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The Nature Conservancy

The Nature Conservancy est une organisation de protection de l'environnement fondĂ©e en 1951 aux États-Unis d'AmĂ©rique par le zoologue Shelford. Son but est la prĂ©servation des plantes, des animaux et des communautĂ©s naturelles reprĂ©sentant la diversitĂ© biologique par la mise en rĂ©serve et la protection des ressources naturelles comme l'eau et les paysages dont ceux-lĂ  ont besoin[2]. Elle travaille dans plus de trente pays, dont l’intĂ©gralitĂ© des États-Unis. Cette organisation compte plus d’un million de membres et protège une surface de 69 000 km2 aux États-Unis et plus de 473 000 km2 dans le reste du monde. Ses revenus ont Ă©tĂ©, en 2006, de 1 085 669 000 dollars et ses biens ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s de 4 828 494 000 dollars. Son slogan pour 2007 est « Protecting Nature. Preserving Life » soit, en français, « ProtĂ©ger la nature. PrĂ©server la vie ».

The Nature Conservancy (La préservation de la nature en français)
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique ONG
But Ă©cologisme
Zone d’influence monde entier
Fondation
Fondation 1951
Identité
Siège Comté d'Arlington (Virginie)
Financement 547 millions USD[1]
Volontaires Plus d'1 million dans le monde entier[2]
Slogan « Protecting nature. Preserving life. Â»
Site web nature.org

Controverses

Bien que censée défendre l'environnement, TNC a eu un comportement ambigu à plusieurs reprises ; notamment par ses liens avec les industries liées aux combustibles fossiles, que ce soit en détenant plus de 26 millions de dollars d'investissements dans celles-ci, en en recevant des subsides ou en ayant des représentants de ces mêmes entreprises (Shell, Chevron, BP America) au sein de son conseil d'entreprise ou à sa tête[3]. TNC s'est également fait remarquer pour avoir exploité à partir de 1999 des hydrocarbures dans une de ses réserves, la Texas City Prairie Preserve, site de nidification du Tétras cupidon d'où il disparut en 2012 — l'exploitation n'étant pas forcément la cause directe de la disparition de cette colonie[4] - [5]. Ses réserves peuvent également poser problème pour les autochtones[6].

Références

  1. [PDF]Rapport annuel de 2009
  2. (en) About The Nature Conservancy
  3. Naomi Klein 2015, p. 226-227
  4. Naomi Klein 2015, p. 221-226
  5. (en) Joe Stephens et David B. Ottaway, « How a Bid to Save a Species Came to Grief », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  6. (en) Mark Schapiro, « GM's Money Trees », Mother Jones,‎ novembre–décembre 2009 (lire en ligne)

Ouvrages

  • Naomi Klein, Tout peut changer : Capitalisme & changement climatique [« This changes everything, capitalism vs the climate »], Arles/MontrĂ©al, Actes Sud/Lux, , 623 p. (ISBN 978-2-330-04784-9, BNF 44313265)
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