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John Wynn Davidson

John Wynn Davidson ( - ) est un brigadier gĂ©nĂ©ral dans l'armĂ©e des États-Unis pendant la guerre de SĂ©cession et un combattant des indiens de l'AmĂ©rique. En 1866, il reçoit les brevets de major gĂ©nĂ©ral de volontaires et de l'armĂ©e rĂ©gulière des États-Unis pour son service pendant la guerre de SĂ©cession.

John Wynn Davidson
John Wynn Davidson
John W. Davidson

Surnom « Black Jack »
Naissance
Comté de Fairfax, État de Virginie
DĂ©cès (Ă  55 ans)
Saint Paul, État du Minnesota
Allégeance Union
Arme Cavalerie
Unité
Grade Major général
Années de service 1845 – 1881
Conflits

Avant la guerre

Davidson naît dans le comté de Fairfax, en Virginie. Il est le fils de William B. Davidson, un officier d'artillerie de l'armée des États-Unis, et l'ex Elizabeth Chapman Hunter. Il est l'aîné des quatre fils ; ses frères sont Hunter, Roger et Charles. Son père meurt de maladie, en servant en Floride au cours de la deuxième guerre Séminole en 1840. Sa mère se remarie, une décennie plus tard, mais meurt peu de temps après, en 1850.

Il est diplĂ´mĂ© de West Point en 1845[note 1]. Son père est diplĂ´mĂ© de l'acadĂ©mie en 1815. Peu de temps après l'obtention du diplĂ´me, il est promu second lieutenant dans le 1st U.S. Dragoons et participe Ă  la guerre amĂ©ricano-mexicaine, participant activement lors des batailles de San Pasqual et de Rio San Gabriel[1].

Après la guerre, Davidson est promu premier lieutenant et est affectĂ© sur la frontière de l'Ouest. Il sert comme quartier maĂ®tre et adjudant du rĂ©giment. Il mène le 1st Cavalry Regiment contre les apaches Jicarillas lors de la bataille de Cieneguilla (en) le [2], oĂą il est battu sĂ©vèrement dans ce qui devait ĂŞtre la quatrième pire dĂ©faite subie par l'armĂ©e amĂ©ricaine lors des guerres indiennes de l'Ouest[3]. En 1855 Davidson, qui a encore gagnĂ© des Ă©loges son commandement Ă  Cieneguilla, est promu capitaine et a le commandement du fort Tejon, en Californie, lorsque la guerre de SĂ©cession Ă©clate.

En 1851, il Ă©pouse Clara McGunnegle, la fille d'un marchand de Saint-Louis, dans le Missouri. Ils auront plusieurs enfants.

Guerre de SĂ©cession

On lui aurait offert une commission dans l'armĂ©e ConfĂ©dĂ©rĂ©e, mais il refuse[4]. Davidson est transfĂ©rĂ© Ă  l'est et prend le commandement d'une brigade de la nouvellement formĂ©e armĂ©e du Potomac. Le , le prĂ©sident Abraham Lincoln nomme Davidson brigadier-gĂ©nĂ©ral des volontaires des États-Unis, avec une date de prise de rang au , le mĂŞme jour, le sĂ©nat amĂ©ricain confirme la nomination prĂ©cĂ©demment dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ©e[5].

Le gĂ©nĂ©ral Davidson prend le commandement de la troisième brigade de la deuxième division du IV corps lors de la campagne de la PĂ©ninsule. Il combat lors des batailles de Yorktown et Williamsburg. Pendant la bataille des sept jours, il reçoit des brevets de promotions dans l'armĂ©e rĂ©gulière pour son service Ă  Gaines' Mill et Ă  Golding's Farm. Peu de temps après l'apogĂ©e des combats des sept jours, Davidson est transfĂ©rĂ© sur le théâtre du Trans-Mississippi oĂą il est placĂ© Ă  la tĂŞte du district de Saint-Louis. Du au , il est aussi au commandement de la soi-disant armĂ©e du sud-est du Missouri jusqu'Ă  ce qu'une grande partie de son armĂ©e soit transfĂ©rĂ©e Ă  Ulysses S. Grant pour la prĂ©paration de la campagne de Vicksburg. Il conserve le commandement du district de Saint-Louis jusqu'au , quand il commande brièvement le district du sud-est du Missouri.

Du au Davidson commande la première division de l'armĂ©e de l'Arkansas de Frederick Steele, lors son rĂ´le Ă©minent dans l'ouest. Il mène l'avance de l'Union vers le centre de l'Arkansas et gagne la bataille de Bayou Fourche, ce qui conduit directement Ă  la chute de Little Rock tenue par les confĂ©dĂ©rĂ©s. Après l'expĂ©dition de Little Rock, Davidson commande la cavalerie dans le dĂ©partement du Golfe, avant de retourner au commandement de la cavalerie dans la district du sud-est du Missouri.

Raid de Davidson

DĂ©butant le , Davidson reçoit l'ordre de mener un raid important de cavalerie de l'Union, fort de 4 000 hommes, Ă  partir de Baton Rouge dĂ©tenue par l'Union pour rompre le chemin de fer du Missouri et de l'Ohio, près de State Line au Mississippi. Le raid vise Ă  dĂ©tourner des ressources confĂ©dĂ©rĂ©es des opĂ©rations de John Bell Hood, près de Nashville et Ă  menacer et harceler Mobile. En outre, le raid soutient la marche vers la mer de Sherman en obligeant les ConfĂ©dĂ©rĂ©s Ă  conserver des ressources sur le théâtre des opĂ©rations de Mobile, en Alabama. Après le dĂ©part de Baton Rouge, les forces de Davidson atteignent Greensburg, en Louisiane capturant plusieurs prisonniers confĂ©dĂ©rĂ©s, le , puis Ă  Tangipahoa, Loiusiane, oĂą elles capturent un camp de conscripts confĂ©dĂ©rĂ©s et dĂ©truit le chemin de fer de la Nouvelle-OrlĂ©ans, Jackson et Great Northern[6] - [7].

Le , les raiders de Davidson traversent la rivière Pearl, et entrent dans le comtĂ© de Marion, Mississippi occupant Columbia le lendemain. Pendant qu'ils sont Ă  Colombia, la cavalerie fourragent largement dans la rĂ©gion. Le gĂ©nĂ©ral Davidson ordonne alors une diversion vers Monticello, Mississippi, dirigĂ© par le commandant Seth Remington. Après avoir Ă©tĂ© engagĂ©es dans une brève escarmouche Ă  l'extĂ©rieur de Columbia, les forces de Davidson se dirigent vers l'est en direction d'Augusta. Ă€ l'arrivĂ©e de Davidson, la rĂ©ception de certaines informations lui fait changer ses plans. Un extrait  du rapport officiel de Davidson prĂ©cise :

« le lendemain de mon arrivée à Augusta, j'ai trouvé des papiers de Mobile contenant les comptes complets de notre force et notre ordre et nos progrès quotidiens et les marches ont été télégraphié à Meridian où le général R. Taylor avait son siège, et à Mobile. »

En conséquence, Davidson décide de diviser son commandement, envoyant un petit élément du 2nd New York Veteran Cavalry, du 1st Louisiana Cavalry, et un détachement du 11th New York Cavalry sous le commandement du lieutenant-colonel Asa Gurney vers le nord, par Leakesville pour détruire des lignes télégraphiques et un pont sur la ligne de Mobile et Ohio à proximité de la ligne de l'Alabama, tandis qu'il continue vers Farley Ferry[8].

Le , des Ă©lĂ©ments des forces de Davidson rencontrent deux rĂ©giments de cavalerie confĂ©dĂ©rĂ©e près de Leakesville, Mississippi Ă  McLeod's Mill. Au cours de la bataille de McLeod's Mill qui s'ensuit, un soldat de l'Union dĂ©clare que le plomb vole plus vite qu'il ne l'a jamais vu auparavant. Les confĂ©dĂ©rĂ©s ne cessent de refluer vers leur corps. Enfin, le lieutenant Albert Westinghouse, au commandement du première escadron, reçoit l'ordre de tirer le sabre et faire une charge, qui l'amène devant le moulin. Westinghouse, Ă  l'avant-garde, Ă©peronne son cheval et crie Ă  ses hommes « suivez-moi », tout en faisant tournoyer son sabre au-dessus de la tĂŞte. Westinghouse est abattu Ă  l'estomac, tout en faisant de la charge et meurt peu de temps après. Trois charges sont lancĂ©es contre les confĂ©dĂ©rĂ©s après qu'ils se sont retirĂ©s vers leur corps principal. Le dĂ©tachement de l'Union rĂ©alise rapidement qu'ils font face maintenant Ă  une force supĂ©rieure en nombre, avec l'avantage de lignes de communication intĂ©rieures, et renoncent donc Ă  la mission. Après le retrait de l'engagement, les confĂ©dĂ©rĂ©s ne se lancent pas Ă  leur poursuite. Lorsque le combat se termine, trois soldats du 2nd New York sont tuĂ©s, y compris le premier lieutenant Albert Westinghouse de la compagnie B avec le sergent Theodore Moss et James Woods de la compagnie A. Après ce combat, deux jours plus tard, Gurney rejoint la colonne principale de Davidson. Selon les diffĂ©rents rapport entre quatorze ou quinze confĂ©dĂ©rĂ©s ont Ă©tĂ© tuĂ©s ainsi que plusieurs faits prisonniers par la colonne qui retraite.

Pendant le reste de la guerre, Davidson occupe divers commandements administratifs dans le Mississippi. Il quitte le service des volontaires le

Après la guerre

Le , le prĂ©sident Andrew Johnson propose Davidson pour la nomination au brevet de major-gĂ©nĂ©ral de volontaires avec une date de prise de rang Ă  compter du , et le sĂ©nat amĂ©ricaine confirme la nomination le [9]. Le , le prĂ©sident Johnson propose Davidson pour la nomination au brevet de brigadier-gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e amĂ©ricaine avec une date de prise de rang au , et le sĂ©nat amĂ©ricain confirme la nomination le [10]. Le , le prĂ©sident Johnson propose Davidson pour la nomination au brevet de major-gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e amĂ©ricaine avec une date de prise de rang au , et le sĂ©nat amĂ©ricain confirme la nomination le [11].

Ă€ la suite de la fin de la guerre de SĂ©cession, Davidson est de nouveau affectĂ© sur la frontière de l'Ouest, cette fois en tant que lieutenant-colonel du 10th Cavalry, connu comme les Buffalo Soldiers. C'est lĂ  qu'il acquiert le surnom de « Black Jack »[12].

En 1879, il est transfĂ©rĂ© dans le 2nd Cavalry , comme colonel, Ă  Fort Custer dans le territoire du Montana[13]. Davidson dĂ©cède Ă  St. Paul, dans le Minnesota, en 1881, après avoir Ă©tĂ© grièvement blessĂ© lors d'une chute de cheval au cours d'une tournĂ©e d'inspection. D'abord enterrĂ© dans le cimetière de Bellefontaine de Saint Louis, son corps est exhumĂ© en 1911 pour ĂŞtre rĂ©-inhumĂ© dans le cimetière National d'Arlington[14]. Sa veuve meurt en 1914 et est inhumĂ©e Ă  ses cĂ´tĂ©s.

Notes et références

Notes

  1. Il est de la même promotion que les futurs généraux John Porter Hatch, Gordon Granger, Thomas Gamble Pitcher, Fitz John Porter, David Allen Russell, William Farrar Smith, Charles Pomeroy Stone, Thomas John Wood et Bernard Elliott Bee, James Morrison Hawes, Louis Hébert, Edmund Kirby Smith, William Henry Chase Whiting. Les huit premiers dans les rangs de l'Union et les cinq derniers dans ceux de la Confédération.

Références

  1. John Wynn Davidson – The Handbook of Texas Online
  2. Davidson, pp. 69 – 79.
  3. Johnson, Adams, Hawk and Miller, Final Report on the Battle of Cieneguilla: A Jicarilla Apache Victory Over the U.A. Dragoons March 30, 1854, United States Department of Agriculture, Forest Service, Southwest Region, June 2009, p. 1
  4. Eicher p.200
  5. Eicher, John H., and David J. Eicher, Civil War High Commands.
  6. Michael J. Martin North and South Magazine http://mymichaeljamesmartin.com/uploads/N_S09.pdf
  7. (en) « DAVIDSONS RAID », davidsonsraid.com
  8. id.
  9. Eicher, 2001, p. 711
  10. Eicher, 2001, p. 733
  11. Eicher, 2001, p. 707
  12. Gorenfeld, Will.
  13. Eicher, 2001, p. 200
  14. John Wynn Davidson – Arlington National Cemetery website

Bibliographie

  • Homer K. Davidson, Black Jack Davidson, a Cavalry Commander on the Western Frontier: The Life of General John W. Davidson, A. H. Clark Co., , 273 p. (ISBN 0-87062-109-2)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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