Kédange-sur-Canner
Kédange-sur-Canner [kedɑ̃ʒ syʁ kanɛʁ] est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Kédange-sur-Canner | |
Église paroissiale Saint-Rémi. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Arc mosellan |
Maire Mandat |
Jean Kieffer 2020-2026 |
Code postal | 57920 |
Code commune | 57358 |
Démographie | |
Gentilé | Kédangeois |
Population municipale |
1 080 hab. (2020 ) |
Densité | 276 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 33″ nord, 6° 20′ 27″ est |
Altitude | Min. 177 m Max. 298 m |
Superficie | 3,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Metzervisse |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Canner, le ruisseau le Kolhenbach et le ruisseau le Strumbach[Carte 1].
Le Canner, d'une longueur totale de 29,4 km, prend sa source dans la commune de Vry et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé onze communes[1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Canner, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Kédange-sur-Canner est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), prairies (33,8 %), zones urbanisées (18,8 %), terres arables (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- En allemand: Kehdingen[9], en francique lorrain : Kedéngen et Kiedéngen.
- Ketinga (888), Katenges (1259), Keding (1300), Kedinga (1408), Kethinga (1544), Kadingen (1560 et 1594), Gedingen (XVIIe siècle), Kaiding (1682), Kadung (D. Cal. not. Lorr.), Kaidange (1693 et 1793), Kedingen (1940-1944), Kédange-sur-Canner (1947).
- Kédange-sur-Canner se trouve dans une couche toponymique géographique de toponymes germaniques.[10] - [11] - [12] -
- Le vieux haut allemand ketina peut se traduire, entre autres, par « boucle »[13], dans l'idée que la route principale forme une boucle.
Le suffixe -ange est la forme donnée (renommage administratif) à la place du suffixe germanique -ing (« domaine »), lors de l'avancée du Duché de Bar vers 1200[14]. Le nom des villages ayant leur finale en -ing ou -ingen a été francisé par onomatopée en -ange[15].
Histoire
- Ancien domaine de l'abbaye de Saint-Arnoul, Kédange était le siège d'un archiprêtré dépendant de l'archidiaconé de Marsal. La paroisse de Kédange avait Hombourg pour annexe et dépendait de la Chartreuse de Rettel.
- Il y avait à Kédange un fief mouvant du duché de Lorraine, avec haute, moyenne et basse justice sous la prévôté et « landschultesserie » de Sierck.
- achetée par le seigneur de Hombourg en 1680, puis par la France en 1697.
- Fut rattachée à Hombourg de 1811 à 1902[16].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2020, la commune comptait 1 080 habitants[Note 3], en augmentation de 1,03 % par rapport à 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
L'AS Kedange remporte la première Ligue des champions en 1956 grâce à son buteur prolifique marquant 4 buts en 15 minutes contre Reims. La commune se situe dans le site inscrit de la vallée de la Canner[20], dans le département français de la Moselle, à proximité de Thionville.
Économie
L'économie de la commune est surtout tournée vers les services. Kédange-sur-Canner possède plusieurs commerces et entreprises (agence de publicité web et imprimerie, boulangerie, boucherie-charcuterie malheureusement fermé début 2017, hôtel-restaurant, salons de coiffure, magasin automobile, photographe, restaurant oriental kebab, gare, école maternelle, école primaire, collège, pompes funèbres, entreprises allo fioul, sémin, magasin perrin...).
L'agriculture détenait autrefois une place importante mais a beaucoup décliné, bien qu'elle garde encore une petite place au sein de l'économie de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- passage d'une voie romaine.
- Église paroissiale Saint-Rémi, reconstruite en 1761, (date portée sur le tombeau du curé Pierre Stéphani remonté dans le mur Sud de la sacristie), dont il ne subsiste que la tour clocher. La nef et le chœur ont été reconstruits durant la 1re moitié du XIXe siècle. Christ de pitié en bois 1655.
- Chapelle rue du Collège de Kédange-sur-Canner, 1656.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Richard (1802-1879), artiste précurseur de l'art brut, a habité la commune de sa naissance à 1830.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Kédange-sur-Canner » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « le ruisseau le Canner »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Xavier De Planhol et Jeanne Lacroix, institut géographique de Nancy, « Matériaux pour la géographie historique et agraire de la Lorraine », sur https://www.persee.fr/doc/rgest_0035-3213_1963_num_3_1_2454, (consulté le ).
- Véronique Lucas-Ory, Dictionnaire des noms de Lieux de la Moselle, Archives & Culture, 15 mars 2010 (ISBN 2350771636).
- Alain Simmer (Université de Lorraine), « Peuplement et langues dans l’espace mosellan de la fin de l’Antiquité à l’époque carolingienne », sur https://hal.univ-lorraine.fr/tel-01750396/document, (consulté le ).
- (de) Köbler, Gerhard, « Dictionnaire vieux haut allemand », sur http://www.koeblergerhard.de/ahdwbhin.html, (consulté le )
- Véronique Lucas-Ory, Dictionnaire des noms de Lieux de la Moselle, Archives & Culture, (ISBN 2350771636)
- Auguste Terquem, Etymologie du nom des villes et des villages du département de la Moselle, Metz, Lorette, (lire en ligne), p. 15.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- http://www.lorraine.ecologie.gouv.fr/Liens_CARMEN/Paysage/SITEI/SI57331A.PDF