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Jim Flaherty

James Michael Flaherty dit Jim Flaherty (né le et mort le ) était un homme politique canadien, ministre des Finances au sein du gouvernement de Stephen Harper de 2006 à 2014.

Jim Flaherty
Illustration.
Jim Flaherty, le 21 juin 2007
Fonctions
37e Ministre des Finances
–
(8 ans, 1 mois et 12 jours)
Premier ministre Stephen Harper
Prédécesseur Ralph Goodale
Successeur Joe Oliver
6e Vice-premier ministre de l'Ontario
–
(1 an, 2 mois et 6 jours)
Prédécesseur Ernie Eves
Successeur Elizabeth Witmer
Biographie
Nom de naissance James Michael Flaherty
Date de naissance
Lieu de naissance Lachine, Québec, Canada
Date de décÚs
Lieu de décÚs Ottawa, Ontario, Canada
Nationalité Drapeau du Canada Canadien
Parti politique Parti conservateur
Conjoint Christine Elliott
Enfants 3
Profession Avocat

Biographie

De 1995 à 2005 il fut député à l'Assemblée législative de l'Ontario pour la circonscription de Whitby-Ajax sous la banniÚre du Parti progressiste-conservateur de l'Ontario. Il est un ministre sénior du cabinet au sein du gouvernement de Mike Harris, et il est candidat à deux reprises à la direction du Parti progressiste-conservateur, sans succÚs.

Flaherty remporta la circonscription fédérale de Whitby-Oshawa lors des élections fédérales du en tant que membre du Parti conservateur du Canada, une victoire serrée contre la députée libérale sortante Judi Longfield, et représenta la circonscription en tant que ministre des Finances aprÚs la rentrée parlementaire. Le , il déposa le premier budget du Parti conservateur du Canada, depuis l'Úre de Brian Mulroney. Lors de son budget déposé en , il annonça la création du CELI disponible pour tous les Canadiens dÚs . Il démissionne le , pour retourner au secteur privé[1].

Le , il succombe Ă  une crise cardiaque[2].

Éducation

Flaherty est nĂ© Ă  Lachine, QuĂ©bec. Il a frĂ©quentĂ© l'École secondaire Bishop Whelan et l'École secondaire Loyola Ă  MontrĂ©al. Il possĂšde un baccalaurĂ©at Ăšs arts de l'UniversitĂ© de Princeton et il est diplĂŽmĂ© en droit de l'UniversitĂ© York Ă  Toronto.

Il pratique le droit, avant de commencer une longue carriÚre en politique, et fonde le cabinet d'avocats Flaherty Dow Elliott, devenu Flaherty Dow Elliott & McCarthy LLP, spécialisé en litiges d'accidents automobiles et de blessures personnelles.

Vie privée

En 1991, son épouse, Christine Elliott, donne naissance à des triplés (John, Galen et Quinn). Une méningite a rendu handicapé l'un des fils, ce qui a porté les deux parents à agir publiquement en faveur du soutien aux citoyens handicapés.

CarriĂšre politique en Ontario

Il s’est d’abord prĂ©sentĂ© pour un siĂšge Ă  la lĂ©gislature de l’Ontario dans l’élection provincial de 1990, finissant en troisiĂšme place contre le nĂ©o-dĂ©mocrate Drummond White et le libĂ©ral Allan Furlong dans la circonscription de Durham Centre. Il s’est encore prĂ©sentĂ© et est Ă©lu Ă  l’élection de 1995.

Il est nommĂ© ministre du travail dans le cabinet de Mike Harris le et conserve ce poste jusqu’aprĂšs l’élection de 1999. Il avait servi comme solliciteur gĂ©nĂ©ral et ministre des services correctionnels par intĂ©rim du au .

Flaherty est rĂ©Ă©lu en 1999 dans la circonscription redistribuĂ© de Whitby-Ajax, et devient procureur gĂ©nĂ©ral avec la responsabilitĂ© des Affaires autochtones le . Le , il est assermentĂ© comme Ministre des Finances et Vice-Premier ministre de l’Ontario.

Campagne Ă  la direction du Parti PC ontarien en 2002

Flaherty s’est prĂ©sentĂ© pour succĂ©der Ă  Mike Harris dans la campagne Ă  la chefferie du Parti Progressiste-Conservateur de l’Ontario en 2002. Cependant, Flaherty a perdu devant Ernie Eves, son prĂ©dĂ©cesseur comme ministre des finances.

Durant sa campagne, Flaherty a promu des mesures pour rĂ©duire les taxes et pour privatiser la Liquor Control Board of Ontario, parmi d’autres. Flaherty est restĂ© dans le Cabinet de Eves, mais il est devenu ministre de l’Entreprise, de l’OpportunitĂ© et de l’Innovation. Il a gardĂ© ce poste jusqu’à la dĂ©faite Ă©lectorale de Progressiste-Conservateur en 2003. Flaherty est rĂ©Ă©lu dans sa circonscription.

CarriÚre provinciale subséquente et deuxiÚme campagne à la direction

À la suite de la dĂ©faite des Progressistes-Conservateurs, Eves a annoncĂ© qu’il dĂ©missionnerait comme chef en 2004. Flaherty s’est dĂ©clarĂ© candidat, mais a Ă©tĂ© dĂ©fait par John Tory. Jusqu’en 2005, Flaherty a servi comme critique des finances dans le Cabinet fantĂŽme de John Tory.

Il est alors trÚs lié avec la famille de Rob Ford, son ami et maire de Toronto. Cela l'amÚnera à défendre ce dernier lorsque éclatera le scandale entourant la consommation de crack et de cocaïne de ce dernier, en 2013, provoquant des dissensions au sein du parti conservateur du Canada[3].

Ministre canadien des Finances

Élection

En , une Ă©lection gĂ©nĂ©rale est annoncĂ©e. Flaherty dĂ©missionne de son poste de dĂ©putĂ© provincial en Ontario pour se prĂ©senter comme candidat du Parti conservateur du Canada dans la circonscription de Whitby-Oshawa. Lors de l’élection de 2006, il remporte la circonscription contre Judi Longfield, dĂ©putĂ©e libĂ©rale titulaire de l’époque.

La femme de Flaherty, Christine Elliott, se fait Ă©lire dans son ancienne circonscription provinciale lors d'une Ă©lection-partielle, remportant elle aussi la victoire sur Judi Longfield, qui s’était prĂ©sentĂ©e comme candidate au niveau provincial aprĂšs avoir perdu l’élection fĂ©dĂ©rale. Ceci marquait la premiĂšre fois dans l’histoire canadienne que mari et femme remportaient simultanĂ©ment la mĂȘme circonscription au niveau fĂ©dĂ©ral et provincial[4].

Le , Flaherty est assermenté en tant que ministre des Finances du Cabinet Conservateur de Stephen Harper. Il devient aussi ministre responsable pour la région de Toronto étant député de Whitby-Oshawa. En tant que ministre des Finances, il est aussi membre du bureau des gouverneurs de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international[5].

Taxes et dette fédérale

En 2006, aprĂšs avoir reçu son nouveau mandat comme Ministre des Finances du Canada, Flaherty Ă©tait prĂȘt Ă  rĂ©duire la dette fĂ©dĂ©rale. Il se concentre aussi sur la rĂ©duction des taxes sur les contribuables. En effet, on estime que ses mesures ont rĂ©duit le fardeau fiscal d’une famille typique, en 2013, par 3 200 dollars par annĂ©e. Ces mesures incluent :

  • RĂ©duction de la TPS de 7 % Ă  5 %, mettant un montant de 1 000 dollars dans les poches d’une famille typique[6]. Cette mesure est toutefois critiquĂ©e comme une « mauvaise politique Ă©conomique[7]»
  • Fractionnement des pensions pour les aĂźnĂ©s[8]
  • RĂ©duction du taux d’imposition des plus bas revenus de 15,5 % Ă  15 %[6]
  • RĂ©duction du taux d’imposition des sociĂ©tĂ©s, qui devrait passer graduellement de 21 % Ă  15 % en 2015
  • RĂ©duction du taux d’imposition des petites entreprises de 12 % Ă  11 %[9]
  • Introduction et amĂ©lioration de la Prestation fiscale pour le revenu de travail[10]

Les critiques signalent que, au lieu de simplifier le systÚme d'imposition et de réduire le taux d'imposition pour tous les contribuables, il a introduit des mesures de réduction d'impÎt ciblant des groupes de contribuables à des fins électorales[7].

Régime enregistré d'épargne invalidité

Dans le budget 2007, Flaherty annonce la crĂ©ation d’un RĂ©gime enregistrĂ© d'Ă©pargne invaliditĂ© (REEI). Le REEI est un rĂ©gime d'Ă©pargne Ă  long terme destinĂ© Ă  aider les Canadiens handicapĂ©s et leur famille Ă  Ă©conomiser pour l'avenir[11]. Le REEI ressemble Ă©normĂ©ment aux autres rĂ©gimes d’épargnes, le REER et le REEE, et est destinĂ© Ă  assurer la sĂ©curitĂ© pour les gens souffrant d’une invaliditĂ©. Le gouvernement aide ces familles en contribuant Ă  travers des subventions et des bons qui viennent complĂ©ter les contributions[12]. Le plafond Ă  vie est de 70 000$.

Compte d'Ă©pargne libre d'impĂŽt

Dans le budget de 2008, Flaherty introduit le Compte d’épargne libre d’impĂŽt (CELI), un instrument d’épargne enregistrĂ©, souple et d’usage gĂ©nĂ©ral, qui permet aux Canadiennes et aux Canadiens de gagner un revenu de placement libre d’impĂŽt afin de combler plus facilement leurs besoins d’épargne tout au long de leur vie. Chaque annĂ©e depuis 2009, tout Canadien ĂągĂ© de 18 ans et plus accumule un droit de cotisation au compte d’épargne de 5 500 $ par annĂ©e[13].

Le CELI, qui prend effet le , est trĂšs diffĂ©rent du RĂ©gime enregistrĂ©e d’épargne-retraite (REER). Les cotisations Ă  un REER sont dĂ©ductibles d’impĂŽt, mais les retraits s’ajoutent au revenu et sont imposĂ©s au taux en vigueur. Les cotisations versĂ©es dans un CELI ne donnent droit Ă  aucune dĂ©duction d’impĂŽt, mais les cotisations et le revenu de placement ne sont pas imposĂ©s au moment du retrait. Contrairement Ă  un REER, qui doit ĂȘtre converti en revenu de retraite au plus tard Ă  71 ans, il n’y a aucune exigence de retrait minimum d’un CELI[14].

En crĂ©ant le CELI, Jim Flaherty dĂ©clare « Le compte d’épargne libre d’impĂŽt est l’instrument d’épargne personnelle le plus important depuis l’introduction du rĂ©gime enregistrĂ© d’épargne-retraite »[15]. Selon un sondage de la Banque CIBC rĂ©alisĂ© par Harris/Decima, prĂšs d'un Canadien sur deux affirme dĂ©tenir un compte d'Ă©pargne libre d'impĂŽt (CELI)[16].

Toutefois, ces mesures fiscales profitent surtout aux contribuables les plus fortunĂ©s. La pensĂ©e sous-jacente Ă©tant que le fait de diminuer les impĂŽts et les taxes pour les grandes entreprises et les plus riches leur permettra d'investir dans l'Ă©conomie. Or, ces derniers, au Canada comme dans les autres Ă©conomies qui ont utilisĂ© les mĂȘmes outils fiscaux, plutĂŽt que d'investir, spĂ©culent. Ainsi, les organismes de statistiques nationales indiquent que les grandes entreprises n'ont jamais, dans l'histoire documentĂ©e, dĂ©tenu autant de capitaux. Il en rĂ©sulte qu'au Canada, depuis que Jim Flaherty est ministre des finances, le taux de pauvretĂ© infantile a augmentĂ© de 12 % .

Position sur le fractionnement du revenu

Une des promesses des Conservateurs est d'introduire le principe du fractionnement du revenu qui permettrait aux contribuables de payer l'impĂŽt sur le revenu combinĂ© du foyer. Cette mesure devait ĂȘtre annoncĂ©e lors de l'atteinte de l'Ă©quilibre budgĂ©taire. Or, lors de la prĂ©sentation du budget de 2014, Flaherty signale que cela n'est qu'une option parmi d'autres, ce qui crĂ©e un malaise et des tensions dans les rangs conservateurs[17]

RĂ©cession de 2008

En 2008, le monde entrait dans une des plus grandes crises Ă©conomiques depuis la Grande DĂ©pression. Heureusement, le Canada Ă©tait le dernier pays Ă  entrer dans la rĂ©cession. Ceci Ă©tait largement dĂ» au fait que le Canada a un systĂšme bancaire fort et n’était pas affectĂ© par un haut niveau de dette de l'État, comme c’était le cas aux États-Unis. Donc, le Canada n’était pas affectĂ© par l’intĂ©rieur, mais plutĂŽt par ses Ă©changes transfrontaliers avec les États-Unis. De plus, le Canada avait des prix Ă©levĂ©s de produits de base, ce qui a poussĂ© l’économie jusqu’en [18]. En , la Banque du Canada annonce officiellement que le Canada est entrĂ© en rĂ©cession[19].

AprĂšs un premier budget, en , qui ignorait complĂštement la rĂ©cession imminente, et qui provoqua une motion de censure de la part de l'Opposition, Flaherty rĂ©ajuste son orientation et dĂ©pose en un Plan d’action Ă©conomique de type keynĂ©sien qui prĂ©voit 40 milliards de dollars en stimulus et 20 milliards de dollars en rĂ©duction d’impĂŽt sur le revenu[7]. Ce stimulus incluait des investissements majeurs en infrastructures, dans le but de renforcer l’économie canadienne. Ces mesures Ă©taient essentielles pour rĂ©duire les effets de la Grande RĂ©cession[20]. Le Canada est ainsi sorti de la rĂ©cession, comme le confirme la Banque du Canada le [21]. Depuis la sortie de la Grande RĂ©cession, les mesures de Flaherty ont crĂ©Ă© « plus d’un million d’emplois net. »[22]

Reconnaissance internationale

En 2009, Flaherty est nommĂ© « ministre des Finances de l'annĂ©e Â» par un influent magazine Ă©conomique europĂ©en, EUROMoney, pour avoir agi rapidement face Ă  la rĂ©cession[23]. Selon les analystes, Flaherty a « rehaussĂ© la rĂ©putation de son pays en matiĂšre de politique fiscale prudente, qui prend en compte la justice sociale, en maintenant un rĂ©gime rĂ©gulatoire fort qui a gardĂ© le secteur financier hors du chaos de la rĂ©cession[24]. » Depuis la crĂ©ation du prix en 1981, Flaherty est le seul ministre des Finances du Canada Ă  avoir reçu cet honneur.

PiĂšce d'un cent

Avec le Plan d’action Ă©conomique de 2012, Flaherty annonce que, en , le gouvernement procĂšdera Ă  l’élimination graduelle de la piĂšce monĂ©taire d’un cent. Le coĂ»t de production pour chaque piĂšce Ă©tait de 1,6 cent, ce qui excĂ©dait la valeur nominale de la piĂšce par 0,6 cent. Cette Ă©limination reprĂ©sente une Ă©pargne de 11 millions de dollars par annĂ©e. MĂȘme si Flaherty a permis d'Ă©liminer la circulation de la piĂšce d’un cent, cette piĂšce peut toujours ĂȘtre utilisĂ©e dans les transactions avec les entreprises qui l'acceptent[25] - [26].

HĂ©ritage

Jim Flaherty se situe prĂ©sentement en 5e position pour la longueur de mandat comme Ministre des Finances du Canada. Il est en 3e position lorsqu’on le compare aux Ministres des Finances qui Ă©taient Conservateurs, derriĂšre George Foster et Thomas White. Il est le seul Ministre des Finances Conservateur Ă  avoir passĂ© un budget dans un gouvernement minoritaire. Les autres gouvernements Conservateurs ont soit passĂ© un budget en situation majoritaire, soit ont Ă©tĂ© dĂ©faits sur un budget minoritaire[27].

Il est aussi le seul Ministre des Finances qui soit restĂ© en poste aussi longtemps dans un gouvernement en situation minoritaire dans l’histoire du Canada. Il est le seul ministre qui est maintenu son portefeuille jusqu'en 2014, depuis que les Conservateurs ont pris le pouvoir en 2006[28] - [29].

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Notes et références

  1. « Jim Flaherty démissionne », sur actualites.ca.msn.com le 13 mars 2014.
  2. « Jim Flaherty est mort », sur Radio-Canada le 10 avril 2014.
  3. « Querelle chez les ministres conservateurs à propos de Rob Ford », sur Radio-Canada le 14 décembre 2013.
  4. (en) « Former MPP's wife wins seat for conservatives », sur Canada.com le 31 mars 2006.
  5. « About Jim » « Copie archivée » (version du 28 février 2014 sur Internet Archive), sur www.jimflahertymp.ca
  6. « theglobeandmail.com/news/natio
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  7. (en) THe Globe and Mail, 19 mars 2014, A mixed legacy for the Conservatives’ only finance minister
  8. « financialpost.com/scripts/stor
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  9. (en) « Proof is in the numbers for Flaherty's corporate tax cuts », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. http://www.cbc.ca/news/business/story/2006/11/23/econupdate.html
  11. http://www.servicecanada.gc.ca/fra/gdc/reei.shtml
  12. « Le régime national d'épargne-invalidité voit le jour », sur canada.ca, Radio-Canada, (consulté le ).
  13. http://www.celi.gc.ca/
  14. « princearthurherald.com/fr/affa
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  15. « Major Gestion Privée / Conseillers Financiers », sur Major Gestion Privée - Assante (consulté le ).
  16. « PrÚs d'un Canadien sur deux possÚde un CELI », sur canada.ca, Radio-Canada, (consulté le ).
  17. (en) The Globe and Mail, 14 février 2014, Tories having second thoughts on income-splitting pledge
  18. http://www.rbc.com/investorrelations/pdf/presentation04292008.pdf
  19. « Canada 'entering a recession,' central bank slashes key rate to 1.5 per cent », sur Internet Archive (consulté le ).
  20. « Budget fédéral 2009-2010 - nouvelles », sur radio-canada.ca, Radio-Canada (consulté le ).
  21. (en) « Bank declares recession over », Toronto Star,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  22. http://www.fin.gc.ca/n13/13-090-fra.asp
  23. « Jim Flaherty, ministre des finances de l'année », sur Le Devoir (consulté le ).
  24. (en) Helen Avery, « Finance minister of the year 2009 : Jim Flaherty, Canada », sur euromoney.com, (consulté le ).
  25. http://www.fin.gc.ca/1cent/toolkit-boite-a-outils-fra.asp
  26. « L'enterrement officiel du sou noir est fixé au 4 février 2013 », sur canada.ca, Radio-Canada, (consulté le ).
  27. (en) « Flaherty gains more power, influence as vice-chair of Priorities and Planning Cabinet Committee », The Hill Times,‎ (lire en ligne AccĂšs payant, consultĂ© le ).
  28. (en) « Flaherty spurns retirement rumours, says he might run again in 2015 », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  29. http://www.fin.gc.ca/comment/minfin-eng.asp
  30. Élections Canada, « RĂ©sultats Élection fĂ©dĂ©rale canadienne de 2011 », sur elections.ca (consultĂ© le )
  31. Élections Canada, « RĂ©sultats Élection fĂ©dĂ©rale canadienne de 2008 », sur elections.ca (consultĂ© le )
  32. Élections Canada, « RĂ©sultats Élection fĂ©dĂ©rale canadienne de 2006 », sur elections.ca (consultĂ© le )
  33. Elections Ontario, « Résultats des élections générales », sur elections.on.ca (consulté le )
  34. Elections Ontario, « Résultats des élections générales », sur elections.on.ca (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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