Joy Grant
Audrey Joy Grant, née le au Honduras britannique (l'actuel Belize) est une financière, diplomate et femme politique bélizienne.
Gouverneur de la Banque centrale du Bélize (d) | |
---|---|
- | |
Ministre de l'Énergie (en) | |
- | |
Ambassadrice Belize | |
- | |
Sénatrice |
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Parti politique | |
---|---|
Distinction |
Après des études en administration des affaires et en finance internationale, Joy Grant travaille pour le développement économique et environnemental. Elle organise et dirige le « Programme pour le Belize » pour la gestion durable des forêts et la conservation de la forêt tropicale humide. Elle est ensuite chargée de la préservation de la nature dans la zone atlantique d'une dizaine de pays et d'une partie des États-Unis.
Joy Grant est ensuite ambassadrice du Belize dans plusieurs pays d'Europe et auprès de la Commission européenne.
Elle est nommée sénatrice du Belize en 2012 et devient la première ministre de l'Énergie, de la Science et de la Technologie et des services publics.
Depuis 2016, elle est la gouverneure de la Banque centrale du Belize.
Biographie
Jeunesse, études et débuts professionnels
Audrey Joy Grant naît le [1] à Belize City, dans le Honduras britannique, actuellement le Belize. Après avoir fréquenté l'école secondaire à Belize City, elle travaille pendant un an à la Barclay's Bank, puis elle part au Canada pour des études universitaires. Elle obtient un diplôme de premier cycle en commerce[2] et une maîtrise d'administration des affaires en finance internationale de l'université de l'Alberta, au Canada[3].
Joy Grant déménage ensuite à la Barbade, où elle travaille sur des projets de développement économique pour treize pays des Caraïbes à la Banque de développement des Caraïbes. Après huit ans, elle déménage à Washington D.C. et y travaille à l'ambassade du Belize[2].
Responsable de conservation des forêts
En 1989, Joy Grant revient au Belize pour diriger un projet de conservation financé par la Massachusetts Audubon Society[4] avec l'aide du Nature Conservancy et des scientifiques américains. Le projet, intitulé « Programme pour le Belize », est co-fondé par Joy Grant ; elle en devient la première directrice exécutive[5], acquérant plus de 300 000 acres (4% de la superficie terrestre du Belize) de forêt tropicale humide comme réserve pour le projet[3].
À l'époque, les programmes de conservation de ces forêts en sont à leurs balbutiements ; elle obtient deux certifications de durabilité différente pour son programme de gestion durable des forêts de l'acajou du Belize[2].
Après plus d'une décennie avec le programme pour le Belize[6], en 2001, Joy Grant devient la vice-présidente et directrice générale de la région de conservation de l'Atlantique de la conservation de la nature. Elle supervise les efforts de conservation dans vingt des États de l'est des États-Unis et dix pays d'Amérique centrale et des Caraïbes[1].
En 2003 elle lance le projet d'un programme qui englobe le bassin de la mer des Caraïbes, de Cuba au Venezuela[2]. En quittant Nature Conservancy en 2005, elle commence à travailler en tant que directrice principale du Natural Capital Project.
Ambassadrice
En 2008, elle est nommée ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire à l'ambassade du Belize à Bruxelles, en Belgique[7].
Elle est ensuite ambassadrice désignée au royaume d'Espagne et aux Pays-Bas, en Allemagne et en France, et ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la Commission européenne, fonction qu'elle exerce jusqu'en 2012. Joy Grant est nommée au comité pour la conception du Fonds vert pour le climat à l'Organisation des Nations unies en 2011[1].
Sénatrice et ministre
En 2012, Joy Grant est nommée sénatrice du Belize par le premier ministre Dean Barrow[8] et elle est la première[3] ministre de l'Énergie, des sciences et de la technologie et des services publics[9].
Les objectifs de son nouveau ministère sont d'élaborer un plan de développement durable[10] en intégrant les lois politiques et réglementaires sur l'énergie, la science et la technologie dans les processus décisionnels nationaux[3].
Gouverneure de la Banque centrale
Elle est gouverneuse de la Banque centrale du Belize depuis 2016 ; sa nomination, annoncée en août, est effective depuis le [11] - [12].
Références
- « Nomination of Members of the Transitional Committee for the Design of the Green Climate Fund », New York, New York, United Nations Framework Convention on Climate Change, (consulté le )
- Knight, « A conservation pioneer from Belize joins forces with the Nature Conservancy », Seattle, Washington, Grist, (consulté le )
- « Senator, The Honourable Audrey Joy Grant », Ministry of Energy, Science and Technology and Public Utilities, Belmopan, Belize, Government of Belize (consulté le ).
- « Programme for Belize », Halesworth, Suffolk, UK, World Land Trust (consulté le )
- Anne Sutherland, The Making of Belize: Globalization in the Margins, Greenwood Publishing Group, , 103– (ISBN 978-0-89789-579-8, lire en ligne)
- "Programme for Belize celebrates tenth anniversary | Channel5Belize.com". channel5belize.com.
- IBP, Inc, Belgium Country Study Guide Volume 1 Strategic Information and Developments, Lulu.com, , 242– (ISBN 978-1-4387-7392-6, lire en ligne)
- « PM Names High Powered Senators To New Cabinet », Belize City, Belize, 7 News Belize, (consulté le )
- John Martino, Worldwide Government Directory with Intergovernmental Organizations 2013, CQ Press, , 170– (ISBN 978-1-4522-9937-2, lire en ligne)
- « Belize Sustainable Energy Strategy », Port of Spain, Trinidad and Tobago, Economic Commission for Latin America and the Caribbean (ECLAC), (consulté le )
- « Joy Grant Leaves F.I.U. for Central Bank as Governor », sur edition.channel5belize.com, News 5, .
- « Past Governors », www.centralbank.org.bz
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Joy Grant » (voir la liste des auteurs).