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Jean-Marie Corlu

Jean-Marie Corlu, né le à Saint-Donat-sur-l'Herbasse et décédé le à l'hôpital franco-musulman de Bobigny, est un militaire français, compagnon de la Libération. Il a notamment participé au raid sur Koufra et à la bataille de Normandie.

Biographie

Militaire de carrière sorti de Saint-Cyr en 1933, il commence sa carrière au 24e Régiment de tirailleurs sénégalais. Affecté en AOF en 1934, il est promu lieutenant en 1934. L'armistice de 1940 le surprend alors qu'il est commandant du Groupe méhariste d'Agadès. Le (jour de son 28e anniversaire), alors que le Niger est toujours loyal au gouvernement de Vichy, il décide de passer aux Forces Françaises Libres. Il le fait à l'issue d'un raid audacieux de 10 jours et 700 kilomètres à travers le désert, où, escorté de deux goumiers, il échappe à toutes les recherches. Il se présente aux autorités militaires anglaises du Nigéria, puis rejoint le Tchad, territoire gaulliste depuis le .

Après plusieurs missions de reconnaissance délicates pour le compte du colonel Leclerc, il participe au raid sur Koufra, où, le , il s'illustre dans les combats avant d'être blessé aux jambes et de poursuivre le combat. Cité à l'ordre de l'armée, il est nommé capitaine le , avant d'être hospitalisé.

Fin 1941, le commandement de la 12e compagnie du Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad et en fait une unité d'élite. Mi-1942 il tombe malade et reste immobilisé plusieurs mois. En , il reprend le commandement de la 12e compagnie portée du RTST avec laquelle il prend part alors à la 2e campagne du Fezzan. À la fin du même mois, il saute sur une mine à Ksar Rhilane en Tunisie. En , il devient, à 31 ans, le plus jeune chef de bataillon de sa Division.

Il est alors appelé à l'état-major du Régiment de Marche du Tchad puis, alors que la 2e DB s'apprête à quitter le Maroc pour rejoindre l'Angleterre, il est nommé officier adjoint du 1er bataillon du Régiment de Marche du Tchad.

Le , il débarque à Sainte-Mère-Église, puis participe aux combats de la prise d'Alençon et d'Argentan. Le , il entre dans Paris à la tête du 1er Bataillon du RMT. Le , lors de combats du Bourget, sa jeep est prise sous le feu ennemi alors qu'elle s'engage sur un terrain d'aviation. Grièvement blessé au ventre, il est évacué vers l'hôpital franco-musulman de Bobigny, où il décède le des suites de ses blessures. Il a juste 32 ans. Il sera enterré à Saint-Donat-sur-l'Herbasse.

DĂ©corations

Notes et références

  1. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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