Accueil🇫🇷Chercher

Kastoriá

Kastoriá (en grec moderne : Καστοριά, aroumain : Custura, bulgare : Костур Kostur, turc : Kesriye, albanais : Kostur) est une ville en Grèce du nord, dans la périphérie de la Macédoine-Occidentale. C'est le chef-lieu du dème de Kastoriá et du district régional de Kastoriá. La ville est située sur la côte occidentale du lac Orestiáda. Elle s'appelait Keletron dans l'Antiquité.

Kastoriá
(el) Καστοριά
Kastoriá
Le lac Orestiáda au premier plan, la ville de Kastoriá et le Vérno (en) en arrière plan.
Administration
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
Périphérie Macédoine-Occidentale
District régional Kastoriá
Démographie
Population 16 218 hab. (2001[1])
Géographie
Coordonnées 40° 31′ 06″ nord, 21° 16′ 08″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Voir sur la carte topographique de Grèce
Kastoriá
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Voir sur la carte administrative de Grèce
Kastoriá

    Démographie

    Selon le recensement de 2011, le district régional de Kastoriá compte 50 322 habitants, celle du dème 35 874 habitants tandis que celle de la ville s'élève à 13 387 habitants[2]. L'état-civil grec moderne ne fait pas de discrimination ethnique mais la ville est réputée pour abriter beaucoup de descendants de Micrasiates et de Valaques.

    Histoire

    La ville initialement multiethnique (Grecs, Albanais, Aroumains, Torbèches, Turcs...) compte aussi une communauté juive romaniote importante dont la présence remonte à la période de l'Empire byzantin[3] sous Justinien[4]. Le traité de Lausanne (1923) impose des échanges de populations : les Albanais musulmans sont forcé de partir de la ville pour rejoindre la Turquie et sont remplacés par des Grecs chassés de ce pays, qui sont depuis lors majoritaires. En , sous l'Occupation nazie, 763 juifs sont déportés, d'abord à Thessalonique puis au camp d'extermination d'Auschwitz pour y être assassinés. En 1940, la population juive était de 900 habitants, seulement 35 survivront à la Shoah[5]. Un mémorial à leur mémoire est inauguré dans la ville en 1996[6].

    Économie

    La ville et sa région sont l'un des principaux centres de confection et de commerce de la fourrure en Grèce. Siège de la métropole de Kastoriá (en), la ville est un centre religieux important pour l'église orthodoxe grecque avec cinquante-quatre églises byzantines et médiévales (el). Kastoriá possède aussi un aéroport (en) situé dans la ville d'Árgos Orestikó.

    En 1996, la mine de Kastoriá est mise en service, avec l'exploitation du gisement de latérite nickelifère de Ieropigí. L'extraction de minerai devient excédentaire par rapport à la capacité de la fonderie Larco à Lárymna[7]. Au début du XXIe siècle, elle comprend deux gisements, dont deux sont exploités en ciel ouverts. La production annuelle de cette mine se situe entre 350 000 et 400 000 tonnes de minerai d'une teneur en nickel d'environ 1,35 %[8].

    Personnalités de la ville

    Galerie

    • Vue de Kastoriá depuis les hauteurs de la ville.
      Vue de Kastoriá depuis les hauteurs de la ville.
    • Manoirs de la vielle ville.
      Manoirs de la vielle ville.
    • Le musée du costume traditionnel (el).
      Le musée du costume traditionnel (el).
    • L'église des saints-Anargyres.
      L'église des saints-Anargyres.
    • L'église de la Panagía Koumbelídiki (el).
      L'église de la Panagía Koumbelídiki (el).

    Notes et références

    1. (el) (en) « Résultats du recensement de la population en 2001 », 793 ko [PDF]
    2. (el) ELSTAT, « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » [« Recensement de la population et des logements de 2011. Population permanente »] [xls], sur www.statistics.gr [lien archivé] (consulté le ).
    3. (en) « Kastoria », sur jewishvirtuallibrary.org (consulté le ).
    4. « Wiped out ‘in the blink of an eye’ : Only 35 Jews survived from a 2,000-year-old Greek community », sur timesofisrael.com (consulté le ).
    5. (en) « Kastoria — United States Holocaust Memorial Museum », sur ushmm.org (consulté le ).
    6. http://www.kis.gr/files/chr_olokautoma_english.pdf.
    7. (en) « Our history », LARCO GMMSA (consulté le ).
    8. (en) Athanasios Apostolikas, K. Maglaras, E. Frogoudakis et Y. Kirillidi, The nickel industry in Greece, (lire en ligne).

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.