Kalray
Kalray est une société française qui développe des processeurs spécialisés dans le traitement de grandes quantités d'informations.
| Kalray | |
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| Création | 2008 |
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| Forme juridique | SARL |
| Action | ALKAL |
| Siège social | Grenoble France
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| Direction | Éric Baissus (Président du Directoire) |
| Activité | électronique |
| Produits | processeur |
| Effectif | 200 |
| Site web | (fr) www.kalrayinc.com |
Présentation
La société est créée en 2008 comme une spin-off du CEA-Leti[1].
La société développe des processeurs, logiciels et cartes d'acquisition spécialisés dans le traitement de grandes quantités d'informations dans le domaine de l'acquisition vidéo et du traitement des images vidéo. Le marché cible de la société sont les constructeurs automobiles effectuant des recherches autour de la voiture autonome avec l'analyse en temps réel du traitement vidéo[2]. La société fabrique des processeurs intelligents destinés aux marchés des centres de données, de l'edge computing, de la 5G, ou encore de l'automobile et des supercalculateurs[1].
L'arrivée du ministère des Armées en 2020 permet d'ajouter un nouveau marché aux ambitions de Kalray : le marché des systèmes embarqués critiques tels que ceux utilisés dans les missiles[3].
Jusqu'en 2022, seule la conception est effectuée en France, la fabrication des processeurs étant sous-traitée auprès du taïwanais TSMC. Un projet de relocalisation en France est à l'étude pour 2023[4].
Histoire
En mars 2022, Kalray rachète l'anglais Arcapix, spécialiste des puces pour le marché des systèmes embarqués et des baies de stockage[5].
En septembre 2022, les produits Kalray ont été embarqués dans le démonstrateur de véhicule autonome BMW[2].
En octobre 2022, Kalray signe un accord avec Dell. Les cartes d'acquisition vidéo du fabricant seront présentes au catalogue produits Dell[2].
Levées de fonds
On trouve parmi les participants aux levées de fonds Safran Corporate Venture, Alliance Venture (le fonds de capital risque de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi), le Ministère des Armées via Definvest le fonds géré par Bpifrance, un fonds asiatique Pengpai, ACE Management, CEA Investissement, EUREKAP! et Inocap Gestion[3].
Kalray a effectué une levée de fonds de 23,6 millions d'euros en mai 2018[6].
Kalray est introduite en bourse sur Euronext en juin 2018 et lève à cette occasion 43,5 millions d'euros[6].
En 2020, le néerlandais NXP Semiconductors prend une participation de 9,95 % au capital de Kalray[7].
Kalray lève 10 millions d'euros en mai 2022[7]et 24,4 millions d'euros en décembre 2022[4].
L'entreprise en chiffres
Références
- Marie Lyan, « Processeurs intelligents : ce contrat XXL qui confirme le changement de dimension de l’isérois Kalray »
, La Tribune, (consulté le ) - Florian Espalieu, « Traitement de données : Kalray intégré au portefeuille produits Dell » , Les Échos, (consulté le )
- Michel Cabirol, « Pourquoi le ministère des Armées investit dans la très prometteuse start-up Kalray » , La Tribune, (consulté le )
- Ridha Loukil, « Kalray lève plus de 24 millions d’euros pour accompagner l'essor de ses processeurs intelligents » , L'Usine Nouvelle, (consulté le )
- Dominique Filippone, « Avec Arcapix, Kalray compte accompagner les géants du stockage » , Le Monde Informatique, (consulté le )
- Deborah Loye, « 4 start-up d'intelligence artificielle qui s'imposent dans l'écosystème » , Les Échos Executives, (consulté le )
- Marie Lyan, « Processeurs intelligents : Kalray se rêve toujours en Nvidia européen et entame son changement de dimension » , La Tribune, (consulté le )
- « comptes consolidés 2019 » [PDF], KALRAY (consulté le )
- « comptes consolidés 2020 » [PDF], KALRAY (consulté le )
- « comptes consolidés 2021 » [PDF], KALRAY (consulté le )