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Josef Bischoff

Biographie

Bischoff étudie à l'université de Breslau. Il intègre en 1891 la Studentenverbindung Corps Lusatia Breslau (de), troisième membre de sa famille à y prendre place[1]. En , il intègre comme Avantageur (aspirant) le 22e régiment d'infanterie à Gleiwitz, où il sert entre 1902 et 1909 au sein de la Schutztruppe en Afrique orientale allemande et au Sud-Ouest africain allemand, avec le grade d'Oberleutnant.

Il retourne en Allemagne en juin 1901 et sert dans le 132e régiment d'infanterie (de).

Il est réengagé dans l'armée le 1er février 1909 et utilisé comme commandant de compagnie dans le 112e régiment d'infanterie (de). Bischoff sert dans la même fonction à partir de 1911 dans le 166e régiment d'infanterie, dans lequel il est promu à l'état-major du régiment de Bitche lors de sa promotion au grade de major le 1er octobre 1913. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il a 42 ans. On l'affecte au Reserve-Infanterie-Regiment Nr. 60, attaché au commandant du bataillon. En , il est nommé commandant du 1er régiment de chameliers turcs, qui lutte dans le Sinaï contre les forces arabes en révolte contre le pouvoir ottoman. Après guerre, Bischoff conserve pour cela de fortes attaches avec la Turquie et garde contact avec Atatürk.

À la fin de la Première Guerre mondiale, Bischoff s'engage dans les corps francs qui luttent pour la défense du Baltikum. Il commande la Brigade de fer, qui devient bientôt Division de fer et combat pour asseoir le pouvoir du Duché balte uni. Les combats sont très violents, et Bischoff lutte jusqu'au bout pour la défense de cette terre de colonisation allemande contre les aspirations indépendantistes des peuples baltes. Joignant ses forces à l'armée occidentale des volontaires de Bermondt-Avalov, il quitte toutefois le pays avant même l'armistice et les dernières défaites fin 1919.

De retour en Allemagne, Bischoff intègre les cercles d'extrême droite et s'implique en mars 1920 dans le putsch de Kapp, visant à renverser le régime démocratique de Weimar.

Après l'échec du putsch, Bischoff s'installe à Baden, en Autriche. Après l'arrivée au pouvoir en 1933-1934 d'Engelbert Dollfuß et la mise en place du régime austrofasciste de l'État fédéral autrichien (en), il retourne à Berlin. Il ne rentre à Baden qu'après l'Anschluss.

Bischoff, lors du Tannenbergtag de 1939, le , commémorant la victoire allemande de Tannenberg lors de la Première Guerre mondiale, il reçoit à titre honorifique le grade d'Oberstleutnant.

Décorations

Prusse[2] :

Empire allemand :

République de Weimar :

Notes et références

Crédits

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (de) Josef Bischoff, Die letzte Front : Geschichte der Eisernen Division im Baltikum 1919, Berlin,
  • (de) Rangliste der Königlich Preußischen Armee und des XIII. (Königlich Württembergischen) Armeekorps für 1914, Berlin, Ministère prussien de la guerre, Ernst Siegfried Mittler & Sohn, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (de) Bernhard Sauer, « Vom „Mythos eines ewigen Soldatentums“. Der Feldzug deutscher Freikorps im Baltikum im Jahre 1919 », Zeitschrift für Geschichtswissenschaft, vol. 10, no 43. Jg., (lire en ligne [PDF]).
  • (de) Karl-Friedrich Hildebrand et Christian Zweng, Die Ritter des Ordens Pour le Mérite des I. Weltkriegs, t. 1: A-G, Osnabrück, Biblio Verlag, (ISBN 3-7648-2505-7), p. 118–119

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