Juan Antonio Samaranch i Salisachs
Juan Antonio Samaranch i Salisachs, né le [1], appelé également Juan Antonio Samaranch Junior[2] ou simplement Juan Antonio Samaranch, est une personnalité espagnole du sport et des affaires.
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María Teresa Salisachs Rowe (d) |
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María Teresa Samaranch (d) |
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Cristina Bigelli (d) |
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Alessia Samaranch Bigelli (d) |
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Distinction |
Fils de Juan Antonio Samaranch, il est membre du Comité international olympique depuis 2001 et de la commission exécutive du CIO de 2012 à 2016.
Biographie
Durant ses études, il obtient un MBA à l'université de New York[3] et un diplôme d'ingénierie industrielle à l'université de Barcelone[1].
Il est membre du conseil d'administration de l'entreprise de chimie Ercros (ca) dans les années 1990 puis directeur de l'entreprise de construction Huarte[4]. Il est actuellement propriétaire de la banque d'investissement GBS Finanzas[5].
Il devient membre du Comité olympique espagnol en 1989[1]. En 1996, il est premier vice-président de l'Union internationale de pentathlon moderne, après avoir été impliqué dans la fédération espagnole de ce sport depuis 1980[1] - [n 1].
En 2001, il est coopté comme membre du Comité international olympique[6], avec 71 voix pour, 27 contre et 11 abstentions[2]. Sa nomination, peu avant le remplacement de son père comme président du CIO[2], provoque alors des inquiétudes et des accusations de népotisme[2] - [6].
En 2006, il crée la fondation Laureus España, qui aide les jeunes en difficulté grâce au sport, et la préside jusqu'en 2012[7].
Il est désigné comme membre de la commission exécutive du CIO en 2012, choisi alors contre Sergueï Bubka par 50 voix contre 40[8] - [9]. Au sein du CIO, il est notamment membre de la commission de coordination pour les Jeux olympiques de Sotchi[8]. Il joue aussi un rôle important dans la décision de retirer la lutte de la liste des sports olympiques en 2013, en défendant le pentathlon, alors pressenti comme possible suppression[10]. Le , il est élu vice-président du CIO, en même temps que le Turc Uğur Erdener[11].
Notes et références
Notes
- Certaines sources indiquent à tort qu'il a été vice-président de l'Union internationale de triathlon. Il s'agit en fait d'une confusion avec son père.
Références
- (en) « Mr Juan Antonio Samaranch », sur olympic.org (consulté le ).
- « Samaranch Junior devient membre du CIO », sur nouvelobs.com, .
- (es) Rama Borja, « Samaranch: "He jugado al tenis con Nadal y montado en bici con Indurain" », sur elespanol.com, .
- (es) Josep Maria Cortés, « Samaranch Salisachs: los negocios del hijo del jefe », sur economiadigital.es, .
- (es) Agustín Marco, « Samaranch pierde otros juegos: cierra la gestora de fondos de GBS Finanzas », sur elconfidencial.com, .
- (en) « Samaranch at the double », sur bbc.co.uk, .
- (es) « Masfurroll reemplaza a Samaranch Salisachs como presidente de Laureus España », sur sport.es, .
- (es) « Samaranch Jr., en la Comisión Ejecutiva del COI », sur elpais.com, .
- (es) « Juan Antonio Samaranch es elegido miembro de la Ejecutiva del COI », sur rtve.es (consulté le ).
- (en) Houston Mitchell, « Former IOC president's son is modern pentathlon vice president », sur latimes.com, .
- « Le fils de Juan Antonio Samaranch devient vice-président du CIO », sur Le Figaro,