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Julietta (film, 1953)

Julietta est un film français réalisé par Marc Allégret, sorti en 1953.

Julietta

Réalisation Marc Allégret
Scénario Françoise Giroud
Acteurs principaux
Sociétés de production Indus-Films
Panthéon Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 99 minutes
Sortie 1953

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Présentation générale

Jeune fille romanesque et rêveuse, Julietta se refuse à accepter le vieux monsieur mondain que sa mère lui a choisi pour mari, décidée à conduire sa vie comme elle l'entend. Par hasard sur son chemin, elle rencontre l’homme rêvé.

Synopsis détaillé

De retour de vacances en compagnie de sa sœur Martine (Nicole Berger), Juliette Valendor (Dany Robin), jeune fille romanesque et rêveuse, accepte difficilement le fiancé quinquagénaire que lui a choisi son autoritaire de mère (Denise Grey) : le très mondain prince Hector d'Alpen (Bernard Lancret). L'occasion lui est donnée de rencontrer, dans le train du retour, l'homme de ses rêves en la personne de l'avocat André Landrecourt (Jean Marais). Mais André ne s'aperçoit pas tout de suite qu'il a en face de lui la femme de sa vie. À cause d'un étui à cigarettes oublié et d'un train raté, il héberge pour une nuit Julietta dans sa maison de Poitiers. Mais le lendemain celle-ci, audacieuse, refuse de partir. La fausse ingénue s’installe dans le grenier de la maison de l’avocat, s’immisce dans sa vie. L’arrivée imprévue de la fiancée attitrée d’André, la capricieuse Rosie Farabey (Jeanne Moreau), ex-maîtresse du prince d'Alpen, va provoquer nombre de situations cocasses, car André, se démenant sans relâche dans une infernale course-poursuite à travers la maison, doit à tout prix éviter que les deux femmes puissent se rencontrer. Rosie, outrée par l’étonnant et distant accueil d’André, décide de rompre leur relation et repart au bras du prince. Enfin conscient du charme de Julietta, André rejoint son amour au grenier. Les rêves et les chimères de Julietta se matérialisent enfin. Elle a trouvé son mari idéal, son bonheur, son prince charmant.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

  • « L’auteur m’a dĂ©jĂ  portĂ© chance une fois. Je crois que de nouveau elle nous fournit un merveilleux sujet » c’est par ces mots que Jean Marais payait sa dette de reconnaissance Ă  Louise de Vilmorin. En effet Marais devait son premier succès au cinĂ©ma, Le Lit Ă  colonnes, film de Roland Tual (1942), Ă  l’auteur du roman du mĂŞme nom, une amie de Jean Cocteau, lequel eut l’idĂ©e de cette adaptation. Jean Marais, qui avait adorĂ© le roman de Vilmorin, refusa la première mouture du scĂ©nario de Julietta, car il ne retrouvait pas le charme et la drĂ´lerie du texte original[1]. Ce fut Françoise Giroud qui modifia le scĂ©nario que Marc AllĂ©gret tourna. C’est une fois de plus un simple objet (ici un porte-cigarette) qui dĂ©clenche l’intrigue du roman et du film. Les objets ont beaucoup d'importance chez la romancière, comme des boucles d'oreilles dans Madame de... rĂ©alisĂ© par Max Ophuls et adaptĂ© par Marcel Achard. L'intrigue de Louise de Vilmorin a Ă©tĂ© respectĂ©e dans le film d'AllĂ©gret oĂą a Ă©tĂ© rajoutĂ© le personnage de la sĹ“ur de Julietta, le premier rĂ´le Ă  l'Ă©cran de Nicole Berger, et plus d'importance a Ă©tĂ© accordĂ© au rĂ´le du jardinier-intendant incarnĂ© par Georges Chamarat.
  • En vain, on ne trouvait pas de « Julietta ». Sur la couverture de Paris Match il y avait une jeune dĂ©butante qui pouvait corresponde au personnage. Un soir au Lido, Marais aperçoit la jeune fille et s'adressant innocemment Ă  Roger Vadim, l'assistant du rĂ©alisateur, il lui dit voilĂ  notre « Julietta ». C'Ă©tait Brigitte Bardot, la femme de Vadim mais il Ă©tait trop tard pour elle car AllĂ©gret avait trouvĂ© une autre actrice[2].
  • Après avoir tournĂ© ensemble, en 1952, dans Dortoir des grandes, film d'Henri Decoin, Jean Marais et Jeanne Moreau se retrouvèrent Ă  nouveau dans Julietta. Le rĂ´le de Rosie Facibey, la fiancĂ©e mondaine de Jean Marais dans ce film, Ă©tait une nouvelle chance pour Jeanne Moreau d’être remarquĂ©e Ă  l’écran. En effet, elle Ă©tait surtout une comĂ©dienne de théâtre. Elle venait de quitter en 1951 la ComĂ©die-Française oĂą pendant quatre ans elle avait jouĂ© dans plus de vingt pièces, pour intĂ©grer la troupe du T.N.P. de Jean Vilar et jouer auprès de GĂ©rard Philippe dans Le Prince de Hombourg et NuclĂ©a. Puis en 1954, elle retrouva Marais dans la pièce de Cocteau La Machine infernale et en 1955 dans Pygmalion dans une mise en scène de Jean Marais.

Notes et références

  1. Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, Éditions de La Maule, 2013, page 143
  2. Jean Marais, Histoires de ma vie, Éditions Albin Michel, 1975, page 204 (ISBN 2226001530)
  3. article paru dans Télé 7 Jours

Liens externes

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