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Joyaux de l'empire du Brésil

Les joyaux de l'empire du Brésil désignent un ensemble d'insignes et d'ornements utilisés par les monarques de l'empire du Brésil lors des cérémonies de couronnement ou d'occasions officielles. Ces divers objets, reflétant la dignité des empereurs, étaient représentés dans l'iconographie impériale et codifiés dans les divers rituels monarchiques. Ils sont aujourd'hui visibles au musée impérial du Brésil à Petrópolis.

Dessin de la couronne de Pierre Ier et du sceptre impérial, par Jean-Baptiste Debret (1839).

Composants principaux

Couronnes

Fabriquée en 1822 pour le couronnement de Pierre Ier par l'orfÚvre Manuel Inåcio de Loiola, la couronne de Pierre Ier se conçoit presque comme un inverse de la couronne royale du Portugal. La structure en or massif était ornée de 639 diamants et décorée de multiples éléments végétaux et d'armoiries impériales gravées. Son sommet est garni d'une sphÚre armillaire surmontée d'une croix pattée. Vidée de ses joyaux lors de la création de la couronne de Pierre II en 1841, sa derniÚre utilisation remonte au rapatriement de la dépouille de l'empereur Pierre Ier en 1972.

Réalisée par l'orfÚvre Carlos Martin en 1841, la couronne de Pierre II est le symbole par excellence du pouvoir impérial brésilien. De forme plus classique que celle de son pÚre, elle est composée d'une structure en or massif sur laquelle sont montés 639 diamants (retirés de l'ancienne couronne) et 77 perles, est doublée de velours vert matelassé de satin blanc et est surmontée d'un orbe crucigÚre. Utilisée tout au long du rÚgne de Pierre II lors des occasions officielles, elle sera retrouvée en 1906 par le gouvernement républicain qui l'achÚtera pourtant légalement aux descendants de l'ancien empereur.

Sceptre

Sceptre impérial du Brésil.

Mesurant plus de 2 mĂštres, le sceptre impĂ©rial du BrĂ©sil a Ă©tĂ© utilisĂ©e par les deux empereurs. Il est formĂ© d'une longue poignĂ©e creuse en laiton plaquĂ© or, ornĂ©e aux extrĂ©mitiĂ©s d'un dĂ©cor vĂ©gĂ©tal en or gravĂ© Ă  motif de feuilles de chĂȘne et de gland. Le chapiteau, en forme de cloche inversĂ©e, figure des feuilles stylisĂ©es et supporte un plaque rectangulaire aux angles adoucis. Au sommet, une vouivre (symbole de la maison de Bragance) en or figure queue vers le haut, bouche ouverte, langue fourchue et possĂšde des yeux fait de diamants (incrustĂ©s en 1841 pour le couronnement de Pierre II)[1].

FabriquĂ© en 1822 Ă  l'occasion du couronnement de Pierre Ier par l'orfĂšvre brĂ©silien Manuel InĂĄcio de Loiola sous la direction de InĂĄcio LuĂ­s da Costa[2], le sceptre ne servait que pour les occasions officielles importantes (couronnements et discours du trĂŽne). Il Ă©tait perçu comme l'extension du bras souverain, une aide Ă  l'exĂ©cution de la Justice et du gouvernement[3]. Entre 1889 et 1943, il est conservĂ© dans les coffres du TrĂ©sor National avant de rejoindre le MusĂ©e impĂ©rial du BrĂ©sil, d'oĂč il n'a plus bougĂ© depuis[4].

Costume impérial

Le costume impĂ©rial du BrĂ©sil, parfois appelĂ© « Costume majestueux », est l'ensemble de vĂȘtements portĂ©s par les empereur du BrĂ©sil lors des occasions officielles. Plus que de simples accessoires de beautĂ© ou d'Ă©lĂ©gance, chaque Ă©lĂ©ment avait une portĂ©e symbolique forte pour ceux qui savaient les dĂ©coder. Cherchant Ă  se frayer une place parmi les grandes monarchies europĂ©ennes, le nouvel empire du BrĂ©sil voulut s'approprier avec originalitĂ© les symboles du pouvoir monarchique[5]. Ainsi, chaque vĂȘtement fut spĂ©cialement crĂ©Ă© pour les couronnements impĂ©riaux par des artisans brĂ©siliens et fut utilisĂ©e durant toute la durĂ©e du rĂšgne.

Lors des couronnements et des discours du TrĂŽne, les empereurs portĂšrent un costume fait pour l'occasion. Ce costume fut pensĂ© comme celui d'un chevalier de la Renaissance portĂ© lors de cĂ©rĂ©monie de cour[5]. Richement dĂ©corĂ© de soie, de velours, de satin, de dentelles et de brocart, le costume comportait une veste descendant au genoux, des collants, des souliers, des gants, une fraise, un jabot, un chapeau ainsi que d'autres Ă©lĂ©ments qui seront dĂ©taillĂ©s par la suite[3]. Toutes ces dĂ©corations contrastait avec les uniformes militaires de Pierre Ier (qui fut d'ailleurs couronnĂ© avec des bottes Ă  Ă©perons)[6] et avec la simplicitĂ© vestimentaire de Pierre II dans la vie quotidienne[7]. La veste de satin et le chapeau de Pierre II sont dĂ©corĂ©s de motifs de feuilles de chĂȘne et de glands (reprenant ainsi des dĂ©cors dĂ©jĂ  utilisĂ© par l'empereur François Ier d'Autriche, grand-pĂšre maternel du jeune monarque)[8]. Le costume suscita l'admiration tant pour son Ă©lĂ©gance, pour la qualitĂ© de ses matĂ©riaux que pour son symbolisme Ă©loquent.

Sous Pierre Ier, le manteau impĂ©rial avait la forme d'un poncho[6]. Sa confection a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  des dames de la noblesse (pt) qui le rĂ©alisĂšrent en un mois[4]. L'allure du vĂȘtement tranchait volontairement beaucoup avec les manteaux royaux habituels des monarchies europĂ©ennes. Ainsi, Ă  la place des teintes bleues ou rouges et des bordures d'hermine, le manteau est fait de velours vert foncĂ© doublĂ© de satin jaune Ă  l'intĂ©rieur (rappelant les couleurs nationales, celles de « l'Ă©ternel printemps du BrĂ©sil »)[9]. Sur ces bordures, il arbore des frises filĂ©e d'or figurant des branches de cacao et de tabac tandis que l'intĂ©rieur arbore des motifs de vouivre (symbole de la maison de Bragance), de sphĂšre armillaire (symbole des armoiries impĂ©riales) et des Ă©toiles (symbole du nouvel Empire). Refait Ă  l'occasion du couronnement de Pierre II, le poncho devint une cape de 3,05 mĂštres de long sur 1,93 de large bordĂ©e de feuilles de chĂȘne, de glands et du chiffre impĂ©rial[10] (rappelant pour certains les manteaux royaux du XVIIe siĂšcle)[8].

Un autre Ă©lĂ©ment du costume impĂ©rial est intĂ©ressant Ă  noter pour souligner l'originalitĂ© de cet empire tropical. En effet, en plus de tous les objets dĂ©jĂ  citĂ©, les empereur du BrĂ©sil portaient lors des cĂ©rĂ©monies officielles une pĂ©lerine en plumes qui rappelait les modĂšles des chefs indigĂšnes (et qui fait office de pallium lors du couronnement). Le premier modĂšle, celui utilisĂ© par Pierre Ier, Ă©tait fait en plume de coqs de roche et aurait Ă©tĂ© commandĂ© par Ă  marchand Ă  des indiens TiriyĂł avant d'ĂȘtre offert comme cadeau Ă  l'empereur[4]. Pour Pierre II, une nouvelle pĂ©lerine fut rĂ©alisĂ©e en plume de pointrine de toucan[3].

TrĂŽne

TrĂŽne de Pierre II.

Mesurant 1,75 mĂštre de hauteur pour 1,04 de longueur et 0,66 de largeur, le trĂŽne de Pierre II est fait d'une structure en bois sculptĂ© rehaussĂ©e de feuille d'or. Le siĂšge, les accoudoirs et le dossier sont tendus de velours vert foncĂ© et, dans le cas de dossier, cousu de fil d'argent pour former le monogramme royal « P.II.I » (pour « Pedro II Imperador ») entourĂ© de deux branches de palmier liĂ©e. L'avant des accoudoirs est ornĂ© de sphynges dont les ailes forment les cĂŽtĂ©s du trĂŽne. Surplombant le tout, la vouivre des Bragance entourĂ©e de banniĂšres est soutenue par un dĂ©cor de volute et de feuille d'acanthe au-dessus du dossier[11]. ExposĂ©e sous un dais vert foncĂ© au MusĂ©e impĂ©rial, le trĂŽne a du ĂȘtre restaurĂ© en 2013 pour rĂ©parer une altĂ©ration des tissus[12]. Un autre exemplaire du trĂŽne, dĂ©garni du monogramme impĂ©rial, Ă©tait situĂ© dans le bĂątiment abritant le SĂ©nat impĂ©rial et servait lors des discours du TrĂŽne[13].

Plume de l'abolition

Plume de l'abolition.

La plume de l'abolition est la plume avec laquelle la princesse impĂ©riale Isabelle a Ă©tĂ© signĂ©e la Loi d'or en 1888, mettant ainsi fin Ă  la lĂ©galitĂ© de l'esclavage au BrĂ©sil[4]. FinancĂ©e par la population quand il a Ă©tĂ© su que le projet serait adoptĂ© par l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, elle est entiĂšrement faite en or 18 carats et ornĂ©e de 27 diamants et 25 rubis. Comme accompagnement, un Ă©crin prĂ©cieux portait l'inscription « A Dona Isabel, a Redentora, o povo agradecido » (À Dona Isabelle, la RĂ©demptrice, le peuple reconnaissant) avec le numĂ©ro 3353 (le numĂ©ro de la loi impĂ©riale). Cette plume n'a servi qu'une seule fois, pour signer effectivement la Loi d'or au Palais impĂ©rial[14]. RestĂ©e possession de la famille de Bragance jusqu'en 2006, elle a finalement Ă©tĂ© vendue au MusĂ©e impĂ©rial du BrĂ©sil de PetrĂłpolis pour 500,000 rĂ©als[15].

Usage

Couronnement

Dans l'empire du BrĂ©sil, la cĂ©rĂ©monie de couronnement se dĂ©roulait selon la liturgie catholique, religion officielle du rĂ©gime[16]. Cependant et bien qu'Ă©tant chargĂ© d'une symbolique trĂšs forte, l'hĂ©ritier prĂ©somptif devenait empereur Ă  la mort ou Ă  l'abdication de son prĂ©dĂ©cesseur, sauf dans le cas oĂč il n'a pas encore atteint la majoritĂ© de 18 ans requise[17] (celle-ci fut cependant abaissĂ©e Ă  14 ans pour l'empereur Pierre II). Lors de la cĂ©rĂ©monie de couronnement, l'utilisation des regalia peut se diviser en trois parties : l'habillement, le couronnement stricto sensu et enfin, la remise des insignes impĂ©riaux.

Couronnement de Pierre II, par François-René Moreaux (1842).
DĂ©tail du Couronnement de Pierre Ier, par Jean-Baptiste Debret (1828).

Concernant l'habillement, celui-ci se dĂ©roule aprĂšs l'onction de l'empereur. D'abord revĂȘtu de la veste, de la ceinture, des colliers des ordres de chevalerie et des chaussures par des officiers publics, l'Ă©vĂȘque officiant aidĂ© par le grand chambellan le revĂȘt du manteau impĂ©rial puis du pallium en plume. Une fois habillĂ©, l'empereur se dirige vers le trĂŽne dont la traĂźne est soutenue par le grand chambellan. ArrivĂ© sous le dais, il ne s'asseoit pas sur le trĂŽne mais s'agenouille sur un prie-Dieu et est entourĂ© de deux chapelains pour entendre la messe[18].

AprĂšs la lecture de l'Épitre et le chant du graduel, la liturgie classique de la messe s'interrompt pour laisser place Ă  l'investiture avec l'Ă©pĂ©e impĂ©riale puis au couronnement stricto sensu. Alors qu'il est toujours Ă  genoux, l'empereur est entourĂ© par des Ă©vĂȘques pendant que le prĂ©lat officiant se rend Ă  l'autel pour prendre la couronne impĂ©riale. L'empereur est respectueusement couronnĂ© au nom de la sainte TrinitĂ© tandis que tous les Ă©vĂȘques posent leurs mains sur le sommet de la couronne et qu'est prononcĂ©e la formule liturgique Accipe coronam imperii, quae, licet ab indignis, Episcoporum tamen manibus capiti tuo imponitur[19] (Recevez la couronne de l'Empire, qui par les mains de nous Ă©vĂȘques pourtant indignes, est imposĂ©e sur votre tĂȘte). L'empereur est alors signĂ© par le prĂ©lat officiant pour une bĂ©nĂ©diction. Une fois cela fait, les Ă©vĂȘques retirent leurs mains de la couronne[18].

La remise des autres regalia se dĂ©roule dans le silence, car ils ne sont prescrit pas aucun rite de la liturgie catholique. AmenĂ© par un diacre depuis l'autel, chaque objet est donnĂ© Ă  l'empereur agenouillĂ© par le prĂ©lat officiant. L'empereur est d'abord revĂȘtu des gants, puis de l'anneau impĂ©rial Ă  l'annulaire de la main droite (reprĂ©sentant l'union entre le souverain et l'État). On lui donne ensuite l'orbe impĂ©rial (qu'il porte pendant quelques instant avant de le remettre au ministre des Affaires Ă©trangĂšres) puis la main de justice (qu'il remet au ministre de la Justice). Ensuite, avant de lui remettre le sceptre impĂ©rial, le prĂ©lat officiant rĂ©cite la formule Accipe virgam virtutis, ac veritatis, qua intelligas te obnoxium mulcere pios, terrere reprobos, errantes viam docere, lapsis manum porrigere, disperdere superbos, et revelare humiles... (Recevez le bĂąton de vertu et de vĂ©ritĂ©, et comprenez qu'avec vous devez encouragez les pieux et intimider les dĂ©pravĂ©s, guider les Ă©garĂ©s, tendre une main aux dĂ©chus, rĂ©primer l'orgueil et relever les humbles). Enfin, l'empereur se relĂšve, enlĂšve l'Ă©pĂ©e dans son fourreau de sa taille et la remet au ministre de la Guerre. AccompagnĂ© de ses ministres portant les regalia, l'empereur commence la cĂ©rĂ©monie d'intronisation[18].

Discours du TrĂŽne

Le Discours du TrÎne par Pedro Américo (1872).

PrĂ©sente dans de nombreuses monarchie, le discours du TrĂŽne Ă©tait au BrĂ©sil impĂ©rial une cĂ©rĂ©monie se dĂ©roulant deux fois dans l'annĂ©e, lors de l'ouverture et de la clĂŽture de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©ral (le Parlement impĂ©rial brĂ©silien). RevĂȘtu de tous les attributs impĂ©riaux, l'empereur se rendait alors au PalĂĄcio do Conde dos Arcos (pt), siĂšge du SĂ©nat impĂ©rial, pour discourir sur les difficultĂ©s traversĂ©es durant l'annĂ©e et sur les problĂšmes considĂ©rĂ©s comme prioritaires[20]. Ces cĂ©rĂ©monies Ă©taient considĂ©rĂ©es comme partie intĂ©grante du rĂŽle de l'empereur, qui exerçait alors pleinement son pouvoir modĂ©rateur[5].

Voir aussi

Notes et références

  1. (pt) « Cetro de d. Pedron I e d. Pedro II », sur dami.museuimperial.museus.gov.br (consulté le ).
  2. (pt) Ana Cristina Bezerra Costa, Simbolos da Monarquia no Brasil – II Reinado : Rituais, Insígnias e a Ordem Social, (lire en ligne).
  3. (en) « The symbolism in the Coronation Robes worn by Emperor Pedro II », sur artsandculture.google.com (consulté le ).
  4. (pt) « Símbolos Impeiais », sur monarquia.org.br (consulté le ).
  5. (pt) « Majestatis - Von Regium », (consulté le ).
  6. (pt) Elaine Dias, A representação da realeza no Brasil: uma anålise dos retratos de D. João VI e D. Pedro I, de Jean-Baptiste Debret, SciELO - Brasil, (lire en ligne).
  7. (pt) « Moda e elegùncia nos tempos imperiais », sur historiahoje.com (consulté le ).
  8. (pt) Clara Rocha Freesz, A Odissea das Roupas de D. Pedro II : Dos Guarda-Roupas Imperiais Ă s Arcas do Museu Mariana ProcĂłpio, Juiz de Fora, (lire en ligne).
  9. (pt) A HistĂłria dos SĂ­mbolos nacionais, Brasilia, Senado Federal, (lire en ligne), p. 67.
  10. (pt) « Manto imperial de d. Pedro II », sur dami.museuimperial&museus.gov.br (consulté le ).
  11. (pt) « Trono de d. Pedro II », sur dami.museuimperial.museus.gov.br (consulté le ).
  12. (pt) « Trono de d. Pedro II é restaurado no Museu Imperial em Petrópolis, RJ », sur g1.globo.com, (consulté le ).
  13. « D. Pedro II e o Trono do senado imperial », sur wikimedia.org (consulté le ).
  14. (pt) « Pena usada na assinatura da Lei Áurea em 13 de maio de 1888 », sur dami.museuimperial.museus.gob.br (consulté le ).
  15. (pt) « Conheça a história por trås da pena de ouro usada hå 130 anos na abolição dos escravos », sur g1.globo.com, .
  16. Art. 106 de la Constitution de 1824 : « O Herdeiro presumptivo, em completando quatorze annos de idade, prestarĂĄ nas mĂŁos do Presidente do Senado, reunidas as duas Camaras, o seguinte Juramento — Juro manter a ReligiĂŁo Catholica ApostĂłlica Romana, observar a Constituição Politica da Nação Brasileira, e ser obediente ĂĄs Leis, e ao Imperador » (L'hĂ©ritier prĂ©somptif, Ă  l'Ăąge de 14 ans accomplis, rendra entre les mains du prĂ©sident des Chambres, le serment suivant : Je jure de maintenir la religion apostolique et romaine, d'observer la Constitution politique de la Nation brĂ©silienne et d'obĂ©ir au Lois, ainsi qu'Ă  l'Empereur).
  17. Article 121 de la Constitution de 1824 : « O Imperador he menor até å idade de dezoito annos completos » (L'empereur est mineur jusqu'à l'ùge de 18 ans accomplis).
  18. (pt) « Império do Brazil : Coroação de Dom Pedro II », sur imperiobrazil.blogspot.com, (consulté le ).
  19. Par rapport à la liturgie classique, la cérémonie ne remplace que le mot regni par le mot imperii pour correspondre au statut de l'Empire du Brésil : (la) « De benedictione et coronatione regis », sur liturgialatina.org (consulté le ).
  20. (pt) Falas do Trono : Desde o ano de 1823 até o ano de 1889, Coligidas na Secretaria da Cùmara dos Deputados, (lire en ligne).
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