Canne-épée
La canne-épée (ou canne à épée, ou encore canne fourrée) est une canne creuse armée d'une lame intérieure fixée à la poignée.
Sur ce principe existent d'autres cannes armées comme la canne-sabre et la canne à dard.
La canne par elle-même est souvent en bois de noisetier qui est percé pour faire place à la lame.
Historique
Au cours de la période révolutionnaire, le port des armes blanches étant interdit, l'usage de la canne-épée, en raison de la dissimulation de la lame dans un objet courant, se répand dans la société.
Au XIXe siècle, elle bénéficie de l'engouement pour la canne en tant que complément vestimentaire et fait fureur à la Belle Époque.
Réglementation des armes
France
En France, la canne-épée, qui est une arme non à feu camouflée, est considérée comme une arme de catégorie D (art. R311-1 du Code de la Sécurité Intérieure) qui peut être achetée et détenues librement sous conditions[1].
Anecdote historique
Le , lors d'un dîner des Vilains Bonshommes, Arthur Rimbaud, mis à la porte par le photographe Étienne Carjat pour avoir scandé « merde » pendant qu'on récitait des vers, l'attend dans la rue et le blesse avec une canne-épée.
Notes et références
- « Arme de catégorie D » (consulté le )
Liens externes
- Les armes de 6e catégorie - Acquisition, conservation, port et transport (Préfecture de la Haute-Saône)