KÅ“ur-la-Petite
Kœur-la-Petite est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
KÅ“ur-la-Petite | |
Mairie de KÅ“ur-la-Petite. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sammiellois |
Maire Mandat |
Éric Gilson 2020-2026 |
Code postal | 55300 |
Code commune | 55264 |
Démographie | |
Population municipale |
261 hab. (2020 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 51′ 20″ nord, 5° 29′ 45″ est |
Altitude | Min. 217 m Max. 361 m |
Superficie | 20,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Mihiel (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dieue-sur-Meuse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
- Carte de la commune.
- Entrée
de KÅ“ur-la-Petite.
Urbanisme
Typologie
Kœur-la-Petite est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Mihiel, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,9 %), terres arables (21,9 %), prairies (5,7 %), zones urbanisées (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Anciennes mentions[8] - [9] : Corires (Xe siècle) ; Coria-Parva, Corridum (1106) ; Utraque Corea (1229) ; Keure-la-Petite (1413) ; Petite-Keure (1571) ; Kevres-la-Petite (1642) ; Petit-Quievre (1656) ; Petit-Kœur (1700) ; Khœurs-la-Petite, Khorei (1749) ; Koeurs la Petite (1793).
Histoire
Faisait partie du Barrois mouvant avant 1790. Chef-lieu d'une seigneurie érigée en comté en 1717.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2020, la commune comptait 261 habitants[Note 3], en diminution de 13,86 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Remi de Kœur-la-Petite de type romano-gothique.
- Lavoir et gayoir de temps ancien.
- Fontaine.
- Les façades et toitures subsistantes des anciennes dépendances d'un château XVIIIe siècle démoli à la Révolution font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1990[14].
- Église Saint-Remi.
- Fontaine.
- Gayoir et croix.
Personnalités liées à la commune
- Marguerite d'Anjou (1429-1482), épouse du roi Henri VI d'Angleterre, vécut quelques années en exil à Kœur-la-Petite durant la guerre des Deux-Roses, avec son fils Édouard de Westminster, prince de Galles.
- Michel Sardou y habita également lorsqu'il fut mis en nourrice chez Marie Jeanne Rousselet, alors qu'il n'avait que 6 ans. Il lui a d'ailleurs dédié une chanson, « Marie ma belle », en 1994.
Héraldique, logotype et devise
Blason | D'azur au lion d'or, Ã la fasce d'argent brochant sur le tout[8]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Château 18ème », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.