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Joseph-Édouard Méthot

Joseph-Édouard Méthot (, Sainte-Anne-de-Lapérade, Canada-Est, Province du Canada - , Arthabaska, Québec, Canada), baptisé Joseph-Édouard-Tancréde Méthot, est un avocat, politicien et militaire québécois[1]. Il a été bâtonnier du Québec.

Joseph-Édouard Méthot
Joseph-Édouard Méthot, ca. 1903
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Joseph-Édouard-Tancréde Méthot
Nationalité
Activité
Père
Télésphore Méthot
Mère
Céline Matte (ou Mathe)
Fratrie
Virginie Méthot, Charles-Arthur Méthot, Marie-Louise Méthot, Henri-Georges Méthot, Céline-Charlotte Méthot, Hélène-Eugénie Méthot, Alphonse-Alfred Méthot, Clara-Georgina Méthot
Conjoint
Alida Dorais
Enfant
Gertrude Méthot, Marie-Antoinette-Jeanne Méthot
Autres informations
Organisation
Religion
Titres honorifiques
Conseiller de la reine

Biographie

Joseph-Édouard Méthot est le fils de Télésphore Méthot, un marchand, et de Céline Matte[2]. Joseph-Édouard Méthot complète l'ensemble de ses études au Séminaire de Trois-Rivières, y ayant notamment étudié le droit avant d'être reçu par Arthur Turcotte, alors l'Orateur de l'Assemblée législative du Québec afin de compléter son stage de clerc[3]. Joseph-Édouard Méthot est officiellement reçu au sein du Barreau du Québec en juillet 1875[3].

De 1873 à 1878, Joseph-Édouard Méthot est un réserviste au sein du Queen's Own Cameron Highlanders, 79e régiment d'infanterie, bien qu'aucune source n'atteste qu'il ait pris part à la Troisième guerre anglo-ashanti qui était en cours à l'époque[3].

Le 12 janvier 1881 à Saint-Grégoire-de-Nicolet, Joseph-Édouard Méthot, 25 ans, épouse Alida Dorais, 23 ans, fille de Louis-Trefflé Dorais, député conservateur indépendant à l'Assemblée nationale du Québec, et de Marie-Louise-Elmire Poisson[4]. Deux filles sont connues du couple: Gertrude Méthot et Marie-Antoinette-Jeanne Méthot, toutes deux mariés aux frères Joseph et Georges Berges, respectivement[4].

Bien que ce soit à Trois-Rivières que Joseph-Édouard Méthot ait entamé sa carrière d'avocat, celle-ci le conduira jusqu'à Arthabaska, dans la région des Bois-Francs, au Centre-du-Québec[3] - [5]. Il entame sa pratique du droit au sein du Barreau d'Arthabaska en 1888[6]. En juillet 1896, huit ans après son arrivée à Arthabaska, Joseph-Édouard Méthot est créé conseiller de la reine sur recommendation du ministère de la justice du Canada[7]. De 1903 à 1907, Méthot réussit à se faire élire maire de la municipalité d'Arthabaska, devenant ainsi son treizième maire depuis sa fondation[8] - [9]. Pendant qu'il est maire d'Arthabaska, Joseph-Édouard Méthot se fait également élire à titre de bâtonnier du Québec pour le bâtonnat de 1904-1905[10].

Au cours de ses années à Arthabaska, Joseph-Édouard Méthot est notamment devenu le propriétaire et l'éditeur en chef du journal l'Écho des Bois Francs[11]. Il était politiquement aligné avec les conservateurs, ayant souvent représenté des candidats du Parti conservateur du Canada à Trois-Rivières lors de remises de pétitions, entre autres[3]. La rue Méthot à Victoriaville lui est dédié[6].

Joseph-Édouard Méthot est décédé à Arthabaska le 16 mai 1920, à l'âge de 64 ans[4].

Hommages et distinctions

Titre honorifique

Titre de civilité

Notes et références

  1. Registres de la paroisse Sainte-Anne, 1855 (copie du greffe), Sainte-Anne-de-la-Pérade ; Les maires Les maires Arthabaska – Ste-Victoire – Victoriaville, Canada, , p. 34-35
  2. « Généalogie Telesphore Methot », sur www.nosorigines.qc.ca (consulté le )
  3. (en) George Maclean Rose, A Cyclopædia of Canadian Biography: Being Chiefly Men of the Time. A Collection of Persons Distinguished in Professional and Political Life; Leaders in the Commerce and Industry of Canada, and Successful Pioneers, Canada, Rose publishing Company, , 816 p., p. 648
  4. « Généalogie Joseph-Edouard Methot », sur www.nosorigines.qc.ca (consulté le )
  5. « Centre-du-Québec : Bases de données en histoire régionale », sur cdq.cieq.ca (consulté le )
  6. « Fiche descriptive », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
  7. (en) Sessional Papers: Volume 30, Canada, C. H. Parmelee, (lire en ligne)
  8. « Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville », sur www.shgv.ca (consulté le )
  9. « LISTE DES MAIRES »
  10. Le Barreau du Québec, « Bâtonnier du Québec », sur Le Barreau du Québec (consulté le )
  11. Les Ursulines des Trois-Rivieres depuis leur etablissement jusqu'à nos jours: Volume 3, Canada, , 454 p., p. 426

Voir aussi

Droit

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