  condition de ne pas violer les autres critĂšres ci-dessous et ci-dessus).
  • Tous les couteaux avec lames fixes de plus de 12 cm[14].

Les couteaux Ă  usage restreint peuvent ĂȘtre transportĂ©s s'ils sont enfermĂ©s dans un coffre hermĂ©tiquement fermĂ©, ou s'il y a un motif lĂ©gitime pour ce port d'arme, telles que la participation Ă  une reconstitution historique, l'utilisation sportive (c'est-Ă -dire de la chasse), ou l’utilisation comme outil nĂ©cessaire dans une entreprise ou un commerce. Le dĂ©sir de se dĂ©fendre, ou l'utilisation professionnelle d'un couteau sans nĂ©cessitĂ© dĂ©montrable ne sont normalement pas considĂ©rĂ© comme des motifs lĂ©gitimes au regard de la loi.

Autriche

En conformité avec la loi autrichienne sur les armes de 1996 (Waffengesetz 1996), il est illégal d'acheter, d'importer, de détenir ou transporter des armes cachées ou déguisées en un objet d'utilisation courante (cannes-épées, couteaux déguisés en stylos-plumes...)[15]. Pour les couteaux ordinaires, il n'y a pas de restrictions ou d'interdictions fondées sur la longueur de la lame ou sur l'ouverture ou de mécanisme de verrouillage[16].

La loi autrichienne dĂ©finit les armes comme "des objets qui, de par leur nature, sont destinĂ©es Ă  rĂ©duire ou Ă  Ă©liminer la capacitĂ© dĂ©fensive d'une personne par le biais d'un impact direct". Par consĂ©quent, certains couteaux sont considĂ©rĂ©s comme des "armes". Sauf pour les armes Ă  feu qui sont fortement rĂ©glementĂ©s, les armes telles que les couteaux automatiques, couteaux Ă  cran d'arrĂȘt, couteaux Ă  gravitĂ© ou Ă  inertie, couteaux papillon ou balisongs[17] sont donc implicitement autorisĂ©es en vertu de la loi sur les armes. Ils peuvent donc ĂȘtre achetĂ©s, dĂ©tenus et utilisĂ©s par toute personne de plus de 18 ans[18] Ă  qui il n'a pas Ă©tĂ© expressĂ©ment interdit de possĂ©der une arme par les autoritĂ©s civiles (Waffenverbot)[19].

Belgique

L'article 3, alinĂ©a 1 de la loi sur les armes de 2006[20] liste comme des armes prohibĂ©es les couteaux Ă  cran d'arrĂȘt et Ă  lame jaillissante (appelĂ©s aussi "stylets"), ainsi que les couteaux papillon, les couteaux Ă  lancer, shurikens, et les couteaux ou lames qui ont l'apparence d'autres objets comme des cannes-Ă©pĂ©es, une boucle de ceinture, etc.)[21]. En outre, la police et les autoritĂ©s locales ont de larges pouvoirs pour interdire le port ou la dĂ©tention d'une grande variĂ©tĂ© de couteaux, y compris leur transport Ă  l'intĂ©rieur d'un vĂ©hicule, si le propriĂ©taire ne peut pas Ă©tablir un motif juridique suffisant (motif lĂ©gitime) pour cela, en particulier dans les zones urbaines ou lors d'Ă©vĂ©nements publics. Ce pouvoir concerne mĂȘme aussi les couteaux pliants sans verrouillage de la lame.

Chine

En raison des risques de violence redoutés autour des jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin, la Chine a établi une réglementation restreignant l'usage des "couteaux dangereux", qui prévoit notamment de soumettre à enregistrement toute acquisition de ces couteaux. Sont en particulier concernés les couteaux dont la lame inclut une gouttiÚre, les couteaux de poche à lame verrouillable, les couteaux dont la lame dépasse 22 cm de longueur, ou dont la lame dépasse 15 cm si leur pointe présente un angle de moins de 60°[22].

Danemark

Au Danemark, la dĂ©tention des couteaux Ă  lame fixe est lĂ©gale si la lame ne dĂ©passe pas 12 cm. Des couteaux dĂ©passant cette dimension ne peuvent ĂȘtre dĂ©tenus que si leur possesseur a une raison lĂ©gitime pour porter le couteau ou un permis de collectionneur. Le port de ces couteaux dans des lieux public est en gĂ©nĂ©ral interdit, que ce soit sur sa personne ou dans un vĂ©hicule, mais le transport est autorisĂ© s'il est fait de maniĂšre Ă  prĂ©venir l'accĂšs du couteau par le propriĂ©taire (boĂźte ou coffre verrouillĂ©, etc.) Les couteaux Ă  lame verrouillable ou dont la longueur de la lame excĂšde les 7 cm doivent ĂȘtre transportĂ©s de maniĂšre Ă  ne pas en permettre l'accĂšs rapide par le propriĂ©taire. Est interdite la possession des couteaux pouvant ĂȘtre ouverts d'une seule main (mĂȘme si ce mĂ©canisme d'ouverture a Ă©tĂ© supprimĂ©), des couteaux Ă  ouverture automatique, Ă  cran d'arrĂȘt, Ă  gravitĂ©, «push daggers», les couteaux dissimulĂ©s (couteaux de boucle de ceinture, canne-Ă©pĂ©e, etc.) et des couteaux avec accĂšs facile par le porteur (couteaux portĂ©s en sautoir, Ă  la ceinture, dans une botte de couteaux, etc.)[23]. PossĂ©der les couteaux Ă  lancer et pratiquer le lancer de couteaux en public et en privĂ© est soumis Ă  autorisation[24].

Espagne

Les lois espagnoles interdisent expressĂ©ment le port d'armes blanches ou couteaux de combat. En outre, certains couteaux classĂ©s comme armes interdites, ce qui en interdit la fabrication, la vente, la dĂ©tention et l'utilisation[25]. La liste des armes interdites est annexĂ©e au dĂ©cret royal no 137 de 1993, modifiĂ© derniĂšrement le [26] ; elle inclut les cannes-Ă©pĂ©es, les couteaux automatiques et les dagues. Les autres armes blanches ou tous objets tranchants ou coupants sont en vente et en dĂ©tention libre tant qu'ils ne sont pas sur la liste des couteaux prohibĂ©s. Ils ne peuvent ĂȘtre achetĂ©s et dĂ©tenus que par des personnes majeures. Ils doivent ĂȘtre conservĂ©s dans des maisons privĂ©es et ne peuvent ĂȘtre transportĂ©s sur des voies publiques. Les couteaux Ă  deux tranchants, les couteaux pointus repliables ou non dont la lame dĂ©passe 11 cm appartiennent Ă  cette catĂ©gorie. Certaines exceptions Ă  ces rĂšgles peuvent ĂȘtre consenties par les autoritĂ©s dans le cas d'armes de collection ou objets historiques enregistrĂ©s auprĂšs de la garde civile ; ces objets ne peuvent quitter leur lieu d'exposition, usuellement une maison privĂ©e et ĂȘtre transportĂ©s sur la voie publique[25].

Il n'est pas permis Ă  un civil de porter, exposer ou utiliser quelque couteau, machette ou autre objet tranchant que ce soit en public, sauf sur une propriĂ©tĂ© privĂ©e ou bien si l'usage en requis par une activitĂ© professionnelle ou sportive licite[25]. Les armes blanches destinĂ©es Ă  la police, Ă  l'armĂ©e ou autres services officiels ne peuvent ĂȘtre dĂ©tenues par des civils sans une licence spĂ©ciale accordĂ©e par les autoritĂ©s[25].

États-Unis d’AmĂ©rique

Législation fédérale

La « loi couteaux automatiques » (Switchblade Knife Act) de 1958, amendĂ©e en 1986, interdit ce qui suit, en ce qui concerne les couteaux Ă  ouverture automatique et les couteaux balistiques (couteaux Ă  lame Ă©jectable) : l’expĂ©dition au-delĂ  des frontiĂšres d’un Ă©tat, la vente, l’importation ou la dĂ©tention dans tous les territoires suivants : tout territoire ou possession des États-Unis, les territoires indiens, les zones maritimes ou terrestres sous juridiction du gouvernement fĂ©dĂ©ral amĂ©ricain ; ces interdictions ne s'appliquent pas aux forces armĂ©es ni aux organismes chargĂ©s de l'application de la loi (law enforcement agencies), Ă  savoir, essentiellement, aux polices locales, d’États ou fĂ©dĂ©rales[27]. En outre, les lois fĂ©dĂ©rales peuvent interdire la dĂ©tention ou le port de tout type de couteau dans certaines propriĂ©tĂ©s fĂ©dĂ©rales telles que les palais de justice ou les Ă©tablissements militaires. Bien entendu, les lois fĂ©dĂ©rales ne sauraient s’appliquer Ă  la dĂ©tention ou Ă  la vente de couteaux automatiques sur le territoire d’un État amĂ©ricain donnĂ©, puisque cela relĂšve des lois propres Ă  cet État.

Des diffĂ©rences de comprĂ©hension sur la dĂ©finition exacte de ce qu’est un couteau automatique (switchblade) selon la loi fĂ©dĂ©rale ont parfois occasionnĂ© des saisies parfois spectaculaires par les services des douanes amĂ©ricaines, qui ont ensuite donnĂ© lieu Ă  des contestations et Ă  des procĂšs. Dans un cas restĂ© cĂ©lĂšbre, la sociĂ©tĂ© Columbia River Knife & Tool (CRKT) a subi le une saisie par les douanes d’un stock d’une valeur de 4,3 million de dollars ; 3 semaines plus tard CRKT avait pu se justifier mais avait perdu 1 million de dollars de ventes.

L’amendement 1447 Ă  la « loi couteaux automatiques » (Switchblade Knife Act, 15 U.S.C. §1244), promulguĂ© dans le cadre de la loi budgĂ©taire 2010 (FY2010 Homeland Security Appropriations Bill), dispose que la « loi couteaux automatiques » ne pourra dĂ©sormais ĂȘtre appliquĂ©e aux couteaux « Ă  ouverture assistĂ©e » ou « Ă  assistance par ressort », c’est-Ă -dire Ă  tout couteau qui nĂ©cessite une force physique pour ĂȘtre ouvert.

Réglementations au niveau des différents états américains

Chaque État amĂ©ricain dispose Ă©galement de lois qui rĂ©gissent la lĂ©galitĂ© du port d’armes, dissimulĂ©es ou non, et ces lois couvrent explicitement ou implicitement les diffĂ©rents types de couteaux[28]. Certains États vont au-delĂ  de cela et criminalisent la simple possession de certains types de couteaux. D'autres États interdisent la possession et / ou le transport cachĂ© de couteaux qui prĂ©sentent des styles de lames ou des Ă©lĂ©ments suffisants pour les transformer en "armes dangereuses"[29] - [30] ou "armes lĂ©tales", c’est-Ă -dire des couteaux expressĂ©ment conçus ou optimisĂ©s pour infliger des blessures sĂ©rieuses pouvant entraĂźner la mort[29] - [31].

Ces lois hĂ©ritĂ©es de l’histoire nomment des types d’armes autrefois utilisĂ©es Ă  la guerre ou dans les actes violents et assassinats : dirk (courte Ă©pĂ©e de marine, portĂ©es aussi par les Écossais), dague (en anglais « poignard » ou « poniard »), stylet, couteau Bowie (parfois surnommĂ© appelĂ© parfois "cure-dent de l'Arkansas" (« Arkansas toothpick »), poignard (en anglais « dagger »)[29] - [32]. Elles avaient pour vocation d’éradiquer les pratiques de combats, y compris de duels, Ă  l’arme blanche parmi lesquelles le couteau Bowie qui constituait la principale arme individuelle de dĂ©fense avant la gĂ©nĂ©ralisation des revolvers.

Curieusement, alors que les lois restreignant l’usage des armes Ă  feu (datant pour la plupart des annĂ©es suivant la guerre de SĂ©cession[33]) ont Ă©tĂ© graduellement Ă©liminĂ©es, de nombreuses rĂ©glementations interdisant l’usage ou la dĂ©tention d’armes blanches sont restĂ©es en vigueur en particulier dans le Sud des États-Unis. Au Texas, cela a permis aux Anglo-Saxons, universellement Ă©quipĂ©s de rĂ©volvers, de dominer les Tejanos plus pauvres et gĂ©nĂ©ralement attachĂ©s Ă  la culture espagnole et andalouse de l’arme blanche[34]. Thus while local and state Texas gun laws and ordinances were gradually relaxed or eliminated during the late 1800s, the old prohibitions against bowie knives, daggers, dirks, and other long-bladed knives remained on the books, since they served to disarm and control a minority group viewed as engaging in lawless behaviors and violence without legal justification[35] - [36].

Beaucoup des codes pĂ©naux Ă©tatiques restreignant l'utilisation et la propriĂ©tĂ© des couteaux ont Ă©tĂ© modifiĂ©s Ă  plusieurs reprises au cours des annĂ©es pour supprimer les anciennes classifications et dĂ©finitions qui sont en grande partie un hĂ©ritage historique[37], un processus qui aboutit frĂ©quemment Ă  des dispositions illogiques, confuses et mĂȘme contradictoires. Ainsi, en Arkansas, un Ă©tat dans lequel les attaques et les duels au couteau Ă©taient autrefois trĂšs rĂ©pandus, une loi interdisait que quelqu'un « porte un couteau comme arme », sauf « lors d'un voyage ou sur ses propres terres » ; cette loi Ă©tait clairement conçue pour permettre de poursuivre des personnes portant des couteaux sans motif valable dans les villes, tout en en exemptant les agriculteurs mais la jurisprudence prĂ©cisant que le port de tout couteau avec une lame de 3,5 pouces ou plus constitue la preuve immĂ©diate que le couteau est portĂ© comme une arme, a permis de vider cette loi de ces effets dans le cas "lors d'un voyage". L'Arkansas a finalement abrogĂ© ses lois archaĂŻques concernant les couteaux[38], mais d'autres États modifient encore pĂ©riodiquement des codes pĂ©naux archaĂŻques qui pĂ©nalisent les comportements historiques et actuels concernant la dĂ©tention et le port des couteaux, ce qui laisse un espace pour de longues disputes juridiques au sujet de l'intention et des dĂ©finitions du lĂ©gislateur. Certains Ă©tats interdisent la possession d'un couteau pliant avec un mĂ©canisme d'ouverture rapide tel qu'un couteau Ă  gravitĂ©, couteau papillon, Balisong ou switchblade[29]. D'autres Ă©tats comme la GĂ©orgie ne disposent d’aucune restriction[39], tandis que beaucoup autorisent la dĂ©tention avec certaines restrictions (l'Ăąge du porteur, port ou transport, port de l’arme cachĂ©e ou visible, antĂ©cĂ©dents criminels du porteur, utilisation lors d'une infraction grave, etc.)[29].

Certaines approximations des lois de certains États dans la dĂ©finition des types de couteaux qui sont interdits – souvent pour s’adapter Ă  l’apparition de nouveaux systĂšmes - ont conduit Ă  des excĂšs policiers, Ă  des procĂšs complexes et Ă  des rĂ©Ă©critures partielles de la loi par exemple en Floride ou Ă  New-York[29] - [40] - [41] tandis que beaucoup autorisent la possession avec certaines restrictions (Ăąge, portant la personne, transport cachĂ©, transportant un criminel condamnĂ©, possesseur interdit, ou en cas de commission d'une infraction grave, etc.)[29].

RĂ©glementation locales

Les juridictions des villes, comtĂ©s et rĂ©gions (ce qui inclut les nations indiennes souveraines situĂ©es Ă  l'intĂ©rieur des frontiĂšres d'un État) peuvent adopter leurs propres lois ou ordonnances pĂ©nales en plus des restrictions contenues dans les lois de l'État[29] Pratiquement tous les États et les juridictions locales ont des lois qui restreignent ou interdisent la dĂ©tention ou le port de couteaux sous une forme ou une autre dans certaines zones dĂ©finies ou des lieux tels que les Ă©coles, les bĂątiments publics, les palais de justice, les postes de police, les prisons, les centrales Ă©lectriques, les installations aĂ©roportuaires ou lors des Ă©vĂ©nements publics[29]. Ces ordonnances locales entrent parfois en conflit avec la loi de l'État.

Hongrie

Le port d'un couteau avec une lame dont la longueur excĂšde 8 centimĂštres est interdite dans les lieux publics en Hongrie, hors justification sportive, professionnelle ou liĂ©e aux activitĂ©s de la vie quotidienne. Les couteaux automatiques, shurikens et couteaux balistiques sont interdits quelle que soit la longueur de la lame et ne peuvent ĂȘtre vendus qu'Ă  des membres de l'armĂ©e de terre, l'application de la loi et de l'agence de sĂ©curitĂ© nationale. Infraction peut ĂȘtre punie d'une amende jusqu'Ă  50 000 HUF. La Possession Ă  la maison et le transport sĂ©curisĂ© d'emballage est autorisĂ© pour tout le monde[42].

Japon

La possession de tout couteau Ă  lame fixe dont la longueur de lame excĂšde 15 cm requiert l'autorisation de la commission prĂ©fectorale de la sĂ©curitĂ© publique. Des exigences rĂ©glementaires s'appliquent Ă©galement Ă  tout type de couteau de poche de plus de 6 cm (y compris les couteaux automatiques), aux lances de plus de 15 cm de longueur de lame, et aux hallebardes japonaises[43]. Le port de tout couteau dont la lame excĂšde 8 cm est interdit en vertu d'une loi pĂ©nale, hors motif lĂ©gitime de la rĂ©alisation de son devoir ou d'autres motifs justifiables. Une peine de 2 ans de prison et une amende allant jusqu'Ă  300 000 Â„ sont prĂ©vues pour les contrevenants. Les couteaux pliants avec une longueur de lame de moins de 8 cm (comme les couteaux suisses) sont permises, Ă  condition qu'ils ne disposent pas d'un verrouillage de la lame.

Pays-Bas

Depuis la loi du [44], la loi nĂ©erlandaise interdit la dĂ©tention des couteaux suivants, que ce soit chez soi ou Ă  l'extĂ©rieur : stylets, couteaux Ă  cran d'arrĂȘt, couteaux pliants avec plus d'un bord tranchant, couteaux balistiques, couteaux pliants avec une longueur totale de plus de 28 cm en position ouverte, couteaux papillon (balisong), couteaux Ă  gravitĂ©, push daggers, couteaux dissimulĂ©s (couteau de boucle de ceinture, canne-Ă©pĂ©e, etc.). En outre, le port d'un couteau Ă  lame fixe avec deux bords tranchants est illĂ©gal, mais sa dĂ©tention est autorisĂ©e au domicile Ă  des fins de collection[45] - [44]. La dĂ©tention de couteaux de lancer est soumise Ă  autorisation[45]. En outre, la dĂ©tention d'un certain nombre d'armes blanches est autorisĂ©e mais le port en est interdit. Ce sont notamment : les sabres, Ă©pĂ©es, dagues, baĂŻonnettes, poignards Ă  double tranchant, bĂątons et matraques, arcs et flĂšches, harpons mais aussi "les objets non couverts par une autre catĂ©gorie dont on peut raisonnablement supposer, en raison de leur nature ou des circonstances dans lesquelles ils se trouvent, qu'ils ont pour but de porter prĂ©judice aux personnes ou Ă  les menacer."[45]

En outre, chaque ville nĂ©erlandaise ou district urbain a le droit d'interdire le port du couteau dans certaines zones d'exclusion, oĂč il risquerait ĂȘtre utilisĂ© comme une arme. Ces zones d'exclusion comprennent l'ensemble des lieux publics qui s'y trouvent.

Les couteaux doivent ĂȘtre transportĂ©s de maniĂšre Ă  ne pas ĂȘtre directement utilisables par leur propriĂ©taire, donc stockĂ©s dans un Ă©tui verrouillĂ© pour les transporter dans un sac Ă  dos, ou dans un coffre de voiture nĂ©cessairement sĂ©parĂ© de l'habitacle du vĂ©hicule.

NorvĂšge

Selon la loi norvĂ©gienne, on encourt jusqu'Ă  six mois de prison pour avoir dĂ©libĂ©rĂ©ment portĂ© un couteau ou tout outil pointu susceptible de causer des lĂ©sions corporelles dans un lieu public, ou pour complicitĂ© de ces mĂȘmes faits. La loi ne concerne pas les couteaux et autres outils portĂ©s ou utilisĂ©s pour le travail, les activitĂ©s de plein air ou d'autres buts honorables. Cette interdiction s'applique au transport de couteaux dans sa voiture. Il est Ă©galement illĂ©gal d'acheter, de dĂ©tenir ou de stocker des couteaux Ă  cran d'arrĂȘt, les couteaux papillons ou des stylets[46].

Pologne

Tous les types de couteaux sont considĂ©rĂ©s comme des outils dangereux, mais ne sont pas considĂ©rĂ©es comme des armes en vertu du droit polonais[47] ; aucune des restrictions liĂ©es aux armes ne s'appliquent donc aux couteaux. Les couteaux dont la lame est dissimulĂ©e (canne-Ă©pĂ©e, etc.) sont tout de mĂȘme interdits. Il est lĂ©gal de vendre, d'acheter et de possĂ©der des couteaux, et la loi polonaise n'interdit pas le port d'un couteau dans un lieu public. Cependant, des interdictions de dĂ©tention de soi-disant "dangereux outils" peuvent s'appliquer lors de certaines manifestations publiques[48].

Royaume-Uni

Selon la DĂ©claration des droits de 1689, seul le Parlement (et non le roi) peut restreindre le droit des citoyens Ă  porter des armes. Depuis les annĂ©es 1950, il ne s’en est pas privĂ© et a promulguĂ© une sĂ©rie de 5 lois qui ont graduellement restreint les droits de dĂ©tention et d'utilisation de couteaux et autres objets pointus ou tranchants. Les nations du Royaume-Uni disposent donc en la matiĂšre de l’une des lĂ©gislations parmi les plus complĂštes - et les plus complexes - au monde[49] - [50]. L’Écosse a simplifiĂ© les textes applicables dans le cadre de sa rĂ©forme pĂ©nale de 1995.

Loi sur la prévention de la criminalité de 1953

La loi de 1953 sur la prĂ©vention de la criminalitĂ© interdit la possession dans un lieu public d'une arme offensive sans autorisation lĂ©gitime ou une excuse raisonnable ('lawful authority or reasonable excuse'). Le terme "arme offensive" se dĂ©finit comme "tout objet fabriquĂ© ou adaptĂ© pour causer des blessures aux personnes, ou bien destinĂ© Ă  cet usage par la personne qui la dĂ©tient". "AutoritĂ© lĂ©gale" vise les situations oĂč les gens sont tenus de porter des armes "de par leur devoir gouvernemental, comme c’est le cas des policiers ou des membres des forces armĂ©es", et non les personnes privĂ©esÂŹ-[51]. Les couteaux portĂ©s pour "raison valable ou autoritĂ© lĂ©gitime" peuvent toutefois encore ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme illĂ©gaux si les autoritĂ©s concluent que le couteau est utilisĂ© comme une "arme offensive". Au cours des derniĂšres annĂ©es, la loi de 1953 sur la prĂ©vention de la criminalitĂ© a Ă©tĂ© rĂ©interprĂ©tĂ©e par la police et les procureurs, qui ont persuadĂ© les tribunaux de limiter les cas d’exceptions au titre de l’"autoritĂ© lĂ©gitime ou excuse raisonnable". Cette nouvelle approche permet Ă  prĂ©sent de poursuivre des citoyens qui ont dĂ©clarĂ© porter un couteau dans le seul but de leur autodĂ©fense (cela Ă©quivaut aux yeux de la loi Ă  un « aveu » que le prĂ©venu a l'intention d'utiliser le couteau comme une « arme offensive »)[52] Bien qu'il incombe Ă  l'agent de prouver l'intention offensive, les procureurs et les tribunaux ont dĂ©jĂ  pris appui sur l'apparence et la marque particuliĂšre d’un couteau pour dĂ©terminer si ce couteau par ailleurs lĂ©gal Ă©tait portĂ© comme une arme offensive.

Loi sur la restriction des armes offensives de 1959

La Loi sur la restriction des armes offensives de 1959 (modifiĂ©e en 1961) (ROWA) interdit l'importation, la vente, la location, le prĂȘt ou le don de certains types de couteaux en Angleterre, au Pays de Galles et en Écosse Ă  compter du [53] - [54]. En vertu de la section 1 de cette loi :

(1) Toute personne qui soit fabrique, soit vend, soit loue, soit offre Ă  vendre ou Ă  louer, soit expose, soit a en sa possession aux fins de vente ou de location, soit prĂȘte, soit donne Ă  toute autre personne,
A) tout couteau qui a une lame qui s'ouvre automatiquement à la pression de la main appliquée à un bouton, un ressort ou un autre dispositif dans ou attaché à la poignée du couteau, ou
(B) tout couteau qui a une lame qui est libĂ©rĂ©e de la poignĂ©e ou de sa gaine par la force de gravitĂ© ou l'application de la force centrifuge et qui, lorsqu'il est relĂąchĂ©, est verrouillĂ© au moyen d'un bouton, d'un ressort, d'un levier ou d’un autre dispositif, parfois connu comme un couteau gravitaire,
sera coupable d'une infraction [...][53] - [54].

La section 2 de cette loi interdit Ă©galement l'importation de couteaux de ce type[53].

La lĂ©gislation ci-dessus criminalise donc la conduite du propriĂ©taire ou du cĂ©dant initial d'un couteau Ă  ouverture automatique ou Ă  gravitĂ©, et non celle du nouveau propriĂ©taire ou dĂ©tenteur. Seule la dĂ©tention aux fins de vente ou de location de tels couteaux est rĂ©prĂ©hensible, mĂȘme s’il est bien sĂ»r extrĂȘmement difficile d’entrer en possession des couteaux visĂ©s sans enfreindre la loi.

Loi pénale de 1988

La loi pĂ©nale de 1988 ('Criminal Justice Act 1988') interdit principalement le port de couteaux dans les lieux publics, s’il s’agit d’un couteau pliant – sans verrouillage de la lame, selon la jurisprudence[55] - dont la lame dĂ©passe 3 pouces (soit 7,62 cm) ou s’il s’agit de tout objet non pliant comportant une lame ou Ă  pointes aigĂŒes, exception faite pour les personnes en mesure de dĂ©montrer qu’elles ont un motif lĂ©gitime ou un accord lĂ©gal permettant le port de cet objet dans un lieu public.

La dĂ©finition d’un "lieu public" n'est pas fixĂ©e, mais elle peut ĂȘtre dĂ©finie comme tout lieu oĂč le public a droit d’accĂšs, payant ou non, y compris dans un vĂ©hicule Ă  moteur, qui est dĂ©fini par la loi britannique comme un "lieu public" Ă  moins d'ĂȘtre stationnĂ© sur une propriĂ©tĂ© privĂ©e. Dans une zone rurale ou peu peuplĂ©e, la notion de lieu public peut inclure un rassemblement ou un Ă©vĂ©nement organisĂ© en extĂ©rieur, un parc national, les forĂȘts ouvertes au public, les sentiers publics, les pistes cavaliĂšres et toute zone oĂč un individu peut marcher, camper ou voyager sans avoir Ă  demander l’accord spĂ©cifique d'un propriĂ©taire foncier[56].

L'expression « motif légitime ou accord légal » est destinée à permettre la possession de couteaux dans des cas « de bon sens », de sorte qu'il est légal de porter un couteau s'il existe une raison « de bonne foi ». Quelques exemples sont fournis par le texte de loi : un couteau utilisé au travail comme un couteau de cuisine, dans le cadre d'un costume national comme un sgian dubh pour le costume national écossais, ou pour des raisons religieuses comme le Kirpan sikh. Cependant, ces exceptions légales spécifiques ne sont pas toujours respectées[57].

Les exceptions « motif lĂ©gitime » peuvent ĂȘtre difficiles Ă  faire valoir par ceux qui n'utilisent pas de couteau dans le cadre de leur mĂ©tier ou de leur profession, mais simplement parce que le couteau est nĂ©cessaire en cas d'urgence ou d'usage occasionnel[58] - [59] - [60].

Loi sur les armes offensives de 1996

La loi dite Offensive Weapons Act 1996 interdit la dĂ©tention de couteaux dans les locaux scolaires et impose une restriction d'Ăąge Ă  la vente de couteaux ou de tout objet tranchant aux moins de 16 ans (et aux moins de 18 ans en Écosse). Une dĂ©rogation est faite pour les rasoirs de sĂ©curitĂ© mais pas pour les rasoirs droits ou les lames de rasoir.

Loi sur les couteaux 1997

Le Knives Act 1997 restreint trĂšs fortement interdit la vente de couteaux de combat[61].

Écosse

En Écosse, la loi pĂ©nale consolidĂ©e de 1995 dĂ©fend le transport d'armes offensives ainsi que des objets pointus ou tranchants dans un lieu public sans autorisation lĂ©gitime ou excuse raisonnable. Des exceptions sont prĂ©vues lorsqu'il s’agit d’un outil nĂ©cessaire Ă  l’exĂ©cution d’un travail, dans le cadre d'un costume national ou pour des raisons religieuses. Comme en Angleterre et au Pays de Galles, une exception est autorisĂ©e pour les couteaux de poche pliants – sans blocage de lame - dont la lame n’excĂšde pas 3 pouces (7,62 cm)[62]. Les peines prĂ©vues pour ces dĂ©lits sont au maximum de 4 ans d’emprisonnement. Il est prĂ©vu un droit de fouille. Ces dispositions ont Ă©tĂ© transcrites des lois britanniques de 1953 et de 1993, ainsi que de la loi pĂ©nale Ă©cossaise de 1980.

D'autre part, la loi pénale écossaise de 1988 sur les armes offensives interdit la canne-épée, le push dagger, le couteau papillon ou balisong), le shuriken, les couteaux indétectables aux détecteurs de métaux et tous les couteaux dissimulés.

La loi Ă©cossaise de police, d'ordre public et de justice pĂ©nale de 2006 interdit de vendre un couteau, une lame de couteau ou un objet pointu ou tranchant Ă  une personne ĂągĂ©e de moins de dix-huit ans, sauf si la personne a plus de 16 ans ou plus et que l’objet soit « conçu pour un usage domestique ».

La loi de 2007 sur les peines de prison et les armes a dépénalisé la vente d'une arme offensive interdite si la vente a été faite aux fins de représentations théùtrales et de répétitions pour la production de films. Elle oblige par ailleurs à posséder une licence d'autorisation locale pour vendre des couteaux, des épées et des lames (autres que celles conçues pour « usage domestique ») ou de vendre des objets pointus ou tranchants "fabriqués ou adaptés pour causer des blessures aux personnes". Tout marchand de couteaux non domestiques est ainsi tenu de détenir une « licence de marchand de couteau ».

Irlande du Nord

Les lois limitant la possession, l'utilisation, la possession et la vente des couteaux sont presque identiques aux lois de l'Écosse et du reste du Royaume-Uni, quoique consignĂ©es dans des textes de loi diffĂ©rents[63]. En 2008, en rĂ©ponse Ă  une prĂ©occupation publique concernant les crimes commis avec des couteaux, l'Irlande du Nord a toutefois doublĂ© la peine de prison pour les personnes reconnues coupables d'avoir utilisĂ© un couteau comme une arme offensive dans un lieu public Ă  quatre ans d'emprisonnement et a ajoutĂ© une prĂ©somption de preuve en faveur d'une poursuite pour possession d'un couteau[64].

Russie

Seuls certains couteaux sont considérés comme des "armes froides" et font l'objet d'une réglementation en Russie ; les autres sont considérés comme des outils communs et ne sont pas réglementés[65]. Cependant, en cas d'utilisation dans un acte violent, ils sont considérés comme une "arme improvisée" et constituent une circonstance aggravante lorsque les plaintes pour un comportement agressif sont déposées[66]. Les réglementations locales peuvent interdire le port d' "objets dangereux" lors de certains événements ou dans certaines entreprises.

Slovaquie

Le fait de porter un couteau en Slovaquie n'est pas expressĂ©ment interdit et il n'y a pas de couteaux interdits. Toutefois, la loi no 372/1990 sur les infractions[67] indique au paragraphe 47 que le port d'une "arme froide" "comme un couteau, un poignard ou un sabre dans un espace public est une infraction non criminelle Ă  la sĂ©curitĂ© publique si, d'aprĂšs les circonstances de l'affaire ou le comportement de la personne, on peut infĂ©rer que ces armes peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour la violence ou les menaces. Un exemple d'une telle situation est le port visible d'un couteau dans des lieux publics bondĂ©s, des rĂ©unions publiques, etc. mais tout dĂ©pend in fine de l'Ă©valuation de la police. Si l'infraction est constituĂ©e, elle est passible d'une amende maximum de 500 euros.

RĂ©publique tchĂšque

La loi tchÚque arme de 2002 concerne uniquement les armes à feu[68]. Il n'y a aucune législation concernant spécifiquement les couteaux (à l'exception des paragraphes du code pénal sanctionnant l'utilisation de toutes les armes dans le cadre d'infractions pénales). Il n'existe donc aucune restriction sur la possession ou le transport de tout type de couteaux ou d'épées, que ce soit ouvertement ou de maniÚre dissimulée.

Références

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  15. Waffengesetz 1996 § 17 (1): "Verboten sind der Erwerb, die Einfuhr, der Besitz, und das FĂŒhren: 1. von Waffen, deren Form geeignet ist, einen anderen Gegenstand vorzutĂ€uschen, oder die mit GegenstĂ€nden des tĂ€glichen Gebrauches verkleidet sind."
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  30. Wong, p. 134: arme dangereuse, c’est-Ă -dire un couteau susceptible d’ĂȘtre utilisĂ© dans certaines circonstances pour infliger des blessures graves pouvant entraĂźner la mort, ou pour des menaces de mort
  31. Ohin v. Commonwealth of Virginia, 622 S.E. 2d 784, 47 Va App. 194 (Va Ct. App. 2005): (La cour d’appel de Virginie a confirmĂ© une condamnation pour port dissimulĂ© d’un couteau repliable avec cran d’arrĂȘt muni d’une lame de 3,5 pouces (8,89 cm), d’une garde (protection de la main) et d’une poignĂ©e plus longue que la lame, sur la base d’une disposition « attrape-tout » de la loi virginienne (Virginia Code § 18.2-308(A)(v)) interdisant le port de « toute arme dissimulĂ©e ».
  32. Cassidy, William L., The Complete Book Of Knife Fighting, (ISBN 0-87364-029-2), (ISBN 978-0-87364-029-9) (1997), pp. 9–18, 27–36
  33. Dans certains États, les "codes noirs" adoptĂ©s aprĂšs la Guerre de SĂ©cession exigeaient que les noirs obtiennent un permis pour la dĂ©tention et/ou le port d’armes pour toute arme Ă  feu ou pour un couteau Bowie, voir Cramer, Clayton E., The Racist Roots of Gun Control, (1993)
  34. Cramer, Clayton E., The Racist Roots of Gun Control, (1993)
  35. Cramer, Clayton, Concealed Weapon Laws of the Early Republic: Dueling, Southern Violence, and Moral Reform, Greenwood Publishing Group, (ISBN 978-0-275-96615-7) (1999), p. 118
  36. McDonald, Jason, Racial Dynamics in Early Twentieth-Century Austin, Texas, Lexington Books, (ISBN 9780739170977) (2012), p. 48.
  37. "L'Oregon a lĂ©galisĂ© les couteaux Ă  ouverture automatique en 1984, la Floride en 2003, le New Hampshire en 2010 et le Missouri en 2012. En 2010, l'Arizona a lĂ©galisĂ© le port d'armes lĂ©tales, dont les couteaux Ă  ouverture automatique, dont la dĂ©tention Ă©tait dĂ©jĂ  lĂ©gale. En 2010, la GĂ©orgie a abrogĂ© sa loi contre le port de couteaux dissimulĂ©s et en 2014 a autorisĂ© le port de tout couteau dont la lame n'excĂšde pas 5 pouces (12,7 cm), y compris ceux Ă  ouverture automatique. En 2013, cinq États — l'Alaska, l'Indiana, le Kansas, le Tennessee et le Texas — ont abrogĂ© leurs lois interdisaient les couteaux Ă  ouverture automatique." Article de Paul A. Clark, "Criminal Use of Switchblades: Will the Recent Trend Towards Legalization Lead to Bloodshed?", Connecticut Public Interest Law Journal, 13 juillet 2014, consultĂ© le 13 mai 2017
  38. '' ' : L'article 5-73-121 du code pénal d'Arkansas a été abrogé dans sa totalité en 2007.
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  41. En 2014, de nombreux journaux et mĂ©dias ont attirĂ© l’attention sur la lĂ©gislation des annĂ©es 1950 qui ont menĂ© Ă  de nombreuses arrestations et condamnations pour la possession du «couteaux Ă  gravité» dĂ©finis de maniĂšre trop vague. Voir l’article de Jon Campbell, The Village Voice, 7 octobre 2014, « How a '50s-Era New York Knife Law Has Landed Thousands in Jail » (consultĂ© le ).
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  60. Baton Charge Racing Boss Cleared: en 2004, un homme d’affaires et ancien officier, Nicholas Samengo-Turner, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© lors d’une opĂ©ration de fouille systĂ©matique Ă  Londres, pour dĂ©tention d’un petit couteau suisse avec deux lames verrouillables (l’une de 7,46 cm et l’autre de 6,68 cm) dans le coffre de sa voiture fermĂ© Ă  clĂ©. Finalement non poursuivi, l’homme d’affaires avait perdu dans l’aventure un marchĂ© de plusieurs millions de livres sterling et plusieurs milliers de livres de frais de justice.
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