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Jeux olympiques d'hiver de 2018

Les Jeux olympiques d'hiver de 2018, officiellement appelés les XXIIIes Jeux olympiques d'hiver, se sont déroulés du au à PyeongChang en Corée du Sud, ville qui a été élue le , à Durban en Afrique du Sud lors de la 123e session du Comité international olympique. Trois villes étaient candidates pour accueillir l'événement : Annecy (France), Munich (Allemagne) et PyeongChang (Corée du Sud)[1].

Jeux olympiques d'hiver de 2018
Logo
Localisation
Pays hÎte Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Ville hĂŽte PyeongChang
CoordonnĂ©es 37° 39â€Č 42″ N, 128° 40â€Č 47″ E
Date Du 9 au
Ouverture officielle par Moon Jae-in
Président de la République de Corée
Participants
Pays 84
AthlĂštes 2925
( masc. et fém.)
Compétition
Nombre de sports 7
Nombre de disciplines 15
Épreuves 102
Symboles
Serment olympique Mo Tae-bum
patineur de vitesse
Flamme olympique Kim Yun-a
patineuse artistique
Mascotte Soohorang
GĂ©olocalisation
Géolocalisation sur la carte : Corée du Sud
(Voir situation sur carte : Corée du Sud)
PyeongChang
Chronologie

AprÚs une série de métropoles (Nagano, Salt Lake City, Turin, Vancouver et Sotchi), ces Jeux marquent le retour pour la premiÚre fois depuis 1994 de la compétition hivernale dans une petite ville de montagne.

Le , Ă  la suite de la rĂ©vĂ©lation du systĂšme de dopage d'État lors des Jeux olympiques de Sotchi 2014, le ComitĂ© international olympique suspend le ComitĂ© national olympique russe de ces Jeux et donc la Russie en tant que nation participante. Ses athlĂštes sont toutefois autorisĂ©s Ă  y participer sous drapeau olympique, sur invitation, et en portant la mention « AthlĂštes olympiques de Russie » (OAR). Leur participation se fera sous rĂ©serve qu'ils n'aient jamais Ă©tĂ© suspendus pour dopage et qu'ils se soumettent Ă  des tests indĂ©pendants[2].

Ces Jeux sont marquĂ©s par la participation de la CorĂ©e du Nord et un rĂ©chauffement des relations entre les deux CorĂ©es avec notamment une Ă©quipe fĂ©minine de hockey sur glace constituĂ©e de joueuses des deux nations. Ils sont Ă©galement marquĂ©s par la tchĂšque Ester LedeckĂĄ qui est la premiĂšre athlĂšte de l'histoire des Jeux olympiques d'hiver Ă  gagner la mĂ©daille d'or dans deux disciplines olympiques diffĂ©rentes (ski alpin et snowboard) au cours de la mĂȘme Ă©dition[3].

La NorvĂ©gienne Marit BjĂžrgen est l'athlĂšte la plus dĂ©corĂ©e de ces Jeux avec cinq mĂ©dailles en ski de fond, qui lui permettent de s'installer au sommet du palmarĂšs des Jeux d'hiver, hommes et femmes confondus avec un total de quinze podiums dont huit titres. De leurs cĂŽtĂ©s, Shaun White en snowboard half pipe et Dario Cologna en ski de fond sur 15 km gagnent leur troisiĂšme titre olympique dans leurs Ă©preuves respectives, alors que Ireen WĂŒst devient la plus mĂ©daillĂ©e des patineurs et patineuses de vitesse aux Jeux en atteignant le total de onze podiums.

Deux athlÚtes gagnent trois médailles d'or dans ces Jeux : le fondeur norvégien Johannes HÞsflot KlÊbo et le biathlÚte français Martin Fourcade. Ce dernier parvient à un total de cinq titres pour devenir le plus décoré des athlÚtes français tous Jeux confondus.

La NorvĂšge termine en tĂȘte du tableau des mĂ©dailles avec 14 en or (Ă  Ă©galitĂ© avec l'Allemagne en termes de titres olympiques), 14 en argent et 11 en bronze pour un total de 39 podiums qui est le nouveau record d'une nation aux Jeux d'hiver.

SĂ©lection des villes

À l'issue de la date limite d'envoi des candidatures le , trois villes se dĂ©clarent requĂ©rantes Ă  l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2018 : Annecy (en France), Munich (en Allemagne) et PyeongChang (en CorĂ©e du Sud). Il s'agit du plus faible nombre de villes requĂ©rantes pour l'organisation des Jeux d'hiver depuis 1988.

Le , à la suite de l'évaluation des candidatures, le Comité international olympique annonce qu'aucune ville candidate n'est recalée.

Le vote a lieu le à Durban lors de la 123e session du Comité international olympique, et les membres du CIO n'ont besoin que d'un seul tour pour désigner la ville hÎte.

RĂ©sultats du choix de la ville candidate
Ville candidate Pays 1er tour
PyeongChangDrapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 63
MunichDrapeau de l'Allemagne Allemagne 25
AnnecyDrapeau de la France France 7

C'est donc la CorĂ©e du Sud qui accueille ses premiers Jeux olympiques d'hiver, 30 ans aprĂšs les Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de SĂ©oul en 1988[4].

Organisation

Logo et slogan

Deux logos diffĂ©rents ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s pour les Jeux olympiques d'hiver de 2018, une pour la candidature de PyeongChang et l'autre en tant que marque des Jeux eux-mĂȘmes.

Le logo officiel, conçu par Ha Jong-joo[5], reprend, stylisĂ©s, deux caractĂšres du hangeul, l'alphabet corĂ©en. Le premier est la lettre P de Pyeong, « ㅍ », le second la lettre Ch de Chang, « ㅊ » stylisĂ© en astĂ©risque (les mots corĂ©ens ont un dĂ©coupage syllabique). Il s'inspire aussi du Cheon-ji-in, un humanisme traditionnel corĂ©en. La premiĂšre lettre reprĂ©sente un lieu de rassemblement oĂč trois Ă©lĂ©ments sont en harmonie : le ciel, la terre et l'homme. La seconde lettre symbolise la neige et la glace et la venue Ă  PyeongChang de gens venus des quatre coins du monde. Les couleurs du logo sont cinq couleurs traditionnelles : le noir, le bleu/vert (que le corĂ©en ne distingue pas), le jaune, le rouge et le blanc. Ce sont aussi les couleurs du drapeau olympique. Le logo a Ă©tĂ© conçu par l'agence Interbrand[6].

Le slogan, « Passion. Connected. », a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© exactement 1 000 jours avant les Jeux, lors d'un Ă©vĂ©nement spĂ©cial Ă  SĂ©oul[7]. Le mot Passion reprĂ©sente ici la façon dont PyeongChang accueillera les Jeux olympiques de 2018, l'esprit des Jeux et l'hospitalitĂ© unique des CorĂ©ens. Le mot Connected, quant Ă  lui, reprĂ©sente l'ouverture d'esprit de la ville ainsi que la culture et la technologie corĂ©enne qui permettra Ă  des athlĂštes de toutes les gĂ©nĂ©rations de participer. Ces deux mots combinĂ©s symbolisent la vision de PyeongChang pour rĂ©pandre le goĂ»t de participer Ă  des sports d'hiver en Asie[8].

Mascotte

Le tigre blanc Soohorang au cÎté de l'ours noir Bandabi (mascotte paralympique).

La mascotte des Jeux est Soohorang, un tigre blanc dévoilé en 2016. C'est la premiÚre fois depuis les Jeux olympiques de 1992 que les Jeux d'hiver ont une mascotte unique. Le tigre apparaßt dans la mythologie de la fondation de la Corée et est étroitement associé à la culture et au folklore coréen[9].

Aspects techniques

À partir de , le LETI pilote avec une vingtaine de partenaires industriels le projet de dĂ©monstrateur de la technologie 5G pour la tĂ©lĂ©phonie mobile, Ă  l'occasion des Jeux de PyeongChang[10]. En collaborant avec des entreprises comme Thales Alenia Space ou Telespazio, le laboratoire s’appuie sur les technologies d'onde radioĂ©lectrique de la bande de frĂ©quence 28 GHz qui existent dĂ©jĂ  dans le domaine spatial pour ouvrir le premier service mobile 5G au monde[11].

Sites olympiques

Sites olympiques 2018.

Les Jeux se déroulent autour de deux sites principaux :

Parc des sports d'Alpensia

La station alpine d'Alpensia Resort dans la commune de Daegwallyeong-myeon est le centre principal des Jeux olympiques de PyeongChang. À l'instar de ce qui avait Ă©tĂ© fait Ă  Albertville en 1992, une structure temporaire accueille les cĂ©rĂ©monies d'ouverture et de clĂŽture.

Le pĂŽle d'Alpensia comprend les installations suivantes :

PĂŽle du littoral de Gangneung

À l'exception du Centre de curling de Gangneung, toutes les infrastructures du pĂŽle du littoral sont nouvelles et construites pour les Jeux. Leur construction a commencĂ© en , pour un achĂšvement prĂ©vu en [13]. Le coĂ»t total de construction de ces patinoires est estimĂ© Ă  425 millions de dollars US[14]. Quatre des patinoires sont regroupĂ©es dans un parc olympique, tandis que la seconde patinoire de hockey se trouve Ă  l'UniversitĂ© Kwandong.

Sites olympiques isolés

  • Parc de neige de Bokwang
    • Site de ski acrobatique de Bokwang : Ski acrobatique
    • Site de snowboard de Bokwang : Snowboard (sauf Big air)
  • Centre alpin de Jeongseon (Jungbong) : Ski alpin (descente, Super-G et combinĂ©)

Nations participantes

Au , un total de 82 nations ont qualifiĂ© au moins un athlĂšte. Au total c'est un record de 92 comitĂ©s olympiques (93 nations si on prend en compte les deux CorĂ©es) et 2 925 athlĂštes qui participent[15].

Les 93 délégations participantes aux Jeux de 2018 (entre parenthÚses : nombre de personnes)
Afrique Amérique Asie Europe Océanie
8 pays13 pays20 pays50 pays3 pays

Exclusion de la Russie

La rĂ©vĂ©lation du systĂšme de dopage d'État organisĂ© durant les Jeux olympiques d'hiver de 2014, et le rĂ©sultat des enquĂȘtes menĂ©es par diverses commissions mandatĂ©es par l'Agence mondiale antidopage et le ComitĂ© international olympique entraĂźne ce dernier Ă  prononcer de nombreuses sanctions envers, au , quarante-trois sportifs russes mĂ©daillĂ©s ou non Ă  Sotchi en 2014, annulant notamment treize mĂ©dailles dont quatre en or[19]. Le , la commission exĂ©cutive du CIO suspend le comitĂ© olympique russe, et donc la Russie en tant que nation participante, des Jeux olympiques de PyeongChang 2018, mais dĂ©cide toutefois d'inviter ses athlĂštes qui pourront concourir sous le drapeau olympique. « Ces athlĂštes invitĂ©s participeront aux Jeux, que ce soit dans des compĂ©titions individuelles ou par Ă©quipes, sous l'appellation “AthlĂštes olympiques de Russie (OAR)”. Ils concourront dans une tenue portant cette appellation et sous le drapeau olympique. L'hymne olympique sera interprĂ©tĂ© lors de toute cĂ©rĂ©monie les concernant. »[20]. Une commission dite AutoritĂ© de contrĂŽle indĂ©pendante (ACI) dirigĂ©e par ValĂ©rie Fourneyron Ă©tablira la liste des athlĂštes russes invitĂ©s sous rĂ©serves « qu'ils n'aient pas Ă©tĂ© disqualifiĂ©s ni dĂ©clarĂ©s inadmissibles en raison d'une violation des rĂšgles antidopage », qu'ils se soient « soumis Ă  tous les contrĂŽles ciblĂ©s avant les Jeux que le groupe de travail antidopage aura recommandĂ©s » et qu'ils se soient « pliĂ©s Ă  toute autre exigence en matiĂšre de contrĂŽle telle que formulĂ©e par le comitĂ© afin de garantir des conditions de compĂ©tition Ă©quitables pour tous »[20].

Cérémonies

Compétition

Relais de la flamme olympique

La flamme olympique est arrivĂ©e Ă  Incheon le premier . Elle voyage ensuite dans 17 villes et provinces de CorĂ©e du Sud pendant cent jours. Au total, elle implique 7 500 porteurs de torche, pour tenir compte des 75 millions de CorĂ©ens au total (Sud et Nord)[21]. Chaque jour, la ville et un de ses porteurs de torche sont mis en avant sur le site officiel des Jeux[22].

Calendrier

CĂ©rĂ©monies Jour de compĂ©tition 4 Jour de finale (Nombre de finales) Gala d’exhibition
Calendrier général des Jeux olympiques de 2018[23]
FĂ©vrier 2018 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Cérémonies Drapeau olympique OC
Bobsleigh Pictogramme Bobsleigh 1 1 1
Curling Pictogramme Curling 1 1 1
Hockey sur glace Pictogramme Hockey sur glace 1 1
Luge Pictogramme Luge 1 1 1 1
P
a
t
i
n
a
g
e
Artistique Pictogramme Patinage artistique 1 1 1 1 1
Vitesse Pictogramme Patinage de vitesse 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 2
Short-track Pictogramme Short-track 1 1 2 1 3
Skeleton Pictogramme Skeleton 1 1
Ski acrobatique Pictogramme Ski acrobatique 1 1 1 1 2 1 1 1 1
Ski alpin Pictogramme Ski alpin 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
S
k
i

n
o
r
d
i
q
u
e
Biathlon Pictogramme Biathlon 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1
Combiné nordique Pictogramme Combiné nordique 1 1 1
Saut Ă  ski Pictogramme Saut Ă  ski 1 1 1 1
Ski de fond Pictogramme Ski de fond 1 1 2 1 1 1 1 2 1 1
Snowboard Pictogramme Snowboard 1 1 1 1 1 1 1 3
FĂ©vrier 2018 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
CĂ©rĂ©monies Jour de compĂ©tition 4 Jour de finale (Nombre de finales) Gala d’exhibition

Sports au programme

Ces Jeux comprennent 102 Ă©preuves (50 Ă©preuves masculines, 44 fĂ©minines et 8 mixtes[24]) pour quinze disciplines dans sept sports olympiques[25].

Quatre nouvelles disciplines sont introduites Ă  PyeongChang[26] :

Intel Extreme Masters, un tournoi officiel de sport Ă©lectronique, est organisĂ© en amont des Jeux par Intel et soutenu par le CIO via la Electronic Sports League[27] : les deux franchises au programme sont StarCraft II et Steep : Road to the Olympics. Le CIO a conditionnĂ© les discussions sur l’intĂ©gration des sports Ă©lectroniques au programme olympique Ă  la crĂ©ation d’une fĂ©dĂ©ration internationale.

Disciplines Hommes Femmes Mixtes Total
Nombre d'Ă©preuves par discipline
Biathlon Biathlon55111
Bobsleigh Bobsleigh213
Badminton Combiné nordique33
Curling Curling1113
Hockey sur glace Hockey sur glace112
Luge Luge2114
Patinage artistique Patinage artistique1135
Patinage de vitesse Patinage de vitesse7714
Disciplines Hommes Femmes Mixtes Total
Nombre d'Ă©preuves par discipline (suite)
Saut Ă  ski Saut Ă  ski314
Short-track Short-track448
Skeleton Skeleton112
Ski acrobatique Ski acrobatique5510
Ski alpin Ski alpin55111
Ski de fond Ski de fond66 12
Snowboard Snowboard5510
Total (15 disciplines)51447102

Tableau des médailles

Rang Nation Or Argent Bronze Total
1 NorvĂšge14141139
2 Allemagne1410731
3 Canada1181029
4 États-Unis98623
5 Pays-Bas86620
6 SuĂšde76114
7 Corée du Sud58417
8 Suisse56415
9 France54615
10 Autriche53614
11 Japon45413
12 Italie32510
13Drapeau : AthlĂštes olympiques de Russie AthlĂštes olympiques de Russie26917
14 RĂ©publique tchĂšque2237
15 Biélorussie2103
16 Chine1629
17 Slovaquie1203
18 Finlande1146
19 Grande-Bretagne1045
20 Pologne1012
21 Hongrie1001
21 Ukraine1001
23 Australie0213
24 Slovénie0112
25 Belgique0101
26 Espagne0022
26 Nouvelle-ZĂ©lande0022
28 Kazakhstan0011
28 Lettonie0011
28 Liechtenstein0011
Total103102102307

Inquiétudes et controverses

Des opposants au rapprochement des deux Corées qualifient cet événement sportif de « Jeux de Pyongyang », jeu de mots formulé à partir du nom de la capitale de Corée du Nord.

Sécurité

Sécurité renforcée.

Plusieurs pays s'interrogent sur la sĂ©curitĂ© des athlĂštes dont les lieux de compĂ©tition ne sont sĂ©parĂ©s que de 80 kilomĂštres de la frontiĂšre avec la CorĂ©e du Nord. La ministre française des Sports Laura Flessel dĂ©clare le : « Si ça s’envenime et qu'on n'arrive pas Ă  avoir une sĂ©curitĂ© affirmĂ©e, notre Ă©quipe de France restera ici ». Le , deux autres pays lui emboĂźtent le pas. Karl Stoss, prĂ©sident du ComitĂ© national olympique autrichien, dĂ©clare « Si la situation se dĂ©grade et que la sĂ©curitĂ© de nos athlĂštes n'est plus garantie, nous n’irons pas en CorĂ©e du Sud ». Le ministĂšre allemand de l'IntĂ©rieur affirme « Une dĂ©cision sur l'envoi d'une Ă©quipe allemande aux Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2018 Ă  PyeongChang sera Ă©valuĂ©e en temps utile par le gouvernement, le ComitĂ© national olympique et les autoritĂ©s compĂ©tentes de sĂ©curitĂ© »[28].

Le dernier tir de missile de la CorĂ©e du Nord, le , incite le ministĂšre sud-corĂ©en de la DĂ©fense Ă  prendre des mesures de sĂ©curitĂ© supplĂ©mentaires. 5 000 policiers et militaires devraient ĂȘtre dĂ©ployĂ©s pendant les Jeux, contre 2 400 lors de la coupe du monde de football de 2002. Le ComitĂ© d’organisation des Jeux va recruter une entreprise en cyber-sĂ©curitĂ© pour contrer d’éventuelles attaques informatiques. MalgrĂ© ces annonces, Nikki Haley, ambassadrice amĂ©ricaine aux Nations unies, dĂ©clare Ă  la chaĂźne Fox News, le , que la participation des athlĂštes amĂ©ricains est une « question ouverte » et dĂ©pend de la situation « au moment donnĂ© »[29].

Centre alpin de Jeongseon

Le comitĂ© organisateur de PyeongChang a fait raser 60 000 arbres de la forĂȘt, anciennement protĂ©gĂ©e[30], du mont Gariwang, pour construire deux pistes de ski du Centre alpin de Jeongseon. Il promet de replanter 1 000 arbres et restaurer le site dans son Ă©tat originel aprĂšs les Jeux mais des mouvements Ă©cologistes sud-corĂ©ens dĂ©noncent cette catastrophe Ă©cologique[31].

Choigate

Les Jeux, initialement prĂ©sentĂ©s comme un moyen d’« augmenter le prestige » du pays, ont vu leur image affectĂ©e par le « Choigate », scandale qui a commencĂ© avec des rĂ©vĂ©lations de malversations autour de l’organisation de cet Ă©vĂ©nement international qui a engendrĂ© notamment la destitution du prĂ©sident du ComitĂ© d'organisation des Jeux Olympiques de PyeongChang (POCOG)[32].

Cynophagie

Profitant de la mĂ©diatisation des Jeux, des pĂ©titions et manifestations d'associations de dĂ©fense des animaux rĂ©clament le boycott de cet Ă©vĂ©nement sportif organisĂ© par un pays dans lequel de la viande de chien est consommĂ©e. Chaque annĂ©e environ un million de chiens issus de fermes d'Ă©levage sont bouillis, la viande de chien faisant partie des plats des restaurants traditionnels corĂ©ens. Le gouvernement corĂ©en, sans doute Ă©mu Ă  l’idĂ©e de choquer certains de ses visiteurs, a requis que les restaurants du comtĂ© de PyeongChang ne proposent pas ces plats le temps des Jeux, mais une majoritĂ© d’établissements a rejetĂ© la demande malgrĂ© l’aide financiĂšre qui l’accompagnait[33].

DĂ©passement du budget

Alors que le comitĂ© d’organisation prĂ©sente en un budget prĂ©visionnel de 6,4 milliards d’euros, le coĂ»t estimĂ© de l’évĂ©nement grimpe Ă  10,5 milliards d’euros, sans compter les 8,4 milliards d’euros investis par les pouvoirs publics dans des infrastructures d’habitation et de transport. Le coĂ»t des olympiades (en) se rĂ©vĂšle toujours supĂ©rieur aux attentes selon le concept de la malĂ©diction du vainqueur. De plus, l'absence de projet concret pour l'aprĂšs Jeux pourrait alourdir la facture[34].

Dopage

Une enquĂȘte de la chaĂźne allemande ARD rĂ©vĂšle le que plus de 50 skieurs de fond participant Ă  ces Jeux sont soupçonnĂ©s de dopage. Ayant eu accĂšs Ă  une banque de donnĂ©es issue de la FĂ©dĂ©ration internationale de ski de plus de 10 000 tests sanguins rĂ©alisĂ©s sur environ 2 000 athlĂštes, sur la pĂ©riode 2001-2010 (pĂ©riode en grande partie antĂ©rieure au passeport biologique de l'athlĂšte, introduit en ), les journalistes ont fait analyser les rĂ©sultats par des experts. Les donnĂ©es laissent soupçonner un dopage gĂ©nĂ©ralisĂ© dans la premiĂšre dĂ©cennie du siĂšcle. « 46 % des mĂ©dailles distribuĂ©es en ski de fond aux Mondiaux et aux Jeux olympiques entre 2001 et 2017 ont Ă©tĂ© gagnĂ©es par des athlĂštes dont les valeurs sanguines ont prĂ©sentĂ© une ou plusieurs fois des anomalies », ce qui laisse supposer un usage d'EPO ou une autotransfusion[35].

Le tableau ci-dessous recense tous les contrĂŽles antidopage positifs ayant rapport avec ces Jeux.

Date Pays AthlĂšte Discipline Substance Sanction Source
Japon Kei Saito Patinage de vitesse sur piste courte Acétazolamide Suspension [36]
Drapeau : AthlÚtes olympiques de Russie AthlÚte Olympique Russe Aleksandr Krushelnitskiy Curling Meldonium Suspension et retrait de médaille [37]
SlovĂ©nie Ćœiga Jeglič Hockey sur glace FĂ©notĂ©rol (en) Suspension [38]
Drapeau : AthlÚtes olympiques de Russie AthlÚte Olympique Russe Nadezhda Sergeeva Bobsleigh Trimétazidine Suspension [39]

Relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud

En raison de la situation tendue entre la CorĂ©e du Nord et la CorĂ©e du Sud, des inquiĂ©tudes ont Ă©tĂ© exprimĂ©es quant Ă  la sĂ©curitĂ© des Jeux olympiques d'hiver de 2018, notamment aprĂšs les tensions causĂ©es par les essais de missiles et d'armes nuclĂ©aires nord-corĂ©ens en 2017-2018. Le 20 septembre 2017, le prĂ©sident sud-corĂ©en Moon Jae-in a assurĂ© que son pays garantirait la sĂ©curitĂ© des Jeux[40]. Le lendemain, Laura Flessel-Colovic, la ministre française des Sports et de la Jeunesse, a dĂ©clarĂ© que la France se retirerait des Jeux si la sĂ©curitĂ© de sa dĂ©lĂ©gation ne pouvait pas ĂȘtre garantie[41].

Le jour suivant, l'Autriche et l'Allemagne ont Ă©mis des inquiĂ©tudes similaires et menacĂ© de boycotter les Jeux. La France a ensuite confirmĂ© sa participation[42]. Au dĂ©but de dĂ©cembre 2017, l'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, a dĂ©clarĂ© sur Fox News que la participation des États-Unis aux Jeux Ă©tait une "question en suspens", invoquant des prĂ©occupations sĂ©curitaires dans la rĂ©gion[43]. Cependant, quelques jours plus tard, la secrĂ©taire de presse de la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a affirmĂ© que les États-Unis participeraient aux Jeux[44].

Dans son discours du Nouvel An le 1er janvier 2018, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a proposé des pourparlers avec Séoul concernant la participation du pays aux Jeux, ce qui aurait été la premiÚre rencontre de haut niveau entre le Nord et le Sud depuis plus de deux ans. Grùce à ces pourparlers qui ont eu lieu le 9 janvier, la Corée du Nord a accepté d'envoyer des athlÚtes à Pyeongchang[45] - [46]. Le 17 janvier 2018, il a été annoncé que la Corée du Nord et la Corée du Sud avaient convenu de former une équipe de hockey sur glace féminine coréenne unifiée pour les Jeux, et de défiler ensemble sous un drapeau unifié coréen lors de la cérémonie d'ouverture[47] - [48] - [49].

Ces mesures ont suscitĂ© une opposition en CorĂ©e du Sud, notamment des manifestations et des pĂ©titions en ligne. Les critiques ont soutenu que le gouvernement tentait d'utiliser les Jeux olympiques pour propager des sentiments favorables Ă  la CorĂ©e du Nord, et que l'Ă©quipe de hockey sur glace unifiĂ©e Ă©tait condamnĂ©e Ă  l'Ă©chec[50]. Une vidĂ©o de rap intitulĂ©e "Le Regret pour Pyeongchang" (평찜유감), qui reflĂ©tait cette critique et qualifiait l'Ă©vĂ©nement de "Jeux de Pyongyang", est devenue virale dans le pays[51]. Le ministre japonais des Affaires Ă©trangĂšres, Tarƍ Kƍno, a mis en garde la CorĂ©e du Sud contre la "diplomatie de charme" de la CorĂ©e du Nord et lui a demandĂ© de ne pas relĂącher la pression sur le pays[47].

Le prĂ©sident sud-corĂ©en Moon Jae-in a serrĂ© la main de Kim Yo-jong, la sƓur du dirigeant nord-corĂ©en Kim Jong-un et une personnalitĂ© influente du rĂ©gime, lors de la cĂ©rĂ©monie d'ouverture des Jeux olympiques. C'Ă©tait la premiĂšre visite d'un membre de la dynastie Kim au pouvoir en CorĂ©e du Sud depuis la guerre de CorĂ©e[52]. En revanche, le vice-prĂ©sident amĂ©ricain, Mike Pence, a rencontrĂ© Fred Warmbier (le pĂšre d'Otto Warmbier, dĂ©cĂ©dĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©tenu en CorĂ©e du Nord) et un groupe de dissidents nord-corĂ©ens Ă  Pyeongchang[53]. Les responsables amĂ©ricains ont dĂ©clarĂ© que la CorĂ©e du Nord avait annulĂ© une rĂ©union avec Pence Ă  la derniĂšre minute[54].

Lors de la cérémonie de clÎture, la Corée du Nord a envoyé le général Kim Yong-chol en tant que délégué. Sa présence a été accueillie avec hostilité par les conservateurs sud-coréens en raison d'allégations selon lesquelles il aurait joué un rÎle dans le naufrage du ROKS Cheonan et dans d'autres attaques passées. Le ministÚre de la Réunification a déclaré qu'il était "difficile d'identifier précisément qui était responsable de l'incident". Bien qu'il soit soumis à des sanctions, celles-ci n'ont pas affecté sa capacité à se rendre dans le pays pour les Jeux[55] - [56].

MĂ©dias

Dans certains pays, les droits de retransmissions des Jeux olympiques d'hiver de 2018 sont déjà acquis dans le cadre de contrats de diffusion à long terme, y compris le détenteur local coréen des droits des Jeux SBS qui les a prolongé jusqu'en 2024[57].

Le , le CIO annonce que Discovery Communications a acquis les droits exclusifs sur les Jeux olympiques à travers l'Europe, de 2018 à 2024 sur toutes les plateformes. L'accord de droits de Discovery ne couvrira pas la France en raison des accords de droits préexistants avec France Télévisions jusqu'aux Jeux d'hiver de 2022 ainsi que la Russie jusqu'en 2024 par l'agence de marketing Telesport. Contrairement aux précédentes transactions paneuropéennes, telles qu'avec l'Union européenne de radio-télévision (UER) et Sportfive (qui ne servait que de revendeur des droits des radiodiffuseurs locaux), Discovery retransmet les Jeux sur son réseau paneuropéen de chaßnes Eurosport et d'autres chaßnes locales détenues[58]. Discovery s'est engagé à sous-licencier au moins 100 heures de couverture sur les réseaux gratuits (Free to air en anglais, FTA) de chaque marché[59] - [60]. Dans certains marchés, les droits de FTA sont détenus par des chaßnes appartenant à Discovery, comme DMAX en Espagne, Kanal 5 en SuÚde et TVNorge en NorvÚge. Au Royaume-Uni, Discovery détient les droits exclusifs de télévision payante sous licence de la BBC Sport pour les Jeux de 2018 : en retour, la BBC sous-licenciera les droits de diffusion gratuite des Jeux olympiques de 2022 et de 2024 de Discovery.

Notes et références

  1. Lancement de la procédure de candidature pour les JO 2018, Mirko Hominal, ski-nordique.net, 29 juillet 2009, consulté le 5 août 2009.
  2. (en) CIO, « IOC suspends Russian NOC and creates a path for clean individual athletes to compete in PyeongChang 2018 under the Olympic Flag », sur International Olympic Committee, (consulté le ).
  3. Eurosport, « Ester Ledecka signe un doublé historique en remportant le Géant parallÚle », sur Eurosport, (consulté le )
  4. « JO-2018: les Jeux olympiques s'ouvrent à Pyeongchang en Corée du Sud », sur rfi.fr, .
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