Karl-Adolf Hollidt
Karl-Adolf Hollidt ( Ă Spire - Ă Siegen) est un Generaloberst allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.
Karl-Adolf Hollidt | |
Naissance | Spire (Royaume de Bavière) |
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Décès | (à 94 ans) Siegen (Allemagne de l'Ouest) |
Origine | Allemand |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich |
Arme | Deutsches Reichsheer Reichswehr Wehrmacht, Heer |
Grade | Generaloberst |
Années de service | 1909 – 1945 |
Commandement | 52e division d'infanterie 50e division d'infanterie 17e corps d'armée 6e armée |
Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chĂŞne Ordre de Michel le Brave |
Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne. La croix de chevalier de la croix de fer est son grade supérieur, les feuilles de chêne, sont attribuées pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.
Biographie
Jeunesse
Son père est professeur secondaire d'école locale et Karl-Adolf Hollidt fait ses études dans sa ville natale de Spire. Après avoir fini l'école en 1909, il s'enrôle dans le 117e régiment d'infanterie dans la 3e compagnie dans laquelle il est nommé Leutnant (lieutenant) en 1910[1].
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, Hollidt sert sur le Front de l'Ouest. Au cours de la guerre, il reçoit un total de deux promotions : Oberleutnant (lieutenant de 1re classe)en 1915 et en 1918 pour le grade de Hauptmann (capitaine)[2] Il reçoit la croix de fer 2e classe le et la croix de fer 1re classe le [3]
Entre-deux-guerres
Après plusieurs promotions (pour le grade de major le et au rang de Oberstleutnant (lieutenant-colonel) le ), il sert comme commandant de bataillon dans le 12e régiment d'infanterie à Dessau. Puis Hollidt sert comme Oberst (colonel) dans l'état-major général en 1935 et en tant que chef d'état-major au I. Armeekorps à Königsberg. Après sa nomination comme Generalmajor le . Hollidt est actif en tant que commandant d'infanterie à Siegen. Il commande différents régiments d'infanterie comme le 57, 116 et 136e.
Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Hollidt sert comme commandant de la 52e division d'infanterie. À partir du , il sert comme chef d'état-major avec le commandant en chef Ost, le général Johannes Blaskowitz. Le Generalleutnant (lieutenant-général) Hollidt, promu le , sert à partir d', comme commandant de la 50e division d'infanterie en Grèce. Promu au grade de General der Infanterie (général d'infanterie), Hollidt commande le 17e corps d'armée qui est planifié pour prendre part à l'opération de secours concernant la 6e armée de Friedrich Paulus qui est encerclée dans la ville russe de Stalingrad. Après la reddition de la 6e armée, qui est reconstituée le , Hollidt en reçoit son commandement. Il est promu au grade de Generaloberst (général-colonel) le .
De 1942 Ă 1943, il eut comme chef d'Ă©tat-major Walther Wenck, qui sera le dernier espoir de Berlin pour Adolf Hitler au moment de la Bataille de Berlin en 1945.
En 1944, sa 6e armée subit de lourdes pertes lors de son retrait de sa zone d'opérations au nord de la Dniepr. Là , il ne peut empêcher le déferlement des forces soviétiques de Nikolaï Vatoutine et Rodion Malinovski. Incorporée ensuite au Heeres-Gruppe Süd que commande Erich von Manstein, la 6. Armee participe à la bataille de Kiev face aux forces de Vatoutine durant laquelle elle subit de lourdes pertes, puis à la terrible Bataille de Tcherkassy face aux forces de Ivan Koniev où ses effectifs sont diminués de manière dramatique[4]. Par la suite, Hollidt est démis de son commandement et est mis en réserve[3].
Après-guerre
En 1945, Karl-Adolf Hollidt est capturé par les forces américaines. Après un procès tenu à Nuremberg, il est reconnu coupable de l'utilisation illégale de prisonniers de guerre et de la déportation et l'esclavage de civils. Il est condamné à cinq ans d'emprisonnement, dont il a réalisé un peu moins de 14 mois (du jusqu'à sa libération le ).
Il meurt en 1985 à Siegen, et est inhumé dans sa ville natale de Spire[3].
DĂ©corations
- Croix de fer (1914)
- 2e classe ()
- 1re classe ()
- Insigne des blessés (1914)
- en Noir
- Croix d'honneur
- Agrafe de la croix de fer (1939)
- 2e classe ()
- 1re classe ()
- MĂ©daille du Front de l'Est
- Plaque de bras Crimée
- Ordre de Michel le Brave 3e classe ()
- Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chĂŞne
- Croix de chevalier le en tant que Generalleutnant et commandant de la 50e division d'infanterie[5]
- 239e feuilles de chêne le en tant que General der Infanterie et commandant de la 6e armée[6]
- Mentionné dans le bulletin radiophonique quotidien Wehrmachtbericht ()
Références
- Citations
- (pl) « Karl Adolf Hollidt »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
- « Hollidt Karl Adolf, Colonel-General », www.generals.dk (consulté le )
- (de) « Karl Adolf Hollidt » (consulté le )
- « Généraux allemands moins connus - Page 2 », sur deuxiemeguerremondia.forumactif.com (consulté le ).
- [[#FWPHRT|Walther-Peer Fellgiebel 1986]], p. 193.
- Walther-Peer Fellgiebel 1986, p. 60.
- Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Karl-Adolf Hollidt » (voir la liste des auteurs).
- Bibliographie
- (de) Walther-Peer Fellgiebel, Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes, 1939-1945 : die Inhaber der höchsten Auszeichnung des Zweiten Weltkrieges aller Wehrmachtteile, Friedberg/H, Podzun-Pallas, (ISBN 3-790-90284-5).
- (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Iéna, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938-84517-2).
- Liens externes
- (en) Karl-Adolf Hollidt sur TracesOfWar.com
- (de) Karl-Adolf Hollidt sur Lexikon der Wehrmacht
- (pl) « Karl-Adolf Hollidt sur wp39.pl »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
- (en) Karl-Adolf Hollidt sur generals.dk