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Kountouriotis (destroyer, 1931)

Le Kountouriotis (grec moderne : ΒΠ Κουντουριώτης) était un destroyer grec de la classe Kountouriotis lancé en 1931 pour la Marine hellénique (Πολεμικό Ναυτικό, Polemikó Naftikó).

Kountouriotis
Type Destroyer
Classe Kountouriotis
Histoire
A servi dans Marine hellénique
Commanditaire Drapeau de la Grèce Grèce
Constructeur Odero
Chantier naval Cantiere navale di Sestri Ponente - Sestri Ponente - Italie
Lancement 29 août 1931
Commission Novembre 1932
Statut Mis au rebut en 1946
Équipage
Équipage 156 officiers, sous-officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 96,15 m
Maître-bau 9,75 m
Tirant d'eau 3,15 m
Déplacement 1 389 tonnes (standard)
Port en lourd 2 050 tonnes (pleine charge)
Propulsion 2 turbines à vapeur à engrenages Parsons
3 chaudières
2 hélices
Puissance 44 000 ch (33 000 kW)
Vitesse 38 nœuds (70 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 4 canons simples de 120 mm
3 canons simples "pom-pom" de 40 mm
4 mitrailleuses de 13,2 mm
2 triples tubes lance-torpilles de 533 mm
2 lanceurs pour 54 mines
Rayon d'action 4 600 milles nautiques à 12 nœuds (22 km/h)
Pavillon Grèce

Conception et description

Les destroyers de la classe Kountouriotis sont des navires de constructions italiennes avec des modifications pour la Grèce de la classe Dardo, étaient des versions agrandies et améliorées de la classe Turbine précédente[1]. Ils avaient une longueur totale de 96,15 mètres, une largeur de 9,75 mètres et un tirant d'eau moyen de 3,15 mètres[2]. Ils déplaçaient 1 225 tonnes à charge normale et 2 150 tonnes en charge totale[3]. Leur effectif en temps de guerre était de 156 officiers, sous-officiers et marins[4].

Les Kountouriotis étaient propulsées par deux turbines à vapeur à engrenages Parsons, chacune entraînant un arbre d'hélice à l'aide de la vapeur fournie par trois chaudières Thornycroft[4]. Les turbines étaient conçues pour produire 44 000 chevaux-vapeur (33 000 kW) et une vitesse de 30 nœuds (56 km/h) en service, bien que les navires aient atteint des vitesses de 38-39 nœuds (70-72 km/h) pendant leurs essais en mer alors qu'ils étaient légèrement chargés. Ils transportaient suffisamment de fuel pour avoir une autonomie de 4 600 milles nautiques (8 500 km) à une vitesse de 12 nœuds (22 km/h)[1].

Leur batterie principale était composée de quatre canons simples de 120 millimètres, une à l'avant et une à l'arrière de la superstructure[3]. La défense antiaérienne (AA) des navires de la classe Kountouriotis était assurée par trois canons AA de 40 millimètres dans des affûts simples et une paire d'affûts doubles pour des mitrailleuses Breda Model 1931 de 13,2 millimètres[4]. Ils étaient équipés de six tubes lance-torpilles de 533 millimètres dans deux montages triples au milieu du navire. Bien que les navires ne soient pas dotés d'un système de sonar pour la lutte anti-sous-marine, ils sont équipés d'une paire de lanceurs de grenades sous-marines[1]. Les Kountouriotis peuvent transporter 54 mines[3].

Construction et mise en service

Le Spetsai est construit par le chantier naval Cantiere navale d'Odero à Sestri Ponente en Italie, est lancé le et est achevé et mis en service en . Il est commissionné le même jour dans la Marine hellénique.

Histoire du service

Après le début de la guerre gréco-italienne, le Kountouriotis participe aux opérations navales, notamment aux deuxième et troisième raids navals contre les navires italiens dans le détroit d'Otrante (15- et 4-).

Pendant l'invasion allemande de la Grèce, le Kountouriotis réussit, avec plusieurs autres navires, à fuir vers Alexandrie.

Par la suite, il subit des réparations et une modernisation à Bombay de à .

Il reprend ses fonctions d'escorte en Méditerranée, avec le numéro de fanion (pennant number) britannique H07, jusqu'au , date à laquelle il est placé en réserve active. Il est désarmé en 1946 et mis au rebut.

Notes et références

Source

Notes

    Références

    1. Brescia, p. 116
    2. Whitley, p. 165
    3. Fraccaroli, p. 51
    4. Gardiner & Chesneau, p. 299

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (en) Maurizio Brescia, Mussolini's Navy: A Reference Guide to the Regina Marina 1930–45, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 978-1-59114-544-8)
    • (en) Aldo Fraccaroli, Italian Warships of World War II, Shepperton, UK, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0002-6)
    • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All The World's Fighting Ships 1922–1946, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-146-7)
    • (en) Robert Gardiner et Stephen Chumbley, Conway's All The World's Fighting Ships 1947–1995, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-132-7)
    • (en) Jürgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , Third Revised éd. (ISBN 1-59114-119-2)
    • (en) M. J. Whitley, Destroyers of World War 2: An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-85409-521-8)
    • (it) Giorgio Giorgerini, La guerra italiana sul mare. La Marina tra vittoria e sconfitta, 1940-1943, Mondadori, 2002, (ISBN 978-88-04-50150-3).

    Liens externes


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